Visite guidée d'Azkaban pour sorciers aventureux

Invité

À Poudlard, il n'y a qu'un seul problème majeur. Il ne s'agit pas des professeurs ou de leurs enseignements, ni du personnel des Poudlard, ni même du directeur, bien qu'il puisse paraître assez marginal... Non. L'ennemi numéro un de Poudlard n'est autre que ce qu'il contient en grande majorité, c'est-à-dire les élèves. Il existe certes des étudiants calmes et sages à qui il arrive de faire une bêtise de temps en temps, plus par maladresse que par volonté de mal faire. Cependant, les habitués de la colle sont légion. J'avais moi-même du en coller certains. Sachant que j'ai une patience presque'illimitée, il faut se poser des questions ! J'en avais parlé à mon ministre de compagnon. Et c'est en lui disant qu'il y en avait qui ne comprenaient rien que j'eus une idée particulièrement... sadique. Pour leur faire comprendre et les dissuader d'être aussi idiots, il leur fallait une punition exemplaire, une colle qu'ils ne seraient pas prêts d'oublier, à moins d'être masochiste. Le cas échéant, ils finiraient au service psychiatrique de Ste-Mangouste. Mon idée ? Une visite guidée d'Azkaban. Je n'ai jamais été confrontée aux détraqueurs en tant qu'humaine et je ne les crains plus maintenant que l'existence de mon âme est plus qu'incertaine. Cependant, ce que j'ai lu et entendu sur eux me confirme que cette colle un peu particulière pourrait les faire réfléchir au moins un peu.

La réalisation d'une telle expédition nécessitait deux avals. Celui du directeur et celui du ministre. Je savais dès le départ que l'autorisation du ministre m'était acquise ou presque. Gabriel et moi avons tous deux des penchants sadiques, surtout en ce qui concerne les punitions. Lui plus que moi d'ailleurs. Ainsi, je n'eus aucun mal à obtenir cette première autorisation. Par ailleurs, je savais avant même d'aller proposer l'idée au directeur qu'il serait d'accord. Il n'était pas difficile à cerner. Il n'aimait pas particulièrement les élèves et il adorait les torturer. Bien entendu, il avait immédiatement accepté, après s'être préoccupé des modalités administratives d'une telle retenue. Une liste avait été rapidement établie. Le professeur Unless avait pris le soin de noter le motif principal de la colle en face des noms des élèves. Pour certains, il s'agissait de leur mettre du plomb dans la tête et de les ramener sur terre. Pour d'autres, c'était la sanction de la faute de trop. Richard Drack avait sauté d'une tour. Jimmi McKen s'était battu avec Valentin Leonhard dans la salle sur demande. James Sirius Potter avait du tellement agacer le directeur qu'il n'avait pas pris la peine d'écrire autre chose que « insolent ». Jun Liu avait transformé un camarade en limace. Lily Potter, Lili Lestrange et Katy Sanders ne faisaient que quelques brèves apparitions en cours. William Allen abusait de son pouvoir de legimencie. Elisabeth Winster avait entre autres transformé un camarade en chèvre. Une élève avait été ajoutée au dernier moment. Il s'agissait d'Elwina Moon, utilisatrice incongrue d'un expeliarmus.
…
C'était un cirque bien pathétique. Les élèves furent convoqués pour le dimanche matin. J'avais obtenu un portoloin afin de nous rendre à Azkaban. J'avais également étudié les plans des lieux et savais exactement quelles créatures j'allais y trouver. Avec moi, les élèves seraient en sécurité. Mais cela, il n'était pas censés le savoir, tout comme ils ignoraient la teneur de leur retenue.

Le dimanche matin, j'arrivais la première dans le hall d'entrée de Poudlard. L'on ne voyait que ma robe rouge, contrastant avec la pâleur de ma peau. Le professeur Unless arriva peu après moi. Quant aux élèves, il n'y en eut aucun pour arriver à l'avance mais quelques uns pour être en retard. Par bonheur, nous avions prévu large dans les horaires du portoloin... Je récupérai toutes les baguettes, exceptées celle du professeur Unless. Nous allions bien voir s'ils feraient toujours les malins après cela. Certains protestèrent, d'autres demandèrent notre destination. Nous tûmes ce détail. Chacun toucha le portoloin. Celui-ci se mit en marche et nous transporta presque instantanément à Azkaban. Là-bas, il faisait froid. Un sourire étrangement satisfait barrait mon visage tandis que les élèves ressentaient les premiers effets de la présence des Détraqueurs avant même de les apercevoir.

