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 Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D

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Hanna Fields
7ème année Serdaigle
Hanna Fields

Féminin
Nombre de messages : 1353
Age : 32
Maison : Ravenclaw of course
Emploi : Ombre & Animagi ça prend du temps :p
Humeur : Bonne mais Nostalgique

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MessageSujet: Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D   Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D EmptyLun 22 Nov - 3:02



Samedi 20 novembre – 3h du matin

J’arrive pas à fermer l’œil. Je suis comme ça depuis 2 semaines. Irritable, agressive, violente parfois. J’ai de vraies valises sous les yeux. Ces valises semblent contenir toutes les heures de sommeil perdues ces derniers jours. Je sens le sang pulser dans mon corps. Comme une impulsion électrique, chaque pulsation cardiaque semble être un peu plus chargée de haine. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Je ne crois pas que ma forme d’animagi soit à l’origine de ça. Je me transforme à ma guise depuis maintenant 6 mois et j’ai tu ce secret à tout le monde. Elisa, Linds’, Richard… Personne ne le sait. J’ai beau essayer de ma calmer, je n’y arrive pas. J’ai essayé de me défouler. Footings, boxe, gym… Ou encore partie de chasse dans la forêt interdite. Rien n’y fais. Je suis comme ça depuis 2 longues semaines. 2 semaines à attendre que le temps passé pendant la nuit, à agresser ceux qui ne font même que murmurer en me regardant. A vrai dire j’ai une petite idée de ce qui se passe. Enfin ce n’est pas une idée mais plutôt une intuition.

Dimanche 10 septembre – 16h de l’après midi

J’ai eus du mal à les trouver mais j’ai finalement réussi. Les Ombres. J’en avais entendu vaguement parler il y a longtemps dans la Gazette. On mentionnait des meurtres certes mais il me semblait que c’était plus que cela. J’en ais entendu parler d’autres fois. Ce n’est pas la haine d’une race en particulier ou la haine de la haine elle-même qui semble les pousser à agir. Mais plutôt une volonté d’unité, de justice. La volonté de faire ce qu’il faut pour un monde meilleur. Tuer même s’il le faut. Mais tuer les bonnes personnes. Pas à l’aveuglette. Leur projet m’a tout d’abord semblé fou et un peu décalé. Mais avec l’âge et les expériences, je me suis plus ou moins reconnue dans ce groupe. Malgré quelques problèmes d’organisation, il restait un ensemble cohérent auquel je décidais finalement d’adhérer. Et me voici donc là, à attendre une audition. On m’accueille dans une salle et on me pose quelques questions. Mes motivations entre autre. A vrai dire je n’ai pas trop su quoi répondre. Comme quoi je savais pertinemment que ce qui fait qu’une personne est bonne ou mauvaise dépend toujours du côté duquel on la juge, mais aussi que ce sont nos actions qui font ce que nous sommes. Je ne suis pas un ange. Ni un démon. Je ne suis ni le bien, ni le mal. Ensuite j’ai été testée sur mes compétences physiques. Cela fait maintenant 2 ans que je fais de la boxe. Niveaux force physique j’ai bon il me semble. La force mentale a été plus difficile à prouver. Il ne me semble pas que j’ai échoué mais j’ai tout de même craqué. Quand on a commencé à me faire croire qu’on s’attaquait à ma famille, j’ai essayé de résister. Je me suis battue mais j’ai tout de même craqué. Pourtant, je fus acceptée. Et depuis maintenant 1 mois, je fais partie des leurs. Mais ils restent dans l’ombre pour le moment. D’où leur nom. Alors j’attends, comme les autres.

Samedi 20 novembre – 8h du matin

J’ai dormis 4 heures. Je me lève de mon lit et m’habille, me coiffe et attrape mes affaires à la hâte et par magie. Je ne me reconnais plus depuis ces 2 semaines. Effet de mon côté ombre ou pas, je suis bizarre et j’ai un grand besoin d’évacuer. Evacuation que j’exprime par la boxe. La rage sort de mes poings fragiles à chaque coup porté à ce sac. La rage. Voilà. C’est de la rage que je ressens plus que de la haine. Je passe ma journée dans la salle sur demande avec ce sac qui me sert d’exutoire. Les pulsations de mon cœur martèlent ma poitrine à mesure que je frappe. Frapper semble me calmer un petit peu. Je décide de me rendre à Londres pour quelques heures. Nathan n’y verra pas d’inconvénient du moins je l’espère. Et au pire, quelques heures de retenue ne seront pas trop difficiles à subir je pense.

Samedi 20 Novembre -23h

Je sors de la salle sur demande en toute fin de journée. J’ai décidé de partir seule. Je déteste infliger mon humeur exécrable à mes amis et aux personnes que j’apprécie. Je déteste qu’on me le fasse alors je préfère m’éloigner d’eux et les préserver. Je me rends dans un bar et me prend quelques cocktails sans toutefois en abuser. Mon état d’esprit est toujours le même et pourtant j’essaye de me contenir. A quoi cela me servirait il d’être à Serdaigle sinon ? Je me demande ce que j’y fais d’ailleurs. J’ai de plus en plus de mal à m’identifier à une maison. Je regarde le bracelet de Linds et le tatouage d’Elisa. Elles ont choisit des voies différentes et pourtant. Elles sont mes 2 meilleures amies. J’ai l’impression qu’on forme un vrai trio de forces : Linds’ la machiavélique, Elisa l’angélique et moi… le rien du tout. Le centre. La sans avis. C’est sur cette pensée que je quitte le bar. Je suis tout de même restée du côté sorcier. Je ne vais chez les moldus qu’accompagnée.

