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 Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace

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Angélique Stansfort
Âme égarée dans l'abysse.
Angélique Stansfort

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Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace Vide
MessageSujet: Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace   Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace EmptyDim 19 Juin - 23:45

    Le soleil fait toujours la même tournée. Il se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. C'est un éternel mouvement, et ce mouvement ne change pas. Enfin techniquement c'est la terre qui tourne sur elle même et qui tourne toujours dans le même sens. Elle ne s'amuse pas à faire des demi-tours. Elle reste toujours dans le même sens... Il en est de même avec la mer, elle passe de marée haute à marée basse, c'est toujours la même chose... Et puis la lune n'est pas une exception, elle est pleine, rétrécit jusqu'à ne plus être visible puis se remplit à nouveau pour finir à son point de départ : c'est à dire pleine. Mais ça aussi c'est une conséquence naturelle, une conséquence du mouvement terrestre. Et l'amour? En est-il de même pour l'amour? Je me le demande... Je me demande franchement si la circularité de l'amour est explicable par le même phénomène... J'espère que ça n'est pas le cas, sinon je risque de me retrouver à chaque fois dans le même cas. Quoique je ne recommencerais jamais la même connerie... Je ne refuserais plus jamais une demande en disant que je n'aime pas assez la personne... C'était le plus gros mensonge de ma vie, et ce mensonge m'a anéantie; bien que je me reconstruise peu à peu, je ne vais toujours pas super bien. Une seule personne est parvenue à me faire rire jusqu'à aujourd'hui, et beaucoup d'autres ont réussi à m'enfoncer... Des Pouffsoufle qui ont su que j'avais refusé la demande en mariage du magnifique concierge me lancent des pics dès que je les croise. Elles ne savent rien de moi, elles ne savent rien de lui, mais pourtant elles se le permettent et c'est une chose que je ne comprendrais jamais. Mais je ne peux rien leur répondre, parce que je ne parviens toujours pas à en parler. Je ne parle qu'à James. En même temps je ne vais plus en cours, je ne suis jamais à la grande salle et je vais toujours partout toute seule sans prêter attention à ce que les autres me disent.

    C'est allongée dans mon lit que je pense à tout ça, à la simplicité de la vie et à la complexité des sentiments. Pourquoi dans l'amour faut-il toujours souffrir..? Pourquoi l'être humain est-il par définition désespéré et malheureux? Je ne saurais pas l'expliquer. Tout ce que je sais, c'est que moi je plonge d'une dépression dans une autre à cause de cette vie trop complexe pour moi. Les évènements me dépassent, je perd le courage et je n'essaie même plus de remonter la pente. J'ai commencé à abandonner tout depuis que mes parents m'ont déshéritée... Mon père ne m'a jamais aimé de toute manière, il voulait un fils et après que maman soit tombée enceinte il a eu un accident et est devenu stérile. Le fait que je sois une fille lui est toujours resté en travers de la gorge... Surtout parce que j'avais un jumeau et que celui-ci est mort pendant l'accouchement. Monsieur a toujours dit que c'était de ma faute, que c'était moi qui aurait du mourir et pas mon frère... Et puis papa est devenu alcoolique. C'est très joyeux tout ça, je me demande franchement ce que j'ai fait pour mériter tout ça. Ce n'est pas comme si j'avais tué mon frère, c'est juste que je me suis développée plus vite et que lui... Et bien lui il n'a pas eu cette chance. Lui il n'était pas en position pour naître, et lui il avait moins de place pour se développer. Je n'ai pas fait exprès, mon père ne peut pas me blâmer. Et je reste son enfant, le seul enfant qu'il pourra jamais avoir, sa chair et ses os, mais ça, ça ne lui importe rien...

