Death on two legs - Elijah -

" You suck my blood like a leech
You break the law and you preach
Screw my brain till it hurts
You’ve taken all my money
And you want more "

Il faisait bien trop chaud.
La couverture glissa sur le côté et finis par terre, les elfes avaient dû merder avec la chaudière cette nuit là. Jordan se retourna dans ses draps, une fois, deux fois… puis il ouvrit les yeux pour regarder le plafond. Il était incapable de dormir, comme si quelque chose ou quelqu’un cherchait à l’en empêcher.
Il passa une main sur son front en regard les stries que formait le bois au dessus de sa tête. Soudain un petit bout de papier plié en forme d’avion moldu passa au dessus de sa tête. Dans l’obscurité Jordan cru d’abord l’avoir inventé, mais lorsque le projectile animé magiquement repasse le jeune homme l’attrapa au vol dans un geste de reflexe assez surprenant au réveil.
Jordan se redressa, s’assit en tailleur sur son lit et déplia la feuille de papier, il prit se baguette qui traînait toujours sur sa commode et avant même de l’empoigner correctement énonça à voix basse :

~ Lumos.

Le faible rayon de lumière illumina quelques mots tracés à l’encre de chine :

« Bonsoir
Jeune Teavy qui va reprendre le rôle de son idiot et incompétent paternel, n’est ce pas mignon ?
Il est temps de faire une balade dans les ténèbres pour trouver tes nouveaux meilleurs amis. A tout de suite mon petit, tu dois payer tes dettes de sang. »

Jordan relu le papier.
Il sentit ses dents se resserrer indépendamment de sa volonté. Le dégout et la haine prirent possessions de son esprit. Il ne détestait pas son père à la manière d’Elijah et ne supportait pas de le voir insulté de la sorte, autant qu’il n’appréciait que très peu de se voir attribué des surnoms enfantin par une personne qu’il haïssait déjà.
Guidé par des sentiments peu nobles, Jordan se leva, enfila jean, t-shirt chemise et écharpe et descendit dans la salle commune, bien décidé à éclaircir tout cela même s’il en présentait le danger.
Pourtant il fit une pause dans la salle commune.
Il se doutait que si ils voulait le rencontrer c’était pour qu’il répare les fautes de son père, qu’il prenne sa place comme ils le disaient eux même. Ce que Jordan avait toujours craint venait de le rattrapé, quelqu’un d’autre venait de l’embourber dans d’insolubles problèmes.

Le jeune homme décida tout de même de faire une pause pour réfléchir. La salle commune était totalement vide. La présence du mot devait signifier qu’ils ne pouvaient accéder à l’intérieur du château eux même, ou qu’ils ne le voulaient pas. Ils devaient probablement être dehors.
Soudain Jordan fût saisit d’un étrange pressentiment. Pour se rassurer il remonta les escaliers vers les dortoirs masculins et vérifia dans celui des deuxièmes années que le lit de son petit frère était bien …
Elijah n’étais pas là où il était sensé être.
Jordan jura et quitta la salle commune en courant.
Il savait, sans savoir comment, il savait qu’ils avaient son frère.

* « Petit Teavy reprend le rôle de son paternel » *

Mr. Teavy qui souvent servait d’appât, ou qui s’infiltrait chez les ennemis pour mieux les traquer, tout du moins M. Teavy qui était toujours en première ligne à affronter les plus gros dangers.

La porte du hall se ferma d’elle-même derrière l’étudiant qui n’avait rien à faire là. La fraicheur du parc lui brûlait la peau, la fraîcheur d’hiver se faisait d’autant plus ressentir qu’on était en pleine nuit. Les marques de ses chaussures s’imprimaient sur la fine couche de neige qu’il foulait.
Un mélange de sentiment tournoyait dans sa tête, allant de la colère à l’inquiétude fraternel la plus banale. Il craignait, mais pas pour lui.
Après avoir dépassé le saule cogneur ses pas se transformèrent. Sans réellement s’en rendre compte Jordan venait de quitter sa forme humanoïde si lente pour continuer sa course sous la foulé puissante d’un jaguar couleur de jais.