Dimanche 21 Novembre – 00h20

Je marche dans la rue, toujours obsédée par ma position au sein de notre groupe. Mais je n’arrive pas à en choisir une. Je reste toujours dans la mesure. Je fais ce qu’on attend de moi. Je ne suis ni dans un extrême ni dans l’autre. Et je sais pas pourquoi, ça m’énerve. Je sais pas quoi faire et j’ai les idées confuses. Hum… Je marche droit devant moi. Un espèce de mec qui doit avoir pas plus de 17 ans passe à côté de moi. Il sent comme quelqu’un qui vient de prendre un bain de Vodka, mélangé à de la bière avec une légère teinte de whisky. Pitié. Il me reluque bien comme il faut ce qui a pour effet d’accélérer mon rythme cardiaque. Je sens chaque battement s’écraser lourdement contre ma poitrine. Pas de peut mais plutôt de haine. Il m’interpelle lourdement. Je fais semblant de ne pas entendre et continue de marcher. Il me hèle et s’approche de plus en plus de moi. Je n’ai pas peur mais ce sentiment de haine continuelle grandit de plus en plus. Alors qu’il profère un certain nombre de propos peu flatteurs, je murmure entre mes dents.

- Ouh crois moi, tu ne préfère même pas savoir de quoi je pourrais être capable.

Je respire et tente de me calmer. Le gars me bloque la route et se rapproche de moi. Je le met en garde et lui demande de la façon la plus polie dont je suis capable de s’écarter et de me laisser passer. Il ricane et se colle à moi.
Au moment où il pose un doigt sur mes cheveux, je lui décroche un coup de poing dans la mâchoire. Il recule, sonné et je lui saute dessus. Un instinct animal semble avoir prit le dessus. Je le plaque au sol et l’assène de coups de poings. Il me prend et me balance sur le côté. Alors qu’il tente de me plaquer au sol, je lui donne un coup de pied en plein dans le ventre. La souffrance le fait retomber. Je l’immobilise et le met moitié KO. Je sens quelque chose derrière moi. Et puis une voix familière qui parvient à me faire instantanément regretter mon acte.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D   Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D EmptyMer 8 Déc - 2:48

Tôt ou tard, on choisi tous un camp. Il est dans la nature humaine d’avoir besoin de s’identifier à quelqu’un, d’appartenir à un ensemble. On cherche tous à se rapprocher des gens qui nous ressemblent. La vie est ainsi faite de rencontre et de séparation. Enfant, on ne prête guère attention à toutes ces histoires. On joue avec les uns ou les autres sans s’occuper de savoir leur race, leur nature ou leur pédigrée. Enfant, on se moque de tout cela…ou du moins on devrait s’en moquer. C’est se que font tous les enfants normaux, ceux a qui la vie a offert une famille ouverte et sans tralala. Bien sur, moi…je n’ai rien d’une enfant normal. Même si j’aurais voulu l’être je ne l’ai pas été. On ne nait pas Winster sans en payer le prix…celui de devoir faire bonne figure même à l’âge tendre des couches culottes ! Gamine, je ne fréquentais personne qui n’ait au préalable montré patte blanche. Patte blanche….c’est ironique lorsqu’on sait que ces dites pattes ne pouvait appartenir qu’à la race de ceux ayant forcément du sang sur les mains. Des familles de sang pur, des mangemorts ayant gagnés leur liberté au prix dont ne sait quoi…et d’ailleurs…je ne veux surtout pas le savoir ! Ce monde me répugne…

Grandir…on gagne en sagesse dit on. Possible…pour ma part c’est surtout en opposition que j’ai grandie. Tout ce qu’on voulait de moi, j’ai pris malin plaisir à ne pas le faire. Tous ce qu’on m’interdisait, j’ai couru pour me plonger dedans. Esprits de contrariété, volonté de leur dire a tous combien ils me sont abjectes ! J’avais 15 ans lorsque je l’ais ai tous envoyé baladé…15 ans aussi lorsque je me suis affichée publiquement au bras non seulement d’un gryffondor mais d’un né moldu qui plus est ! Merlin…comme ce fut jouissif de voir leur visages se décomposer. Combien j’ai aimé savoir qu’ils étaient anéantis par cette nouvelle. Mes parents, mon père surtout, aurait vendu son âme au diable pour me voir revenir sur ce qu’il croit être le bon chemin…remarque…son âme, il l’a bien vendu…mais ce n’est pas pour autant que j’ai regagné sagement les rangs des imbéciles. Qu’on se le dise : Elisabeth Winster n’est plus et ne sera plus jamais un mouton !