Invité

- Mais pourquoi ?!! On est des sorciers non ?!

- ça m’a l’air du sérieux. Pourquoi t’as été convoqué toi ? Il veut nous fiche la trouille, ou il nous aurez dit ou on va... tu sais ou on est là en faite? Je reconnais pas moi, en tout cas...

Invité

Allongée sur le dos sur son lit, les mains entrelaçées posée sur son ventre, notre jeune demoiselle regardait le plafond d'un air vague, elle ne savait pas quoi faire aujourd'hui, a part aller en cour, ce qui était bien évidement pas une bonne chose, bien sur, Katy n'était pas retournée en cours depuis bientôt 3 mois, elle n'avait plus envie d'y aller, elle ne pouvait plus encadrer la tête de ses professeurs et eux non plus. De toute façon, si elle y allait, elle ne fouterais sans doute rien, mise a part foutre le bordel en cours, donc elle s'abstenait. Elle soupira, et passa ses mains sur son visage. Elle ferma ses yeux, et commença a se plonger dans le sommeil, mais elle fut réveiller par des claquements a sa fenetre, elle se leva et alla voir ce que c'était, c'était un hibou avec une lettre. Elle ouvrit la fenetre, attrappa la lettre en faisant attention a ne pas se faire pinçait. Elle ouvrit la lettre et la lut. C'était une lettre de Poudlard. Elle détacha son regard du papier et leva les yeux au ciel, il n'avait rien de mieux que d'envoyer une lettre. Elle alla s'asseoir dans un des fauteuils. Elle continua de lire, c'était une convocation chez le directeur parce qu'elle avait trop secher. Elle soupira. Elle regarda la date du rendez vous, c'était dans 10 minutes. Elle se leva d'un bond et sortit de la salle en courant. Arrivée devant la porte, elle dit le mot de passe, la statue tourna sur elle même, elle grimpa sur les escaliers. Une fois arrivée dans le bureau, d'autres personnes attendaient. Sa allait être guai ! Elle s'avança. Elle se mit dans un coin et croisa les bras en attendant. La porte s'ouvra de nouveau, laissant apparaître Lilly, une rouge mais amie avec Katy. Elle lui souria. Le professeur Ruiz les pria de se mettre en rond autour du portoloin et de le toucher. Katy mit un dois dessus, et sentit le monde s'écrouler en dessous d'elle, le temps passait a une vitesse. Soudain elle retomba lourdement sur le sol. Quand elle releva ses yeux, il faisait sombre et froids, ce lieu leur était totalement inconnue. Elle parla à Lilly.

- C'est quoi ici ?

Elle regarda la buée sortir de sa bouche et comprit ou elle était, c'était un endroit pas très agréable ici. C'était Askaban, la prison. Elle sentit toute sa chaleur sortir d'elle. Elle frissonna. Elle n'avait qu'un petit pull en laine gris et un jeans. Elle avait froids. Elle demanda au professeure.

- Mais qu'est ce qu'on vient faire là ?

Invité

Je suis… surprit.
Non.
Plus que surprit en faite.
Choqué ? Pas vraiment. Disons que ce qui me surprend le plus c’est même pas d’avoir reçu cette lettre c’est surtout que Silice n’ai pas la même !
Je le sais, elle est assise à côté de moi et vu le style de la lettre, monsieur Unless n’a pas dû la personnaliser pour chaque personne convoquée. Je suppose qu’on devra être une petite dizaine au moins sinon il n’y aurait pas autant d’accompagnateurs. Et si le ministre en personne se déplace ça ne sent pas bon du tout.
Qu’est ce que j’ai fais pour faire partit de ce groupe ?! Je suis les cours avec une ponctualité relativement acceptable, pas comme certaines (suivent mon regard qui se dirige vers Silice).
Ah ! Je sais, ça doit être a cause de ma petite altercation avec Jimmi. Rien que d’y penser… D’ailleurs je dois encore avec des bleus et autres ecchymoses.
Je me tourne et cherche le Serdaigle des yeux. Il a aussi une lettre dans les mains. Bon au moins maintenant je sais le pourquoi, reste plus qu’à savoir le comment…
Mais bon on verra dimanche.