Il courait aussi vite que lui permettait sa forme féline et finis par atteindre le portail du château en quelques foulées. Il savait instinctivement que c’était par là qu’il devait aller. La pensée que quelqu’un guidait probablement ses pas l’agaçait au plus haut point mais il voulait avant tout retrouver son frère.

Ses déplacements félins se faisaient sans bruit, il bondissait à travers la végétation sur le bord du chemin menant à pré-au-lard.
Il croisa une couple qui faisait une « pause » derrière un buisson, à l’entrée de pré-au-lard un vieillard saoul respirait fortement et semblait dormir. Plus loin deux types échangeaient des paroles à voix basse.
Jordan ignora toutes ces personnes qui n’étaient que des figurantes pour lui ce soir là.
Il s’élança avec toute la discrétion de sa forme féline vers la cabane hurlante, mais il la dépassa aussi, suivant un virage parfaitement contrôlé il continua sa course en s’engageant dans les champs qui bordait le village sorcier, plus la nature devenait sauvage plus il ralentissait. Il savait qu’il approchait.
Il finit par s’arrêter à une distance raisonnable d’un groupe de gens qu’il pouvait entendre discuter plus bas.

- Eh bien ?
- Je ne comprends pas, j’arrive beaucoup moins bien à capter son esprit, comme s’il y avait des interférences, comme s’il n’avait plus de pensées cohérentes. Mais je peux toujours le guider vers ici.
- Il à peut-être érigé des défenses mentales ?
- Dans ce cas elles sont bien faibles.
- Où alors il est animagi ?
- Ne raconte pas n’importe quoi Baltus, à son âge ? Stupide nain. Et puis laissez lui le temps d’arriver, il est à Poudlard je vous rappelle.

Jordan quitta « Baltus » des yeux pour observer les autres acteurs présent. Tout ce qu’il voulait c’était retrouver son frangin, après il se manifesterait… ou pas, tout dépendait de la situation.

Elijah tourna la tête, deux filles venaient de le héler et lui souriaient, il répondit par un rictus, elles n'étaient pas laides mais les filles à de rares exceptions près ne servaient pas à grand chose à part pouffer de rire et parler parfois d'une voix hystérique et aigüe, s'il pouvait éviter d'en avoir une dans ses pattes à tout instant de la journée, il le ferait. Sortir avec une fille ne l'avait jamais vraiment botter sauf que là, c'était différent, elle s'appelait Jane, rien d'extraordinaire mais elle savait garder son sérieux et était étonnamment très bonne en cours surtout lorsqu'il s'agissait de travaux pratique. Elijah ne se fit pas prier très longtemps et congédia un de ses camarades pour se diriger vers l'admirable Jane.
Lorsqu'il arriva à son niveau, il ne parlèrent pas, elle sourit et commença à marcher vers le château, sa stupide amie Caroline marchait à une cinquantaine de pas devant eux et Elijah trouva rapidement un sujet de conversation peu intéressant, les cours, le temps, la nuit qui tombe, la faim, il lui proposa de manger avec lui bien qu'il sache pertinemment que la proposition était stupide, à cette heure-là, on s'assoit là où il y a de la place et si possible pas à coté de ceux que l'on n'aime pas mais le choix des places n'est pas bien divers aux heures de pointe. Jane lui pris la main lorsqu'Elijah entendit quelqu'un l'appeler.

- Elijah Teavy, j'aimerais vous parler.

Le garçon lâcha instantanément la main de son amis pour se tourner vers un prof, un prof qu'il ne connaissait que de vu ; celui-ci le regarda avec intérêt et lui fit signe de la main. Il n'avait vraisemblablement pas d'autres choix possible que de la suivre. Jane le poussa et lui murmura qu'elle l'attendrait dans le hall d'entrée.
Ignorant le bruit de son estomac, Elijah s'avança vers l'homme qui lui sourit. Elijah frissonna et se flagella lui-même par l'esprit, pourquoi craignait-il quelque chose, soit ne pas savoir pourquoi ce professeur inconnu l'appelait n'était pas forcément rassurant, le soleil couché et l'absence de bruit non plus, il n'avait toutefois pas de quoi avoir peur.
Le professeur marcha en silence.