Entre 15 ans et maintenant, j’ai vécu multiple expériences. J’ai frôlé la mort, assassiné un homme (du moins…je pensais l’avoir tué), me suis émancipé de ma famille, hérité de la fortune des Scott-Crewyll et surtout j’ai enfin trouvé mon équilibre auprès d’amis qui me ressemble et avec qui je suis à mon aise. Anna et Lindsay…mes deux complices. Celles pour qui je ferais tout, celles qui me comprennent et m’acceptent comme je suis. Des amies en or. Bien sur, il y a aussi Richard, mon jumeau comme je l’appel. Avec lui tout est simplicité et calme. On se comprend à demi-mot, on se respecte totalement. Et au delà de ces amitiés privilégiées, il y a les autres. Ceux qui compte aussi dans ma vie>. Ceux a qui je souhaite le bonheur même si, jamais nous ne serons plus sur la même longueur d’onde. Elynn…Jordy. Sans eux, je ne serais pas complète…

Dans une guerre, quel que soit le camp qui puisse se déclarer vainqueur, il n'y a pas de gagnants, il n'y a que des perdants. En vertu de cela, je me refuse d’être une perdante. Je veux un camp à mon image, un camp plein de promesse et de justice. J’attends de ce monde qu’il devienne meilleur, j’entends offrir aux enfants de demain un vaste terrain de jeu sans risque de se faire tuer au coin d’une rue. Mangemort, Aurore, Ordre du Phénix….devrions nous leur dire qu’ils sont à coté de la plaque ? Leur guerre n’est plus pour notre avenir, c’est un affrontement égoïste sans scrupule d’un coté comme de l’autre. On tue pour le mal, on tue pour le bien. On cherche à se faire voir, se faire craindre, se faire admirer. Homme de bien ou de mal…Ils sont tous trop cupide pour penser à notre avenir, au votre, celui de vos enfants ! Si l’on veut que cela s’arrête, si l’on veut qu’enfin le sang ne soit plus versé pour nourrir une haine futile et débile…il faut agir. Assumer, ne pas craindre de faire des exemples, des sacrifices. Ce monde ne tournera pas rond tant qu’on n’aura pas nettoyé sa terre de leur présence putride. Sang pour sang. Une vie pour une autre. Une soif de justice qui ne s’arrêtera qu’une fois le nouvel ordre établie. Nul souffrance, nul crime prémédité…juste un équilibre bien établie. Un homme qui prend la vie d’un gosse sous le simple prétexte d’une pseudo non pureté de sang ne mérite plus de vivre ! Un autre homme qui s’abaisse à faire des affaires avec le coté obscure pour s’emplir les poches et garantir sa petite sécurité personnel ne mérite pas sa place parmi nous. Une seule solution : l’éradication. Rendre cette terre a nouveau féconde et redonner a l’esprit humain toute sa grandeur. Moldu ou sorcier…nous ne serons jamais égaux…mais nous pourrons enfin cohabiter ensemble !

Ce camp là existe. Au plus profond de votre désespoir, quant le monde ne tourne plus rond, lorsque votre vie ne tient plus qu’à un file et quant votre tête se noie sous la tonne de questions existentielles…ils sont là. Ils veillent. Ils vous approchent doucement, vous épient, vous observent. Ils sont comme des chats dans la nuit. Inconnu de tous, œuvrant à couvert. Ils sont là…parmi nous…Les Ombres.

J’en suis une. Etudiante le jour, Ombre la nuit. Deux personnalités en une, un juste équilibre. Le bien et le mal ensemble. Je tue pour la justice, verse le sang des coupables et non celui des innocents. J’offre la rédemption, mes actes sont propres, sans souffrance inutile. Nous ne torturons jamais, nous ne jouons jamais avec nos proies. Nous tuons simplement, froidement, sans fausse note. Elisabeth de jour, Bella de nuit…nul ne peut deviner la présence de l’autre sans y être habitué. Elisa la douce, la tendre, l’éternelle amoureuse…Bella la brute, l’assoiffé de justice, la rebelle et l’éternelle solitaire. L’une sans l’autre, je ne serais plus complète. J’ai besoin de Bella pour puiser ma force au creux de moi. J’ai besoin d’Elisa pour ne pas perdre mon humanité. Les Ombres marchent sur une corde raide, à la limite des deux camps contre lesquels ils luttent.

Ombre…je le suis depuis mes 17 ans. Ils sont venus me sauver du tréfonds de ma noirceur. Ils m’ont pris sous leur aile, m’on apprit à évacuer ma rage, canaliser ma violence. Mon éducation, je l’ai fini a leur coté, découvrant des technique jusque là inconnue de la petite sorcière de bonne famille que j’étais. Ils ont forgé mon caractère, m’ont aidé à extérioriser tout ce qui me rongeait. Ils ont mit à nu ma personnalité, m’on aider à accepter de ne pas n’être que d’une seule couleur. Ni noir, ni blanche. Simplement grise. Apprivoiser mon coté sombre ne fut pas simple. L’esprit a tendance à ne vouloir obéir qu’a une seule personne. Il faut le faire cohabiter avec deux morceaux de soit et empêcher l’un comme l’autre de prendre ses aises. 50 % Elisa, 50 % Bella. Ni plus, ni moins. Une juste mesure, un simple équilibre qui fait de nous des personnages puissant magiquement.

En un peu plus d’un an, j’ai appris beaucoup de choses avec eux. Si le secret et le mystère demeure autours de nous, ce n’est que pour mieux agir. Entre nous, nous nous reconnaissons, nous entraidons. L’arrivé de Lindsay chez les ombres n’a fait qu’accentuer mon sentiment d’être enfin chez moi. Si maintenant nous avons encore du chemin à faire, nous avons été aussi désigné pour aider les jeunes recrues à trouver leur équilibre. Les première rencontre avec sa partie ombre ne se font jamais sans douleur.