***

Le dimanche matin, dans le Hall.
Je connais pas tous les élèves présents, mais je m’étonnes de la présence de ceux à qui j’ai déjà parlé. Franchement je ne les imaginais franchement pas ici !
J’adresse un demi-sourire à Jun. Peut-être qu’elle a tué Unless finalement ? Ah nan ça se peut pas vu qu’il fait partit des accompagnateur. Zut.
Je lance un regard mauvais à Jimmi, c’est a cause de lui si je suis là, même si d’un côté je ne suis pas irréprochable non plus.
Je reconnais Potter frère/sœur parce que chez les Griffondor tout le monde les connaît.
Le Serpentard me dit quelque chose … ça me reviendra sûrement plus tard.
Il y aussi le mec qui a changé de maison je sais pas trop comment, je comprend jamais rien quand on essaye de m’explique le pourquoi du comment parce que la vache. D’ailleurs Ruiz vient de lui piquer ses clopes avec sa baguette. Pas de chance vieux, ne faut pas les mettre en évidence.
Elle me prend ensuite ma baguette sans trouver le tabac et le papier à roulé, en même temps elle n’a pas cherché. C’est bizarre j’ai comme l’impression que je vais être bien content de les avoir avant la fin de la journée. Ca promet d’être stressant tout ça.
Il y a aussi cette fille, Elisabeth, c’est marrant, ça doit être la premières fois que je le vois de si près, c’est presque une légende dans ma maison. Je me souviens même d’un type qui avait dit à un premier année que le rite de passage chez les Griffondor c’était de sortir avec Winster ou un truc du genre.
C’est vilain de jouer avec la naïveté des petits de 11 ans.
La dernière est a Serdaigle.
Comme Anna tient.
Geu ? Pourquoi je pense à elle moi maintenant ? Je dois avoir un neurone qui fonctionne mal, un dixième de la capacité de mon cerveau en moins…
Ah, encore deux autres filles que je connais pas et nous voila au complet.
En avant.

Tout le monde touche le portoloin et on est partis. Je déteste cette sensation mais la subit sans broncher.
On atterrit ensuite brutalement sur un sol en pierre. Ils pourraient chauffer un petit peu ici ! On est où d’ailleurs ?
Il me plait pas cet endroit, en plus il fait moche, le sol est dur, l’atmosphère maussade, voir triste. Il y a des mauvaises ondes par ici, je sens mon pouls s’accélérer sans raison comme si inconsciemment je flairais le danger.
C’est tellement morne.
Les autres ont pas l’air plus joyeux, ça me rassure que moyennement. La prof de métha’ à une tête de psychopathe et des yeux qui brille d’une lueur qui a quitté les notre. Elle n’est pas normale.
Cette endroit n’est pas normal non plus.
Peut-être qu’elle nous a emmené chez elle ? Vous nous faite visiter Madame Ruiz ?
Allen parle à voix basse avec Potter comme de peur de troubler le silence oppressant.
Une des fille que je ne connais pas s’adresse aux adultes de manière familière mais le problème est là.
Qu’est ce qu’on peut bien foutre ici ?
Et en quoi correspond cette ***** de colle ?!