    Enfin entre temps j'en ai marre de penser à tout ça, tout plein de sentiments refont surface et je ne me sens pas à mon aise. Il faut que je sorte, que je me dégourdisse les jambes, et que j'aille prendre l'air. Je quitte donc le canapé confortable de la salle commune pour me rendre dans mon dortoir. J'enlève les vêtements que je portais pour enfiler mon mini-short noir de sport ainsi que mon débardeur blanc. C'est un peu moulant, ça ne tient pas bien chaud, mais ça fera l'affaire. Je m'assoeis alors sur le rebord de mon lit et enfile mes baskets, elles sont blanches et noires et ne me font pas des pieds énormes. Je me place alors devant une glace et regarde mon corps... J'ai les jambes toutes fines... Bon ce n'est pas exagéré, mais elles sont vraiment trop maigres... Heureusement qu'elles sont plutôt musclée, sinon il n'en resterait rien. Il faudrait que j'y fasse quelque chose mais je n'y arrive pas. Mon visage a minci aussi, mais mes cheveux ont repris de leur éclat, ils brillent et sont plutôt jolis. Ils masquent le fait que mon visage est trop fin... J'ai des petits bras,
    ce n'est pas si joli à voir.. Du moins c'est mon avis. Je finis par hausser les épaules et quitter le dortoir en rêvassant. J'arrive dehors en un rien de temps et me mets à courir. Il a plu un peu cette nuit, et le sol est mouillé, même glissant par endroits. Je n'y prête pas une bien grande attention et cours, plus rien autour de moi n'importe, seules mes jambes qui fournissent un effort et mes pieds qui martèlent le sol. Il y a un léger vent qui fait voler mes cheveux... Je descends vers le lac, le longe pendant un moment puis remonte vers le parc où je cours encore pendant un bon moment. Au bout d'un peu plus de trois quarts d'heure il me semble, je me décide à retourner au château, histoire de me forcer à manger quelque chose après avoir pris une douche, mais sans savoir réellement pourquoi, je trébuche, glisse et m'étale par terre.. Il ne manquait plus que ça... Le sol est boueux, mes vêtements sont à présent verts et marron, j'essaie de me lever mais n'y parviens pas à cause d'une douleur dans ma cheville... Je regarde ma cheville, puis le reste de ma jambe... En tombant je me suis écorchée à cause de quelques cailloux qui n'étaient pas sensés être là...
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Jace Jackson

Jace Jackson

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Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace Vide
MessageSujet: Re: Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace   Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace EmptyMar 21 Juin - 19:16

    Ma respiration devenait irrégulière, mes jambes étaient lourdes. Voilà deux heures que je courrais, je m'étais levé avant l'aube pour aller courir. J'avais tout d'abord fait une heure quinze de footing sous la pluie qui s'était maintenant arrêté et voilà 42 minutes que je faisais des fractionnés. Les fractionnés... Entrainement que j'aimais le moins, cela consistait à courir pendant trois quarts d'heure en changeant de rythme à chaque minute. Une minute lente pour la récupération et une minute rapide. Je devais travailler sur ma filière anaérobie lactique, c'est ce qui m'avait fait défaut lors du match contre Melbourne, au bout de 80 minutes de jeu, j'avais manqué d'explosivité, de vitesse. Ça nous avait coûté la victoire. Je devais être plus résistant dans l'effort.

    Soudain, la pierre se mit à brûler dans ma main, je devais accélérer pendant une minute. Serrant les dents, j'agrandis mes foulées. Chaque muscle de mon corps me torturais. Mes yeux eux même avaient du mal à rester ouvert alors que ma respiration n'était plus qu'un grognement irégulié. Je devais me battre, me rappeler pour quelle raison j'étais venu courir ce matin. Oh non pas simplement pour m'entraîner mais pour me libérer. Peut être trouverez vous ça paradoxal, mais j'étais parti courir justement pour vaincre ma vie. Ma vie d'entrainement que je ne supportais plus. Depuis toujours ma vie n'avait été que sur les stades et dans les livres. Je ne voulais plus m’entraîner, mais je ne pouvais pas décevoir mon père. Pas après dix huit ans de travail. C'était donc le compromis que j'avais trouvé, vaincre les entraînements, aussi dur soient ils, je devait y résister, les battre. Gagner. Gagner grâce à la rage qui quand mon corps ne le pouvait plus me permettait d'avancer. Je finirais par m'autodétruire, je le sais. Mais c'est ce que j'avais trouvé de plus supportable pour ma vie. Ainsi mon père était heureux et moi... Moi j'avais ma "petite victoire" hebdomadaire sur cet entrainement qui m'emprisonnait... Je me contentais de cela...