Ce soir, justement…telle est ma mission. Veiller a se qu’une jeune Ombre ne se perde pas en chemin. Je ne connais pas son nom, nous ne nous connaissons qu’à travers nos noms obscurs. L’ais je déjà vue ? Possible. Je l’ignore encore. Je me trouve simplement là où l’on m’a demandé d’être et j’observe. J’attends ; Elle finira bien par passer dans le coin. Si tout va bien, je n’aurai pas à intervenir. Dans le cas contraire, je serai là pour empêcher l’ombre de la dominer et de la pousser vers des limites dont nul ne revient indemne. La patience est une vertu dont on se dote au fil du temps. J’ignore tout de cette personne qui peut surgir à tout moment. On ne m’a rien indiqué, si ce n’est la possibilité qu’elle ait besoin d’aide. Alors j’attends….

Les minutes passes….et soudain, je vois débouler cette jeune fille à la démarche assurée. Un seul cou d’œil me suffit pour reconnaitre une nouvelle recrue. Bella sait reconnaitre ses paires sans hésitations. Petit à petit, Elisa s’efface. Dans ces moments là, il vaut mieux laisser Bella gérer les choses. Ma personnalité se modifie, mes yeux se font plus sombre et mon visage plus froid. Les émotions ne transpercent plus mon corps, en revanche, je reste attentive à celles des gens qui m’entourent.

Dans cette ruelle, il n’y a bientôt plus qu’elle et moi…seule a seule…Jusqu’à se que ne déboule un troisième personnage. Indésirables, celui là. Qu’importe qu’il n’ait rien fait, qu’importe qu’il soit une quelconque victime…le fait est que je ne peux empêcher Bella de le trouver antipathique. Pour autant…je ne lui ferai rien. Je n’ai aucun motif valable pour le tuer. Encore une fois…voilà la différence entre un mangemort et moi. Les raclures de la société, je leur laisse la vie…A la condition qu’ils ne viennent jamais à prendre celle d’un autre…Très vite, je voie la situation dégénéré. Je peux sentir la vague de haine envahir la jeune fille tandis que le saligot ose pauser ses mains sur elle. Qu’il la touche un peu trop…Qu’il ait un seul geste déplacé…et il sera mort avant même d’avoir put atteindre sa braguette ! Ma main est déjà serrée sur le couteau dont je me serre pour punir les coupables. Ma baguette n’est pas loin non plus même si je sais que ce n’est pas avec elle que je tuerai. Restons propre, que diable !

Encore un geste…je retiens ma respiration…j’entends la voix de la jeune fille. Mon regard se tourne vers elle et, en une seconde…une seule…je la reconnais : Anna. Mon Anna…La surprise me gagne. Pour autant, je me dois de rester concentrer. A peine le temps de comprendre ce qu’Anna fait là et de me faire a l’idée qu’elle n’est nulle autre que la jeune fille dont on m’a donné la garde que déjà la situation dégénère sévèrement. En un seul geste, Anna est déjà sur son ennemi. L’avantage…il pense l’avoir en jouant de son poids, de sa masculinité. Mais c’est un leurre. Elle n’est plus une faible jeune fille…Elle est une Ombre…et cette Ombre est présentement déchainée, haineuse, avide de voir le sang d’un pervers couler sur le trottoir. Ses gestes sont précis, puissant. Elle se sert de ses poings, preuve qu’elle a du déjà recevoir un bon entrainement. Bientôt, l’homme a le visage en sang et il implore sa grâce, son pardon. Anna n’entend plus rien, ne voit plus rien que sa vengeance…

Je fais un pas en avant, visage figé dans une expression de froideur. Je dois la stopper. Je dois fariner l’Ombre en elle. Anna ne tuerait pas un homme juste parce qu’il est un goujat…l’Ombre, si ! Je ne connais pas son nom d’Ombre et je me refuse de l’appeler par son vrai nom. L’autre à terre n’a pas à le savoir !

-Arrête !

Mon ton est une injonction. Son regard se lève vers moi, plein de haine et de colère. Je ne recule pas, la fixant avec gravité.

-Tu ne peux pas tuer tous les idiots ! Ce n’est pas pour ça que tu as été choisie ! Tu es plus forte que ça ! Alors, arrête ! Si tu le tues…qu’en tireras-tu ? Une certaine fierté qui, demain matin sera déjà devenu culpabilité !

Parce que demain…l’Ombre laissera la place à Anna…parce que demain…Anna…la douce et sensible Anna….devra assumer les actes d’une crise de folies. Je continue à avancer vers elle sans la quitter des yeux. Si son Ombre est suffisamment développé, elle saura reconnaitre en moi une des leurs.

-Recule…ne m’obliges pas à utiliser la force ! Tu n’es pas comme eux ! Tu vaux mieux que ça ! N’est ce pas pour cela que tu as choisi ce chemin ? Pour sauver des innocents, punir des criminels ! Et non pour te faire justice toi-même ! Laisses le…A moins de n’avoir une vraie raison de le tuer…Et si c’est le cas…Alors tues le ! Mais fait-le proprement ! La souffrance c’est bon pour les mangemorts !