Une colle bizarre, une sorte de sortie, il faut dire qu'au début, lorsque j'ai commencer à lire le papier, je m'y croyait, je songeait déjà à une semaine de vacances ou d'escapade dans un quelconque pays plus ou moins lointain, une sortie scolaire et tout le tralala, mais non, c'est une heure de colle... encadré par les grand ponte, qu'est-ce qu'un ministre de la magie peut- bien faire avec des élèves collés uU.
Pourquoi j'ai reçu cette colle ? C'est simple, je me suis battu, non, je n'en suis pas fier, pas du tout fier d'ailleurs mais je n'avaios absolument pas le choix, vous voyez les grand costaud sans cervelle qui se trimballe avec une cravate au tendance verdatre et argenté ? Oui, on appelle aussi ces gens-là des Serpentard, c'est à cause de ses types là que je vais faire cette expédition punitive.
Ils m'ont traité mots pour mots de sang de bourbe en en rajoutant du genre, je ne devrais pas avoir le droit de toucher à un balais et à une batte de quidditch, que je ne devrais pas connaitre la magie et que je suis indigne d'être à Poudlard, alors au début, les gars dans mon genre reste avec un large sourire, qui palit, qui palit, jusqu'à ce que les autres comprennent qu'ils ont dépassé la ligne jaune. Car, oui, je suis le genre de gars pacifique, le genre de gars qui cherche pas trop la bagarre, qui ne la cherche pas du tout d'ailleurs mais me laisser marcher sur les pieds, je supporte pas.
Ca a bien sur dégénéré, j'etais à un contre trois et pourtant je ne m'en suis pas si mal tirer, pour être honnete, je pense que j'airais fini à l'infirmerie si le Professeur Ruiz n'avait pas débarquer lorsque je tentais de mettre un coup de boule à l'un de mes adversaires.
C'est pourquoi j'ai reçu ce message, je ne me trouvais pas à proximité de Valentin et Silice, j'etais en haut, sur la tour Est à admirer, le paysage, à dompter ma peur du vide lorsqu'un hibou est atterri violemment sur mon épaule, honnetement, j'ai failli tomber dans le vide à cause de ce piaffs et après on s'étonne que j'aime pas les oiseaux...

Bref, encore un truc qui va mle bousiller mon dimanche matin oui, car monsieur Ledder est un gars overbooké, on dirais pas comme ça. Bref, j'y vais les mains dans les poches à leur fichue colle... je suis un peu curieux, mais avouez que c'est space, Unless, Ruiz et pire la ministre... nan, je capte pas.
Bref, je vais à cette petit réunion avec mon meilleur amis, lui aussi s'est battu, on est vraiment des glandus quand même, j'aurais du rester pacifiste, je sais, mais il y a des limites à tout.
Bref... Ca va être aussi fun qu'une heure de colle, je le sens, Unless est machiavélique, les deux autres, ils sont space, trop space, ils ressemblent à Keira... Keira est spéciale, je l'aime bien, mais elle est tout de même bizarre, avouons-le.
Tous aussi bizarre les uns que les autres.
Je me passe la main dans les cheveux et envoie un sourire à Val', je la sens mal cette histoire, enfin bref, je suis pas tout seul je connais des gens, héhé...
On y va en portauloin, c'est tout ce que je sais, on touche le portauloin et hop go, ça doit être loin, en générale on utilise pas un portauloin pour aller dans la forêt interdite, je déglutis, ouais, ça va être coule, et j'atterris, hop attention, faut avoir des bon genous, sinon, tu peux être sur d'avoir mal, je sais pas commenbt ils font les vieux avec tout leurs rhumatismes.
Il caille ici, il fait humide, c'est pas cool, pas cool du tout... j'avais tort, à marquer dans les annales, j'avoue que j'ai tort, je regarde Valentin avec un air perplexe et en fronçant des sourcils.
Sand et les deux blanche-neige ont vraiment des idées bizarre... cette heure de colle va être longue, en plus c'etait pas de ma faute, c'est les autres serpy qu'etait méchants T_T.
Et dire que Silice est pas collé alors qu'elle seche toutes ses heures de colles, moi aussi, j'vais me mettre à faire de la citronade pour le directeur T_T.