    La pierre refroidit. Je ralentis, j'avais une petite minute pour souffler un peu. Enfin je devais tout de même continuer d'avancer. Il ne me restait plus qu'une minute d’accélération après quoi je pourrais m'allonger dans cette boue. Oui, cela peut vous sembler étrange, mais après deux heures de course, dont une sous la pluie, il est agréable de s'allonger sur la terre légèrement humide et fraîche. Quoi qu'il en soit, la douche serait agréable.

    C'était déjà terminé, la pierre brûlait à nouveau. Il ne restait plus qu'une minute d’accélération. Cet ultime effort. Je ne devais pas craquer, pas maintenant. Au cours de la minute de repos, aucun de mes muscles ne s'était relâché. Mes dents étaient restées serrées. Mon rythme cardiaque devait frôler les 190, j'étais en danger, je le savais. Mais je devais finir.

    *J'y arriverais !*

    Chaque pas était difficile à faire. Bientôt je ne sentais plus rien, j'avais passé le mur. Ce n'était plus mes jambes qui me portaient mais mon coeur. Les secondes défilaient lentement dans ma tête.
    Enfin, la pierre refroidit. Je voulais sourire mais même mon visage était trop tendu pour cela, mes jambes me quittèrent, je m'écroulai.

    *J'ai réussi.*

    J'aurais voulu rester ainsi, immobile durant des heures, mais je devais m'étirer... Lorsque que j'eu la force de me lever je le fis et m'étira pendant une dizaine de minutes après quoi je me rallongeai.

    Le soleil s'était levé, je n'en avait même pas pris conscience durant ma course. Quelques oiseaux survolaient le parc. Malgré la pluie qu'il y avait eu tantôt, une belle journée s'annonçait. Je pris soudain conscience du parc. Je n'était pas allongé dans la boue du stade de Brisbane. J'étais au beau milieu d'un paysage féerique. Je n'avais pas remarqué en arrivant la veille au soir l'immensité de ce château qui était à présent ma maison, ses innombrables tours. De l’extérieur, je ne saurais dire quelles parties du château j'ai visité dans la soirée. Qu'importe, je me promis de vagabonder dans les couloirs plus tard dans la journée. Dans mon dos il y avait un lac, je ne l'avais pas vu la veille en arrivant. Sur ma gauche j'apercevais au loin de grandes serres cachant une forêt. Enfin, à ma droite, une fille courrait.

    Elle portait un débardeur blanc ainsi qu'un mini short noir. Ses longs cheveux châtains clairs virevoltaient dans son dos au rythme de ses foulées. On aurait dit un ange. C'est alors que je fis une critique de ma propre tenue. Mon short blanc était à présent d'une couleur douteuse entre le marron et le vert. Comme haut, j'avais une simple veste à capuche anthracite qui était à moitié ouverte. Quand à mes cheveux dont je prenais tant soins ils devaient vaguement ressembler à une méduse noire qui aurait échoué sur mon crâne. Je détestais avoir les cheveux mouillés, c'est ce qui me plaisait le moins au surf...

    Soudain, alors que je regardais le ciel j'entendis un bruit "que je ne décrirais pas pour le bien des lecteurs" suivi d'un petit cri. Sans regarder, je compris que l'ange avait chuté. Ma contemplation du ciel reprit. Il n'y avait que peu de vent, les nuages bougeaient lentement. Un bruit parasite gênait cependant ma réflexion hautement intellectuelle... Des soupirs... Elle ne s'était manifestement pas relevé et n'y arrivait pas. Peut être était elle blessé...