- En quoi puis-je vous aider professeur ?

Elijah entendit l'homme ricaner et se parler à lui-même sans pour autant comprendre les paroles.

- Professeur pourquoi aller aussi loin ?
- J'ai besoin d'un whisky pur feu, alors on va à Pré-Au-Lard.
- Je n'ai pas le droit de sortir de l'en...
- ...ceinte du château, je sais mais là, c'est important alors tu vas me suivre, tu sais, tu es différent des autres jeunes de ton âge.

Elijah sourit et hocha la tête, ça il le savait bien qu'il était différent. L'homme n'était sans doute pas stupide pour s'en rendre compte, non, il comprenait quelle était sa vraie valeur alors que les autres ne le voulaient pas le voir. Ils marchèrent en silence alors que l'homme semblait réfléchir à quelque chose d'important. Une certaine excitation bouillonna dans le cerveau d'Elijah, il ne savait pas ce qu'il se passait mais il était certain que ce soir serait important dans sa vie, il en était convaincu.

- Monsieur, votre visage...

Le village de Pré-Au-Lard était déjà en vue lorsqu'Elijah s'arrêta pour mieux regarder le visage, il se déformait étrangement.

- Stupefix.

Elijah se réveilla avec un violent mal de tête, il garda les yeux fermés, comment avait-il pu être aussi stupide ? Comment avait-il pu être aveuglé par quelque compliments. Le jeune garçon serra les dent et se calma pour garder une respiration calme et mesurée. Son corps était
étroitement serré à un tronc d'arbre.
Sa jambe droite et son épaule gauche ne lui avait jamais autant fait mal à croire que les hommes s'était amuser à lui cisailler les muscles ou à lui casser les os. Elijah se demande même s'il était dans la capacité de marcher... impossible de courir en tout cas, de toute façon, les cordes qui lui cisaillaient le torse le dissuadait de toute résistance. Ignorant ses maux, Elijah essaya de se concentrer sur les voix qu'il entendaient. Les hommes devaient être proche.

- Eh bien ?
- Je ne comprends pas, j’arrive beaucoup moins bien à capter son esprit, comme s’il y avait des interférences, comme s’il n’avait plus de pensées cohérentes. Mais je peux toujours le guider vers ici.
- Il à peut-être érigé des défenses mentales ?
- Dans ce cas elles sont bien faibles.
- Où alors il est animagi ?
- Ne raconte pas n’importe quoi Baltus, à son âge ? Stupide nain. Et puis laissez lui le temps d’arriver, il est à Poudlard je vous rappelle.

De qui pouvait-il parler ? Elijah ne chercha pas longtemps, si ses hommes l'avait pris lui, il pouvait bien s'agir de son frère, qui à Poudlard pouvait se soucier de sa vie ou de son absence ? Et s'il avait mené la vie de son frère à la mort ? Ou... Mais pourquoi eux ? Pourquoi les Teavy ? Pourquoi lui ? Pourquoi ?

- Le gosse s'est réveillé et visiblement il se pose des question.

L'homme ricana légèrement et Elijah ouvrit les yeux, il ne servait plus à rien. Il y avait cinq hommes et un chien, savoir si celui-ci était un animagus ou un juste un clébard, c'était autre chose... juste un chien sans doute. Le jeune garçon déglutit alors que les regards de hommes se posèrent sur lui, leur visage s'animèrent et il put voir des sourire comme si Elijah était leur cadeau de Noel, celui qu'ils attendaient comme le messie.
L'un des hommes ne lui était pas inconnu... non, il l'avait déjà vu, furtivement avec... avec son père. La haine qu'il avait pour son père se renforça instantanément puis retomba lorsqu'il songea que si ses hommes cherchait Jordan c'est que leur père était peut-être mort ou dans l'impossibilité de régler ses dettes.
Leur père a toujours été dans l'impossibilité de régler ses dettes. Lâche.
Non, Elijah ne serait pas aussi lâche que son père. Le jeune garçon fronça les sourcils et essaya de réfléchir, impossible avec cet homme qui lisaient chacune de ses pensées et les répétait aux autres.