Aujourd’hui, la salle commune des verts avait retentie de mes cris. Rien d’anormal en soit, surtout depuis qu’Allen y était présent, mais tout de même surprenant lorsqu’on sait que ces cries avait eut lieux à peine le réveiller effectué. J’étais suivie de mon amie Lindsay, j’avais dévalé les escaliers comme une furie, envoyé balader tout les malheureux se trouvant sur mon passage et avait fini par jette au feu un parchemin que je tenais en main.
Lindsay tenait également le même document, mais contrairement a moi, on avait presque l’impression qu’elle n’avait pas encore tout a fait réagit. A moins qu’elle ne sache le pourquoi du comment et que par conséquent les choses lui paraissent moins injustes…ou bien alors Lin laissait le feu couver et le ferait éclater à un moment plus propice. Enfin, bref, j’étais énervé, tellement énervé que j’en oubliai même qu’Allen était là. Pour l’oublier lui, faut vraiment en vouloir ! Déjà qu’il pollue l’air de notre salle commune à force d’y fumer cigarette sur cigarette. La raison de mon énervement ? Ha bah c’est tout simple. La veille au soir, on avait eut la surprise de voir débouler a notre table de superbe hiboux, chacun portant un parchemin. D’ordinaire avec Lin, on est plutôt curieuse, mais là comme on avait un truc important à régler, on a enfoui le parchemin dans nos poches et on a décarré. Seul hic, c’est qu’ensuite on les a oubliés…jusqu'à ce matin. Et là a peine levé, j’ai ouvert le mien…Et c’est là que commencèrent mes hurlements de protestation. Moi, Elisabeth Winster, punie pour une obscure raison ! Alors là, on aura tout vue. Nan, mais ce n’est pas que je sois sage, loin de là, c’est juste que d’ordinaire je ne me fais pas prendre…Enfin sauf quant Allen est mêlé au truc…mais là ce n’est pas ma faute, c’est lui qui a la poisse. Enfin bref, j’étais donc punie, et attention pas par n’importe qui ! Non, par le directeur, par mon professeur Ruiz et par le ministre. Du grand standing que cette punition. Sauf que a part « veuillez vous rendre dans le hall » je savais pas du tout a quoi m’attendre, mais quelque chose me disait que si le ministre se déplaçait ce n’était surement pas pour vérifier qu’on nettoyait bien les toilettes a Mimi.

Lindsay avait eut la même punition, seule chose positive dans toute cette histoire, au moins quoi que ce soit elle serait avec moi. J’avais croisé le regard d’Allen au milieu de mes cries, un regard qui laissait entendre un vague « mais c’est quoi ce bordel » mais je n’y avais répondu qu’a cou de regard noire avant de monter dans mon dortoir. La convocation était pour ce matin, j’avais donc tout intérêt à me préparer fissa et a m’y rendre. Si cela avait été une simple retenue avec un prof, j’aurais put me permettre d’être en retard, mais là avec le directeur et le ministre, c’était complètement hors de propos.

Fin des préparatifs, je suis toujours en train de ruminer en me demandant bien pourquoi je suis collée. Lin m’invite à presser le pas, les autres nous regardent traverser la salle commune mais ni elle ni moi n’y prêtons attention. « On y va ? » seule question que Lin me pose pour s’assurer que je suis prête. J’y réponds par un hochement de tête. Et nous voilà partis.

Les couloirs, les escaliers et enfin le hall. Il y a déjà là plusieurs élèves que j’identifie d’un seul regard pour certain et dont je ne sais pas grand chose pour les autres.Tien, nous ne sommes pas les deux seules serpy de l’histoire, Katy est également là. Ils sont tous réunis autour de se que j’identifie comme un portauloin. Je distingue Jimmi, Serdaigle avec qui je n’ai jamais eut grande affinité, Valentin, gryffondor complètement associable et limite déprimant, Lily Potter a qui j’adresse un vague sourire en me demandant ce qu’elle a bien put faire pour arriver là et enfin Sébastien, gryffondor a qui j’adresse également un sourire. Que du beau monde, mais se qui est le plus étrange c’est de constater que parmi nous, il y en a qu’on aurait jamais imaginé retrouvé là, comme Seb ou Lily. Je m’approche à mon tour de l’objet. Soudain une voix me fait me retourner..Oh non ! Là c’est le début de la fin du cauchemar…Non seulement je suis punis mais en plus il faut qu’Allen et Potter soit également convier a notre petite excursion. En croisant le regard de Potter, je commence à comprendre ce que je fou là. La prochaine fois que l’envie me prendra de le transformer, je choisirai un autre endroit que les couloirs. Je leur adresse a tout les deux un regard aussi noir que possible.

Surtout, ne pas se laisser distraire. C’est justement le moment que choisis Richard pour arriver dans l’action. Je croise son regard, inutile de lui demandé comment il a fini là, je le sais mieux que personne.