    Un doute me traversa. Devais-je l'aider ? Elle semblait avoir plus ou moins mon âge. C'était probablement une concurrente sur le plan scolaire. Mais bon, ne suis-je pas venu ici pour devenir sociable ? A contre coeur, je me mis debout. J'avais récupéré, je me sentais léger. Combien de temps étais-je resté allongé ? Ce n'était pas important. L'ange semblait surpris de mon arrivée. Ne m'avait elle pas vu ?
    Silencieux, je regardais ses jambes. Mon premier constat fus que sa cheville était tordue, qu'effectivement elle n'était surement pas apte à se relever. Mon second constat fus que son genoux était écorché. Rien de bien méchant, ça ne changera pas sa vie. Enfin, mon troisième et dernier constat : elle était magnifique.

    Toujours muet, je me dirigeais en direction de sa cheville avant de sortir ma baguette. Hésitant, j'ouvris le dialogue.

    - Tu ne sais pas courir. Il faut que tu agrandisses tes foulées, que tu lèves plus tes genoux. Tu cours comme toutes les moldues qui courent sans rien savoir, n'ayant comme seul objectif de perdre du poids... Et vu ta carrure je doute que tu coures pour cette raison... C'est dangereux de courir sans technique dans des pentes avec le sol glissant.

    Je soupirais. Ne sachant pas trop si ma réplique précédente avait bien été choisie.

    -Tu veux que je soigne ça ? ajoutais-je immédiatement avec un sourire gêné.
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Angélique Stansfort
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MessageSujet: Re: Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace   Run run run away, lost lost lost my mind... ~ Jace EmptyMer 29 Juin - 13:10

    J'ai couru et je me suis cassée la figure. Il n'y a vraiment que moi pour faire ça. C'est vraiment désespérant de n'arriver à rien. Je n'ai pas su garder le premier homme que j'ai aimé, je n'ai pas su tomber amoureuse une seconde fois, je n'ai pas su rester en bons termes avec ma famile, je n'ai même pas su rester debout aujourd'hui. Je ne comprends même pas pourquoi Steven n'a pas voulu m'écouter, pourquoi il a été déterminé à ne pas m'écouter et à m'oublier... Je ne sais pas pourquoi je ne me suis jamais intéressée à quelqu'un d'autre, pourquoi -jusqu'à aujourd'hui- je n'ai jamais su l'oublier... Pourquoi mon père n'a-t-il jamais su m'aimer? Qu'est-ce que j'ai fait de mal dans ma vie? Je me poserais certainement éternellement la question, sauf que je n'aurais jamais de réponse. Tout ça doit être enfoui quelque part dans mon inconscient, moi seule ai la réponse, sauf que je ne parviens pas à la trouver. Je ne devrais pas constamment m'interroger sur ce qui s'est passé et essayer de me tourner vers le futur. Après tout, c'est le futur qui m'offre des possibilités non? Je suis certaine que ce n'est pas en restant vivre dans le passé que j'irais de l'avant. Je ne peux pas avancer, progresser et aller mieux dans ma vie si je ne cesse de réfléchir à ce que j'ai vécu et ne vis pas au présent. Depuis déjà un bon bout de temps, je pense à tout ça.

    Enfin bon, entre temps, je me suis rendue compte que courir ça n'était pas la solution pour oublier. Certes ça fait du bien, jusqu'à ce qu'on se casse la figure. Je ne suis vraiment pas douée, je suis là maintenant, en plein milieu du parc, assise sur l'herbe, en train de regarder ma cheville... Je ne peux m'empêcher de lacher un soupir... J'ai mal. Ce n'est vraiment pas une agréable sensation, j'espère ne pas m'être foulée la cheville, je n'ai vraiment pas envie de boîter jusqu'à l'infirmerie pour faire soigner ça... ça m'embêterait plus qu'autre chose. Alors que je réfléchis à que faire de cette foutue cheville, quelqu'un s'approche de moi. Je ne sais pas qui c'est, je ne sais pas qui il est, je ne sais pas dans quelle maison il est, tout ce que je sais, c'est qu'il n'a pas l'air d'être comme les autres... Il m'intrigue.