- Haha, le gosse commence à comprendre. Il se prend pour un petit héro, c'est assez drôle... tout marche à merveille le grand fr...
- ... NOOOOOOOOOOOON, Jordan barre-toi !

Elijah regretta instantanément son acte de bravoure totalement insensé et sans aucun doute inutile lorsque le plus gras des hommes pointa sa baguette droit vers lui. Un craquement dans le silence, Elijah ne put réprimer un cri d'horreur lorsqu'il sentit son auriculaire droit se tordre.

- Ennio tu n'aurais pas du...
- Ce n'était que son auriculaire, à douze ans on cri pour pas grand chose.

Ennio ria et ajouta froidement.

- La prochaine fois ce sera... non, je ne sais pas encore, il y a tellement d'os dans le corps !

Cette fois-ci quatre rièrent.

- Le gosse s'est réveillé et visiblement il se pose des questions.

Instantanément le regard fauve de Jordan bascula vers le visage de celui qui avait parlé. L’homme en question regardait un endroit que le point de vu de Jordan ne lui permettait pas de voir. Veillant à ne pas faire le moindre bruit il se déplaça vers la droite afin d’apercevoir la scène dans son intégralité.
Instinctivement il retroussa ses babines en voyant son frère attaché à un arbre et emi un grognement à peine perceptible. Dans sa tête, la colère prenait petit à petit le dessus et l’incitait à s’élancer vers les hommes et à se battre sous sa forme animal afin de causer le plus de dommages possible.
Sauf que ce plan plus qu’imparfait le conduirait à la mort à coup sûr.
Comprenant qu’il était plus enclin à réagir stupidement et spontanément transformé il décida de retrouver son apparence usuelle.
Ses poiles disparurent et sa musculature changea en quelques dixième de secondes, laissant place à un jeune homme de dix-sept ans acroupit entre les arbres.

- Haha, le gosse commence à comprendre. Il se prend pour un petit héro, c'est assez drôle... tout marche à merveille le grand fr...

Jordan sentit son pouls s’accélérer. Même s’il se savait attendu il ne pouvait s’empêcher de regretter qu’ils sachent qu’il allait venir. En puis il savait aussi que tout cela était un vulgaire piège, si peu subtile. Sûrement que les cinq hommes s’étaient dit que devant un étudiant immature et stupide ce n’était pas nécessaire de chercher un plan compliqué.
Mais il ne faut jamais sous-estimer son adversaire.

- ... NOOOOOOOOOOOON, Jordan barre-toi !

Le principal concerné ne pu s’empêcher de sourire. Même dans ce genre de situation Elijah trouvait quand même le moyen de s’affirmer, même si c’était pour dire quelque chose d’inutile qu’au fond il ne souhaitait sûrement pas et qu’il savait très bien que cela n’allait pas arrêter son frère.
La réponse à ce cri d’alerte fût un ignoble craquement.
Toujours muet Jordan fronça les sourcils en cherchant la source du bruit. Le hurlement d’Elijah fût un premier indice et pour une raison X ou Y ses ennemis lui donnèrent eux même la réponse.

- Ennio tu n'aurais pas du...
- Ce n'était que son auriculaire, à douze ans on cri pour pas grand chose.

Jordan sentit ses muscles se crisper, il serra es poings, vit rouge. Il avait très envie de frapper à mort « Ennio » mais était dans l’incapacité de le faire sans risquer gros, et les actes de bravoure inutiles étaient caractéristique des Griffons.