J’avance encore et lui tends mon couteau. Nos regards s’affrontent tandis qu’en dessous d’elle, l’homme doit être en train de s’uriner dessus. Nous jouons sa vie à la roulette russe…car après tout…il n’est rien pour moi…ni coupable, ni innocent…rien qui ne nécessite que je lui sauve sa misérable existence…
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MessageSujet: Re: Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D   Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D EmptyJeu 9 Déc - 1:35

[Comme quoi bosser toute la semaine pour les partiels me donne une soudaine inspiration pour le rp :) ]

J’ai l’horrible impression d’avoir fait quelque chose de mal. Pire encore qu'avoir frappé un Serpentard et lui avoir lancé une ribambelle de sorts comme je l'ai déjà fais. Cette impression vague de culpabilité m’a cependant presque immédiatement quittée. Je ne suis pas moi et je le sens. La haine est tellement forte qu’elle me fait mal. Elle s'est emparée de chaque parcelle de mon corps. Mon cœur heurte violemment et irrégulièrement ma poitrine. J’ai chaud. Horriblement chaud. Et j’ai envie de frapper cet idiot. De le frapper encore et encore jusqu'à ce que mort s’en suive. Il ne m’a pourtant pas fait grand-chose. Si ce n'est me regader avec son air salace et essayer de me toucher.

« Bien sûr que si qu’il le mérite ! Cet espèce de troll t’as manqué de respect ! Il sait que sous prétexte que tu es une fille tu va te laisser faire sans rien dire. Il est pitoyable. Non mais regarde le !!! »

Cette voix dans ma tête. Je l’entend depuis des semaines déjà. Mais par intermittence. Quelques mots par ci par là.Ce n’est pas la gentille petite voix de la conscience qui essaye de vous rappeler à l’ordre quand vous vous écartez du droit chemin. Non non non ! C’est ma part d’ombre qui prend doucement la main.

Je me sens peu à peu sombrer. J’ai l’impression de voir la scène d’un point de vue extérieur. Comme si j’avais quitté mon corps tout en restant tout de même dedans. Extrêmement désagréable comme sensation. Je m’entend parler. Ma voix est rauque. Je ne hurle pas. Mais mon ton de voix laisse transparaitre toute la haine contenue de ces derniers mois. C’est libérateur il faut l’avouer. Je regarde mon reflet dans les vitrines des boutiques. Le reflet qui s’impose à moi me fait sursauter. Je ne suis pas vraiment moi à vrai dire. Mes yeux sont noirs, si bien qu’on ne distingue pas l’iris de la pupille (ce que je n'avais jamais vu auparavant). Mes cheveux qui, il y a encore quelques minutes étaient brun-noirs et bouclés, sont maintenant lisses comme des baguettes et d'un noir de jais. Aucune expression ne transparait sur mon visage. Je reste de marbre devant le fait accompli. Je m’observe dans la glace tout en maintenant l’ordure qui m’a manqué de respect au sol. Je reste là comme un rond de flanc lorsque j’entend une voix.

- Arrête !

Je m’interromps plus par surprise que par réel intérêt. Mon regard se lève vers celle qui ma dit ça. Anna s’est volatilisé maintenant. Il ne reste plus que Tylia. Et Tylia s’en fout de savoir qui elle a en face d’elle. Qu’elle s’appelle Elisabeth Winster ou non. Pour le moment elle ne voit que cet espèce de salopard qui a essayé de la tripoter.

-Tu ne peux pas tuer tous les idiots ! Ce n’est pas pour ça que tu as été choisie ! Tu es plus forte que ça ! Alors, arrête ! Si tu le tues…qu’en tireras-tu ? Une certaine fierté qui, demain matin sera déjà devenu culpabilité !

Je m’entend marmonner qu’il est bien dommage qu’on ne puisse pas éradiquer tous les idiots de la planète mais qu’un de moins aurait déjà été pas mal. Intérieurement, je suis horrifiée de ce que je viens de dire. Et pourtant je laisse faire. Un mur m’empêche de reprendre possession de mon corps. Je ne suis que spectatrice du triste spectacle que j’offre à Elisou. Un espèce d’animal complètement déchainé, aveuglé par la haine. Cette haine qui me tiens depuis des semaines a enfin trouvé un moyen de s’échapper.

Je ne parviens pas à me contenir. Une soudaine envie de sauter sur Elisa comme j’ai sauté sur ce gros con me prend. J'ai cependant encore assez de self contrôle pour empêcher Tylia de le faire car Elisa est ma meilleure amie et que jamais je n'accepterais de lui faire du mal. Une constatation s'impose à moi. Elisa est aussi une ombre. Je ne le savais pas avant aujourd’hui mais je le sens en tant qu’ombre. Elle dégage quelque chose de comment dire … caractéristique. Elle s’approche de moi. J’ai envie de lui hurler de ne pas faire un pas de plus. Je ne suis pas capable à ce moment précis de faire quoi que ce soit pour empêcher Tylia de faire quoi que ce soit. Elle s’approche encore et la haine s’empare un peu plus de moi. Je sens mes poings se serrer. Je ne sais pas ce que je vais faire si elle continue. Elle s’arrête cependant.

- Recule…ne m’obliges pas à utiliser la force ! Tu n’es pas comme eux ! Tu vaux mieux que ça ! N’est ce pas pour cela que tu as choisi ce chemin ? Pour sauver des innocents, punir des criminels ! Et non pour te faire justice toi-même ! Laisses le…A moins de n’avoir une vraie raison de le tuer…Et si c’est le cas…Alors tues le ! Mais fait-le proprement ! La souffrance c’est bon pour les mangemorts !