Le professeur Ruiz passe dans les rangs et nous déleste de nos baguettes. Chez les serpentard cela provoque un ensemble de protestation à peine étouffé. Priver un sorcier de sa baguette c’est un peu comme privé un oiseau de ses ailes…De quoi on t’il donc peur ? Qu’on se balance des sorts à la figure ? Franchement stupide hein…Quoi que…Je me rapproche de Lindsay tandis qu’Allen se fait confisquer son ..Non MON paquet de cigarette.
C’est l’heure du départ, nous mettons tous nos mains sur le portoloin qui nous emmène vers une destination inconnue. Je retiens mon souffle, je déteste cette sensation. Je me sens extirper du château, je vois tout tourner autour de moi…Et puis cette arrivée plus ou moins brutale. A peine avons-nous touché le sol que je me sens mal. Je lève les yeux, je ne reconnais pas l’endroit. J’entend Will pas très loin demander a James ou l’on est…Katy a son tour demande ou on est…moi la question que je me pose c’est pourquoi d’un cou j’ai terriblement froid. Je sens mon corps qui tremble malgré mes efforts pour me contrôler. Je me rapproche un peu de Lindsay, tout en essayant de comprendre…

-C’est quoi ce bordel ?

Je viens de m’adresser a Lin en chuchotant…je déteste ne pas comprendre…ne pas savoir…Et surtout je déteste cette sensation qui me dit que les ennuies ne font que commencer.

Encore une punition. Je devrais y être habitué depuis 6 ans que je les accumule les une après les autres. J’en ai passé des heures à nettoyer les fonds de chaudrons, à lustrer la salle des trophées et à récurer les toilettes de Mimi. Sans parler de la fois ou j’ai dut m’amuser à trier toute les fiches relatant les punitions de tous les élèves ayant traversé l’histoire de Poudlard. Mais là, ce n’est pas tout à fait la même chose. Déjà ma punition je l’ai pas reçu des mains directe d’un prof, elle m’est arrivé par hiboux, et ensuite et bah, je sais même pas exactement de quoi il s’agit. Sur la lettre y’avait juste indiqué que parce que j’avais encore fait une connerie j’étais invité à me rendre dans le hall pour me rendre sur les lieux ou devrait avoir lieux ma punition. Bon déjà je sais que ça va pas se passer a Poudlard c’est déjà un bon début. Pis, au vue de la lettre, ce n’est pas du n’importe quoi là, je ne vais pas faire ma punition en compagnie d’un concierge bougon ou bien d’un fantôme chouinard, non, là cette fois c’est avec le directeur, le professeur Ruiz et le ministre de la magie que je vais devoir composer. D’ailleurs au début quant j’avais lus la lettre j’avais crue a un canular, jusqu’à ce que j’apprenne que je n’étais pas le seul gryffondor à être de la partie. Sébastien, mon fournisseur officiel de cidre, Valentin pourtant plutôt discret et même ma sœur avait reçu cette convocation. Comme moi, ils savaient tous plus ou moins pourquoi ils étaient en retenue mais aucun ne comprenaient ce que le ministre venait faire dans cette histoire. Pour qu’il se dérange il fallait vraiment que ce soit un truc hors du commun…Peut être qu’on allait nous emmener visiter le monde des moldus ? Heu…mouai enfin ça ce serait plus une punition pour des serpy parce que nous chez les rouges, on connait tous de prés ou de loin ce monde là, et le visiter sa serait plus un truc sympa qu’une punition..Donc bon…autant dire que je me fais pas trop d’illusion là-dessus.

Y’a un autre truc qui me chagrine c’est que je sais pas exactement laquelle de mes conneries me vaut cette retenue hors du commun, même si la présence d’Unless me laisse à penser que c’est a lui que je dois ça. J’aurais peut être dut le ménager un peu lors de notre dernière rencontre. Enfin bref, je vais pas me bouffer le moral pour ça, on verra bien se qu’il arrivera le moment venu. Et justement, le moment et bah il est là. C’est pas que, mais comme d’habitude je suis un peu en retard. Oh, j’ai encore du temps devant moi pour me rendre au hall, non si je dis que je suis en retard c’est surtout parce que si je veux être a l’heure au hall il va falloir que je renonce a mon long déjeuné. Mais quant faut y aller, faut y allé, et je veux pas être le denier arrivé. J’enfourne donc un croissant dans ma bouche et je m’éclipse de la grande salle non sans avoir envoyé un sourire discret à Eloïse.