    - Tu ne sais pas courir. Il faut que tu agrandisses tes foulées, que tu lèves plus tes genoux. Tu cours comme toutes les moldues qui courent sans rien savoir, n'ayant comme seul objectif de perdre du poids... Et vu ta carrure je doute que tu coures pour cette raison... C'est dangereux de courir sans technique dans des pentes avec le sol glissant.

    Aussitôt ces paroles prononcées, mon visage se refroidit, je souris beaucoup moins tout à coup. J'ai envie de me lever, de lui tourner le dos et de m'en aller demander de l'aide à quelqu'un d'autre. Je me demande franchement comment il fait pour être aussi désagréable. Je sais très bien que je ne sais pas courir, que je n'ai pas une bonne technique. Mais je ne suis pas là pour améliorer ma technique, je ne suis pas là pour perdre des kilos, je suis juste là pour me changer les idées. Et le fait qu'il soit désagréable comme ça commence à me mettre légèrement en colère. Je n'ai jamais vu quelqu'un me parler comme ça. Et je n'ai même pas envie d'écouter ses conseils. Qui a dit que je voulais en faire mon métier? Qui a dit que je voulais courir des marathons? Qui a dit que je voulais passer à la télé moldue, que je voulais être une sportive de haut niveau? Personne, je n'en serais pas capable. Je n'ai plus assez de graisse pour nourrir mon corps, je n'ai plus assez de graisse pour me forger des muscles. Je suis vexée par ses paroles...

    -Tu veux que je soigne ça ?

    Moi qui avais baissé les yeux vers le sol, je les relève vers lui. Je ne sais pas trop si j'ai envie qu'il soigne ça, je ne sais même pas si j'ai envie de mon aide. Mais après tout il n'y a personne d'autre dans les environs si..? J'aurais bien du mal à aller à l'infirmerie seule... J'hésite, je réfléchis, je ne sais pas. C'est embêtant d'ailleurs de ne pas savoir...

    - Je te dirais bien oui, mais je ne sais pas si j'en ai vraiment envie. Si c'est pour me retrouver sans tendon ou sans os non merci.

    Je repense alors à ce qu'il a dit un peu plus tôt.. Les premières paroles qu'il m'a adressées étaient des reproches, des critiques. Je ne sais pas courir, je cours comme une moldue qui veut perdre du poids.. Il m'a d'ailleurs fait remarquer que j'étais maigre apparemment. Comme si je ne le savais pas que je n'avais rien pour nourrir mon corps. Ce qui est logique puisque j'ai arrêté pendant un bon moment de le nourrir. Rien que l'idée de manger me donne des maux de ventre. Et tout ça, c'est parce qu'il y a quelque chose qui ne cloche pas dans ma tête.

    - Et pour ce qui est de tes critiques de tout à l'heure, tu pouvais te les garder, je n'avais pas besoin de les entendre tu sais. Je le sais pertinemment que je ne sais pas courir, et tu te trompes, parce que je cours pour perdre du poids, pour perdre un poids. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais je veux m'en débarrasser, tout comme les moldues veulent éliminer leur kilos en trop. Et qui es-tu pour me faire de telles remarques..?

    Une fois de plus, j'ai su garder mon sang froid, je sais contenir mon calme. Je m'énerve rarement, même si je suis vexée, attaquée, persécutée. Je prends tout sur moi et j'évacue le jour venu. Ma colère ne s'exprime jamais en face des gens, je la garde en moi pour l'évacuer par le biais du sport ou de la magie. Mais là des tremblements ont pu se faire sentir dans ma voix, puisqu'il m'a vexée avec ses propos, et il a touché un sujet difficile. Je veux perdre ce poids superficiel qui depuis des années pèse sur mes épaules. Je veux m'en débarrasser au plus vite, je n'aime pas ça.
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