A vrai dire, je ne sais pas si je veux le tuer. Par je j’entend Tylia. Elle voulait juste sortir un peu, s’amuser, et évacuer toute la haine que j’ai accumulé au fur et à mesure des semaines. Nos regards s’affrontent. Je sens toute sorte d’émotion traverser mon regard : haine, colère, voire même de l’animosité. Je baisse la tête vers le mec. Une question me passe par la tête. En vaut il réellement la peine. Je me relève doucement. Mes poings sont tellement serrés que j’en ais mal. Je ferme les yeux.

Je ne pensais pas que reprendre le contrôle de mon corps serait aussi difficile. Je cligne des yeux. Ils passent du bleu au noir en l’espace d’un seul clin d’œil. Je me demande si j’aurais assez de volonté pour émerger. Je sers les dents et les poings au maximum. Je ne vois plus Elisa. Un flot ininterrompu de pensées d’Anna et de Tylia se mélangent. Les « frappe le », « tu ne va pas le laisser s’en tirer » interrompent les « tu ne peux pas faire ça » et les « qu’a-t-il fait de si grave ? ». Pendant mes quelques secondes de lucidité, je murmure.

« S’il te plait »

Tylia se bat. Je ne sais pas comment faire pour la remettre en cage. C’est comme un oiseau qu’on aurait laissé s’envoler et qu’on voudrait remettre en cage : même avec de la nourriture et tous les appâts du monde, il est extrêmement difficile de les capturer.

« Attaches moi les mains avant que je ne frappe encore…».

Mon apparence physique fait le yo yo. Ma tête me brûle. Mes poings aussi. Après 5 bonnes minutes de bataille entre Tylia et mon vrai moi, je sens que je prend doucement l’avantage. Je lui explique qu’il n’en vaut pas la peine, qu’après tout il est complètement soul, qu’elle pourra sortir quand on aura besoin d’elle et qu’il vaut mieux qu’elle me laisse faire si elle ne veut pas qu’on nous tue. Ce dernier argument semble avoir raison d’elle. Je sens la haine qui me déchirais s’atténuer quelque peu. Mais elle ne s’efface pas totalement. Tylia rôde toujours. Ce n’est pas vraiment plus mal. Mieux vaut toujours être sur ses gardes. Même si avec Elisa à mes côtés je ne risque pas grand-chose.

Même si on m’avait prévenue que la première transformation serait mouvementée et un peu douloureuse, je ne m’attendais pas à ce que ça soit aussi brutal. En l’espace d’une minute, je me suis transformée en machine à tuer. Et encore heureux que je n’ai pas eus la présence d’esprit d’attraper ma baguette et qu’Elisa était là. Mes mains me font souffrir. Je me tiens droite et vérifie à quoi je ressemble. Mes yeux sont de nouveau bleus mais semblent légèrement moins pétillants que d’habitude. Maintenant que je suis de nouveau moi, je regarde Elisa, honteuse. Il m’arrive rarement de perdre le contrôle de moi-même. Mais aujourd’hui il faut le dire, ça ne dépendait pas seulement de moi.

« Désolé que tu ais du voir ça. Qu’est ce qu’on peut faire pour lui ? »

Je baisse les yeux vers le garçon par terre. Il semble tétanisé et moi je sais pas quoi faire.

« Ca t’apprendra à t’attaquer aux filles qui ne veulent pas de toi ».

Réapparition éclair de Tylia. Je regarde Elisa mais n’ose pas lafixer dans les yeux. Je me sens faible, faible pace que je n’ais même pas réussi à résister et à m’opposer à mon ombre. Pitoyable.

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Camp: Les deux
Niveau magique:
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MessageSujet: Re: Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D   Until the day I'll collapse - Elisou-choue :D EmptyMar 7 Juin - 23:49

Je ne suis pas là pour juger les faits d’Anna. Qu’importe qu’elle se trouve en se moment même dans un état second. Qu’importe que son âme flirt entre le mal et le bien. Je peux sentir de là sa confusion, son combat pour rester elle-même. Tous les Ombres en passe par là. Personne n’en réchappe, les débuts son si difficile que, parfois, il arrive qu’on demande à être achevé plutôt que de ressentir cette douleur qui nous plie en deux.

Les yeux d’Anna ne quittent pas sa proie. Je suis juste celle qui l’importune, l’élément gênant qui vient perturber ses plans. Il n’est pas bon de se placer entre une Ombre et sa victime. Je le sais, je l’assume. Cette homme, là, à terre, il n’est sans doute pas le plus grand innocent qu’il nous soit donné de protéger mais il n’est peut être pas non plus le plus grand des coupables. Si Anna en vient à la tuer, alors…elle transgressera nos lois et deviendra à son tour une coupable à nos yeux. Qu’importe qu’il soit un mufle, un goujat, un Sa**p…Qu’importe que Bella elle-même soit dégoutée d’avoir à supporter sa présence. C’est un être abjecte, insignifiant, un rebut de la société mais pourtant…tant qu’aucune preuve ne sera apporté il restera innocent. Seul le sang versé, le vol d’une vie innocente justifie qu’on en vienne à tuer un homme. On offre la rédemption à celui qui porte sur lui le sang de ses victimes et non à celui dont le seul crime est d’être un imbécile.