Les porte de la grande salle s’ouvre et me laisser passé. Dans le hall, y’a déjà bien du monde. Oh, surprise voilà que y’a William aussi…je sais pas pourquoi, mais je suis même pas étonné. Une punition ou Will serait pas convier sa serait pas normal. Je le rejoints avec le sourire même si sincèrement sa me gonfle de devoir passé un dimanche avec le dirlo, une prof et le ministre. Ils se rendent pas compte eux, mais élève c’est tout un métier ! Et bouffé ainsi le dimanche d’une bande d’élèves c’est vraiment pas humain…Enfin, voyons le bon coté des choses, je serai pas seul puisque Will et ma sœur sont là….D’ailleurs faudra que je pense à demander a Lily se qu’elle a fait pour mériter une punition égale a la mienne. Mon regard fait le tour des gens présents, y’a déjà là les rouges qui avaient reçu leur lettre en même temps que moi, Jimmi le Serdy a qui j’ai vaguement parlé le soir de la fête, une serpy que je ne connais pas-ce qui est pas étonnant-Et….ha, merdouille, ce regard noire c’est celui de Winster ! En même temps quant j’ai vue Will, j’aurais bien dut penser qu’elle ne serait pas loin. Quant l’un est collé l’autre est jamais loin. Et en plus elle est pas seule, elle est avec son inséparable amie Andrews, youhou, je sens que sa va être une sacré journée. Bon, évitons de les regarder de trop, elles pourraient encore y voir une quelconque agression. J’aperçois également une autre Serdaigle que je n’ai jamais vue, la pouffsoufle, Jun, que j’ai déjà rencontré et à qui je fais un sourire.
Personne ne semble avoir envie de discuter. Le professeur Ruiz nous supprime nos baguettes. Les serpy ne sont pas tellement content, Will proteste aussi et moi-même je peux pas empêcher de dire

-Hey, mais on nous rabat les oreilles avec le fait que faut jamais se séparer de sa baguette et vous nous les enlevez…et on fait comment si on en a besoin ?

En même temps pourquoi on en aurait besoin ? Tout le monde sait que les punitions se font toujours sans baguette. On est tous regroupé autour d’un potoloin. Direction ? Case mystère. Chacun pose sa main dessus, et c’est partie, en avant pour le grand saut. Je déteste ces trucs, chaque fois l’atterrissage est douloureux. J’ai jamais été doué pour ces trucs. Le voyage dur a peine le temps de réaliser qu’on a quitté le château. Le paysage est devenu flou, je me suis senti comme aspirer dans un tourbillon invisible et puis plus rien. C’est fini, on est arrivé à destination. J’ouvre les yeux que j’avais fermé pour contenir l’envie de vomir que me refile chaque fois ces voyages. Je sais pas ou on est mais y’a une chose dont je suis sure c’est que ça, c’est plus Poudlard.

Il fait froid, y’a un brouillard humide qui nous enveloppe. Je frissonne légèrement. Mon sourire se fane. Moi d’ordinaire toujours plein de vie, j’ai plus envie de rire, de sourire. Je me sens soudainement très malheureux, comme ci un gros cou de déprime venait de me frapper. J’entends Will qui murmure a mes cotés. La serpentarde que je ne connais pas se montre moins discrète et pose directement la question que tout le monde doit être en train de se poser. « C’est quoi ici »…oui c’est quoi ? En tout les cas, on est apparemment pas partie pour une expédition ni au pole sud ni au pays des merveilles. J’aperçois Winster qui se penche vers Andrews pour lui murmurer quelque chose. A mon tour je me tourne vers Will pour lui répondre

-Je sais pas trop pourquoi je suis ici, ils ont pas précisé, juste que c’était une punition. Mais je pense que c’est à cause de mon petit dépassage de bornes avec Unless et toi ? Encore une dispute avec Winster ? Je pense pas qu’ils veuillent juste nous fiche la trouille...le ministre de la magie se serait pas déplacé juste pour fiche la trouille a une bande de gamin. Nan, je pense que c’est un truc vraiment plus sérieux, mais je sais pas trop quoi. En tout cas ça me dis rien qui vaille. Aucune idée, je suis jamais venu ici..Mais tu vois c’est pas le genre d’endroit ou j’aurais envie de passer des vacances…

Je me rends alors compte que Will frissonne. C’est bien de lui de partir sans pull, ni cape, ni rien. Heureusement que moi je suis un peu plus prévoyant. Sans un mot je dégrafe ma cape, enlève mon pull et lui refile. Sans attendre je remets aussi sec ma cape.