- La prochaine fois ce sera... non, je ne sais pas encore, il y a tellement d'os dans le corps !

Cette fois-ci il ne pu s’en empêcher, il frappa l’arbre à côté de lui.
Les rirent se turent.

- Vous avez entendu ?
- De quoi ?
- Ennio va vérifier les bois, sait on jamais.
- Ouais.

Jordan eu un sourire mauvais.
Parfait, exactement celui qu’il voulait.

Voyant l’homme s’approcher, la pointe de sa baguette émettant une faible lueur, Jordan prit sa baguette magique entre ses dents, l’agilité du léopard lui permit de grimper à l’arbre le plus proche sans trop de bruit, par gestes précis.
Posé sur une branche, il savait qu’il avait assez de bruit pour que le type se dise qu’il se passait quelque chose d’anormal et vienne se balader par là.
Jordan regarda autour de lui, il récupéra une branche d’environ trente centimètres, passa sa baguette dessus en murmurant « animatacultus ». Suivant la forme dans son esprit la matière de la branche se modifia et se recomposa en un couteau à viande.
Le temps de prendre le couteau dans sa main gauche, Ennio apparus juste en dessous de lui, sans prendre le temps de plus réfléchir Jordan lança l’arme en direction de la tête de l’homme.
Malheureusement celui-ci bougea et l’arme se planta dans son pied.

- AAAAAAAAAA … - expeliarmus - … AAAAAAAAAAH !

Dans un même mouvement Jordan sauta de l’arbre et attrapa la baguette du type, il la glissa dans son pantalon en atterrissant derrière le type.

- Zut loupé…

Celui-ci se retourna et tenta de le frapper, mais Jordan esquiva et profita de la lenteur du type pour lui agripper le bras et lui faire une clef de bras, en insistant jusqu’à ce que l’os craque.

Plus loin il entendait les autres qui se doutait que quelque chose ne tournait pas rond.
Avoir un otage pouvait toujours être utile. Sauf que celui là semblait être réticent à sa condition d’otage.
Faisant abstraction de sa douleur Ennio tenta une nouvelle fois de frapper Jordan. Celui-ci accusa un violent coup dans les côtes. En guise de réponse Jordan le frappa trois fois au visage du coude. Un filet de sang commença à couler sur le visage de l’homme devenu amorphe.
Cela n’allait peut-être pas durer.

Poussant le type devant lui jusqu’à la clairière, Jordan profita de ce cour chemin pour s’assurer de quelques précautions. Il relia les deux mains du type ensemble à l’aide d’un sortilège pour recoller les tissus et fermer les coupures superficielles qu’il avait apprit d’un médicomage, il n’avait jamais pensé qu’il l’utiliserait pour autre chose pour soigner quelqu’un, mais maintenant que la peau de ses deux mains avait fusionnée le type ne pourrait plus se libérer a moins de s’amputer.

Il arriva enfin à porté de regard. En face des quatres types restant et de son frère qu’il pouvait sentir souffrir.
Les hommes regardèrent le corps d’Ennio, tâché de sang, puis le visage de Jordan, celui-ci avait la baguette pointé devant lui.

L’homme qui semblait diriger les autres commença à parler.

- Voyons Jordan, ce n’était pas le peine de l’amocher comme ça, on veut juste discuter.

Le nain prit la parole mais en regardant Ennio d’un air dégouté :

- Ce type est d’une connerie, j’avais bien dit qu’on aurait pas dû l’emmener, il est méchant mais n’a rien dans ce crâne.
- On n’avait pas le choix Baltus, la boss veut qu’on sorte son cousin de temps en temps.
- … et ça va encore nous retomber dessus.
- Taisez vous vous deux bordel !

Les trois se turent et le silence retomba.
Jordan en profita pour se manifester, d’une voix qu’il essayait au maximum de contrôler pour qu’elle paraisse sûre d’elle et menaçante.

- Qu’est ce que vous nous voulez ?