Pour Bella, l’homme à terre n’est rien d’autre qu’un déchet. Il n’a pas suffisamment d’importance pour qu’on s’abaisse à lui rendre service. J’observe Anna, je cerne son Ombre, sa puissance. A son poignet le cœur qu’elle porte et qui la lie à moi joue les feux tricolores. C’est un véritable débat d’émotions, à ne plus savoir si c’est Anna qui lutte contre son Ombre ou si c’est l’Ombre qui lutte pour aniler le bon coté de sa personnalité. Je l’observe, sans bouger, attendant le moment ou elle saura détourner son attention de l’homme pour enfin me regarder. Je sais qu’elle doit avoir honte d’être vue ainsi…Pourtant…Elle ne le devrait pas. Je suis là pour l’aider à s’accepter, pour trouver son propre équilibre. En venant ici, je ne savais pas qu’elle serait celle qu’il me faudrait aider mais je savais qu’une personne avait besoin de moi. Qu’il s’agisse de mon amie ne change rien. Je n’agirai pas différemment. Je peux l’aider, lui tendre la perche mais je ne peux faire les choix à sa place. Elle conserve son libre abrite.

Elle est dans une rage folle, en pleine rébellion. Son coté féminin est poussé au maximum, son envie d’être respecté pour ce qu’elle est et non comme un bout de viande fait éclater sa rage. Je reste calme, l’écoutant simplement. Si mon cœur s’emballe, je n’en laisse rien paraitre. Bella est au commende, mieux qu’Elisa elle sait se qu’il faut faire…

-Il n’est pas plus pitoyable que 90% des mecs que nous connaissons….Alors quoi…tu comptes peut être éradiqué tout se qui porte des neurones entre les jambes pour affirmer ta supériorité ?!

La provocation, l’ironie…la poussé dans ses retranchements pour la mettre en colère contre moi et l’amener à comprendre la stupidité de son raisonnement. On ne tue pas un homme parce qu’il vous a ploté les fesses sinon…et bien, il n’y en aurait plus beaucoup sur cette terre !

Elle lutte…Son apparence change sans arrêt. Yeux clair, yeux foncé…expression horrifié, expression déterminé. Devant moi, elle laisse éclater son instabilité. On n’arrive pas à maitriser son Ombre en un claquement de doigt. Même moi, il m’arrive encore de me laisser dominer par Bella. Il nous faudra encore bien du travail pour réussir à être à la hauteur et à acquérir la sagesse et le savoir faire de celui qui nous entraine. Nous sommes des novices avec plus ou moins de capacités.

Je ne peux aider Anna qu’à la condition qu’elle me laisse lui tendre la main. Présentement je la sens à la fois horrifié et agacé par ma présence. Je ne suis pas là pour lui faire la moral ni pour l’obliger à suivre un chemin qui, au final, ne lui conviendrait pas. Le libre arbitre…le libre choix. Etre ou ne pas être…

Enfin, son regard croise le mien. Honteuse, elle ne sait plus si c’est la réalité ou un cauchemar. Totalement perdue, elle cherche à comprendre comment, elle, si docile c’est soudainement transformé en véritable animal sanguinaire. L’instinct de l’Ombre. Bella fait face à cette inconnue. Elle apprend à la connaitre et je peux deviner son contentement. Si mon coté Elisa est d’ordinaire aussi calme que le coté Anna, mon Ombre est aussi violente, avide de justice et surtout intransigeante. Parfois, je retrouve en Bella le caractère de la serpy que je fus autrefois.

Dans un regard presque suppliant mon amie me supplie de lui attacher les mains. Elle a peur d’elle-même, peur de se qu’elle ressent, peur de se qu’elle pourrait faire si personne ne la retient. Mon couteau toujours tendu vers elle, je secoue la tête.

-Je ne peux pas faire ça…C’est à toi de choisir si cet homme mérite ou non de mourir. C’est à toi de décider si son crime doit être réparé par le versement de son sang. Une vie pour une vie, sang pour sang…mais n’oublie pas..La frontière entre la justice et la vengeance est souvent très mince…

Je tourne un instant mon regard vers la forme recroquevillé au sol qui semble même plus avoir la force de supplier qu’on l’épargne. C’est un minable. Le tuer lui rendrait service et soulagerait la société de sa putréfiant présence. Un sourire quelque peu serpentesque se pose sur mes lèvres et mes yeux se foncent. Mon visage se durcit et je deviens froide, sans émotions. Ce serait si simple…tellement facile…Au final, pourquoi faudrait il suivre des règles si l’on possède le libre arbitre ?

Un soupire s’échappe de mon corps tendis que Bella finit par se plier à ma bonne conscience.