-Enfile ça, déjà que l’ambiance est morbide, va pas nous choper la mort.

Le parchemin se froisse légèrement dans mes mains. Autant dire qu’il m’avait été remis en main propre par Sand. Voilà souvent les dangers d’être la fille adoptive du directeur. Mon père m’avait ensuite laissé seule, histoire de découvrir le motif de ma colle. Car j’étais sûr que s’en était une.
…
L’experlliamus lancé sur un élève ? Ah oui. Pour ma défense, il n’avait pas à être sur mon chemin cet imbécile. Dommage pour lui, l’escalier se trouvait juste derrière. Cela avait fait un beau boucan. Et lui s’était retrouvé avec le bras cassé. Mais sous ce motif, je soupçonnais autre chose. Sand ne m’avait pas puni juste pour ça. La bataille dans le bar à coup sûr. Bref, après avoir pris connaissance de l’heure de la colle et du lieu, le pauvre morceau de papier s’était retrouvé déchiré et jeté dans la poubelle.
Damned.

Le dimanche matin, je suis vivement secouée par mon cher père. Quitter mon lit fut plus difficile que je ne pensais. Je n’adresse aucun mot à Sand, trop sur les nerfs, persuader que si je lui parlais, je l’insulterai. Autant éviter. Je compris bien vite qu’en plus d’aller à la colle, Sand allait m’accompagner jusqu’au bout. Génial. Comme un gosse qu’on doit surveiller. Arriver en même temps que lui me paraissait impossible. Je traîne des pieds sur le chemin, lui laissant prendre de l’avance. Histoire qu’il arrive avant moi. Je gagne 5 petites minutes. Pas grand-chose, mais c’est toujours ça.
Mes pas résonnent dans le hall. Plusieurs élèves sont déjà présents. Je me fonds dans la masse, attendant les instructions. Les bras croisés, je regarde le portoloin. Là je le sens mal. Pourquoi utiliser un tel instrument magique ? Non. Cela ne va pas être une promenade de santé. J’en suis persuadée. Pas de salle dans laquelle on reste cloîtré, pas de ballade dans la Forêt Interdite. Je me retiens de poser la question « Où est ce qu’on va ? ». Cela ne servirait à rien puisqu’il n’y aura pas de réponse en retour. Je relève le regard pour observer les élèves. Il y a certaines têtes que je connais. De vue juste. Je me rends compte que je suis réellement associable. Enfin bref.
Le professeur Ruiz nous démunis de nos baguettes. Hey attendez ! Non !

- Attendez ce sont NOS baguettes !

Ma voix sifflante claque dans l’air mais elle n’a pas grand effet. Mon énervement ne fait que grandir. A contrecoeur, je donne ma baguette. Une grimace barre mon visage. Une arme en moins pour me défendre. De toute façon, nous n’avons pas notre mot à dire. J’en connais un certain rayon sur les colles. Je pousse un nouveau soupir, exaspérée par ce mystère que je juge inutile.
L’ordre est enfin prononcé. J’esquisse une moue rageuse, hésitant à faire demi tour, mais je me résigne à poser un doigt sur le portoloin avec les autres. Immédiatement le hall se met à tourner, et le paysage change. Ce n’est plus Poudlard.
Plus du tout.
Une vague fumée s’échappe de mes lèvres entrouvertes tant il fait froid ici. Mon cœur tambourine lourdement dans ma cage thoracique tandis que ma respiration se fait plus difficile. Sans m’en rendre compte, je recule d’un pas. Pour aller où de toute façon ? Mon regard cherche fiévreusement mon père. J’espère que je me trompe sur notre destination. Mais pourtant…

- Azkaban…

Un simple murmure. Ce froid n’est pas normal. J’ai étudié les détraqueurs. J’ai déjà fait des recherches sur ce lieu sordide. Mes mains se resserrent sur le haut de ma cape, que j’avais par chance prise avant de partir. Tout mon aplomb a disparu. Je suis tout simplement terrorisée. Les mots se bloquent dans ma gorge. Aucun son ne sort.
Les détraqueurs vous font oublier le bonheur et revivre les pires instants de votre vie.
Les pires instants de ma vie…

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