-Ne sois pas désolée…un jour viendra ou ce sera toi qui sera à ma place et ou tu devras aider a ton tour quelqu’un qui sera à la tienne. Crois moi…ma première transformation ne fut pas de tout repos ! N’ais pas honte de ton coté sombre, c’est elle qui te donnera la force d’aller au bout de tes convictions, elles qui t’aidera à tenir debout quant d’autre voudront te briser ! Même si tu te sens partager en deux, les choses vont s’arranger avec le temps .Tu n’es pas un monstre…Sinon, tu n’aurais pas choisis ce camp…

J’aimerais voir un sourire confiant se poser sur ses lèvres, j’aimerais qu’elle me croie, qu’elle arrête de se torturer mentalement et d’éviter mon regard comme si je l’avais prise en faute. Dans un soupire, elle me demande se qu’on peut faire pour l’homme qui, depuis le début de notre échange semble se retenir de respirer. Anna est de retour, emplie de compassion et de respect pour l’autre. A mon tour, je m’interroge sur le devenir de sa proie. L’Ombre refait une apparition et, malgré moi, je ne peux lui donner tord. SI cet homme ne mérite pas la mort, il méritait bien une bonne leçon.

-Et bien…a défaut de le faire disparaitre de ce monde…nous pourrions commencer par…

J’interromps ma phrase pour sortir ma baguette et la pointer vers l’homme qui aussitôt se met à trembler. Et ça se dit fort ? Laissez-moi rire ! Sa peur de mourir est si pitoyable que cela me donne envie de rire. Je fais le parie que son caleçon doit être bien mouillé à cet heure ci ! Un rire sadique digne de Bella s’échappe de mes lèvres tandis qu’une éclaire bleue sort de ma baguette pour aller frapper notre trouillard. Aussitôt, sa tête tombe sur le coté et il sombre dans l’inconscience. Il en a déjà trop vue pour son propre bien. Etre Ombre demande de la discrétion. Il faut se fondre dans l’anonymat, ne pas laisser de place derrière soit. Je tends une fiole contenant un liquide ambré à Anna.

-Ceci est l’indispensable pour nous qui voulons évoluer sans jamais être reconnue.

D’un cou d’œil, je comprends qu’Anna veut en savoir d’avantage sur la chose.

-Ce n’est pas vraiment du polynectar… Chaque manifestation de ton coté sombre déclenche des modifications physique. Ainsi, tu as peut être remarqué que mes yeux sont plus noir…Mais ce n’est qu’un petit changement. Avec cette potion, l’Ombre prend sa véritable apparence…une apparence qu’elle ne peut changer qu’avec du véritable polynectar. En gros…deux personnalités, deux apparences. Ainsi, personne ne peut savoir qui tu es véritablement.

Sous ses yeux, j’avale une gorgé de la potion. Comme toutes, celle là n’a pas très bon gout mais à le mérite d’être moins douloureuse que le polynectar. Si j’étais métamorphage, je n’en aurais même pas besoin…Seulement…je ne le suis pas. Encore quelques seconde et je sens les changements opéré en moi. Elisa recule pour laisser à Bella le loisir de profiter de son apparence. Elisa…Bella…deux personnes dans un même corps. Je suis brune, elle aussi. Nous sommes aussi différentes que le jour et la nuit mais, sur le plan physique, nous partageons bon nombre de ressemblance (cf. Emma Roberts). Je passe une main dans mes cheveux, sur de moi et pleine de cette suffisance qui ne manquerait pas de séduire Jedusor en personne.

-Bien…Les ordures on leur place dans la rue mais celui là gâche le paysage tu ne trouves pas ?

Sourire ironique, regard de dégout. Je soupire d’agacement, cet homme n’a pour moi aucune valeur et je me demande encore pourquoi je me dois de veiller a sa sécurité. Enfin…j’imagine qu’il le faut bien…et puis Anna semble vouloir faire quelque chose pour lui-même si j’entends bien que son Ombre n’est pas en accord avec cela.

-Ce qu’on peut faire pour lui ? Oh…et bien…Je ne doute pas qu’il ait eut uniquement se qu’il méritait mais, puisqu’il faut le laisser en vie, je propose de nous pencher sur le nœud du problème plutôt que sur son état de santé. L’ennuie vois tu…c’est qu’il t’a vue et…C’est fort ennuyant pour lui. Vue son degré d’intelligence, il ne fait nul doute qu’il pourrait par inadvertance vendre des infos a qui n’a pas besoin d’en avoir…tu vois se que je veux dire ?

Je joue un instant avec ma baguette et replie mon couteau. Je reste un instant songeuse. Si l’on s’en réfère au code des Ombre, on ne peut tuer un innocent…mais…Par contre, on peut tuer un indésirable, un empêcheur de tourner en rond, un individu menacent pour notre équilibre. En gros…Si nous le tuons, on nous le reprochera mais on nous le pardonnera au vue des éléments.

Pour autant, je ne suis pas certaine qu’Anna soit prête pour cela. Si je n’ai pas de doute au sujet de son Ombre, je ne voudrais pas la mettre en difficulté. Pour vivre avec son coté sombre, il faut réussir à établir un équilibre et cela demande beaucoup de temps. Il faut donc croire que la vie de ce mufle sera épargnée ce soir…

-J’ai une proposition à te faire. Laissons le là, dans cette état mais…faisons en sorte qu’il oublie notre rencontre mais qu’il endure la souffrance de ses blessures…Ainsi, ta leçon n’aura pas été veine et, peut être qu’il s’épargnera de lui-même de croiser à nouveau notre chemin…Qu’en dis tu ?

Ce que je ne précise pas c’est qu’on jouera sa vie a pile ou face…on lui laisse la vie, certes…mais…ses blessures lui permettront t’elles de la conserver sans avoir reçu le moindre soin ?


(hj: premier Rp depuis des mois...j'éspère que c'est pas trop nul =/ )
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