HELP ! Lindsay

Invité

Mon baromètre intérieur me dit qu'il va bientot pleuvoir, je sourit largement, tout m'apparait plus beau, plus fun tout d'un coup, dans mon d'une heure de vais voir, je verrais chaque arbre du parc chaque personne courrant se réfugier à l'intérieur sous la pluie battante et je serai là, à voir, le seul paumé du parc.
La pluie ne sera pas douce comme à l'habitudemais bien battante, la seule pluie qui me permet de voir, de comprendre, de percevoir bien mieux que n'importe qui d'autre. Alors que la pluie aveugle les autres, je vivrai, je verrai. Je ne sourit pas cependant, je réfléchis, je respire en descendant les escaliers d'un pas lourd. Au bout de six ans dans un même endroit chaque marche nous apparait différente. Une marche, deux marches, trois marches et la quatrième est plus basse, comme rabotée.
Je descend aussi rapidement les escalier qu'un élève normal à présent je je sors par la grande porte, un coup d'horloge m'indique que le couvre-feu est prévu pour dans une demi-heure, je m'en fiche, je dirai que je me suis paumé, je suis tombé, que je ne retrouve pas Poudlard et comme aucun de ses enseignants n'a ni les mêmes problèmes que moi, ni les mêmes facultés, ils me croiront sur parole, il n'auront pas d'autre choix. Ce genre de moment est si rare que je ne peux me permettre de manquer une telle pluie. Vous n'imaginez même pas le nombre de semaines que j'ai pu passer au lit, enrhumé, à cause de ce genre de délire mais personne ne pourrait vraiment comprendre ça... Non, je sais que personne ne pourrait comprendre.
Je sens la pluie arrivée plus que qu'un quart d'heure.

J'entends des vois s'élever un peu partout, je sens des yeux me viser petit à petit, je reconnais ses vois, ses odeurs, ses grognements intellectuels. Un groupe de serpentards m'épient, ils sont au minimum six. Ils sont sept.
Ils ne sont pas de septième année, je me dirige vers le centre du parc vers un bosquet d'arbre que je connais à merveille, il fait bon de s'y rendre lorsqu'il pleut. J'entend des bruit de pas de course.
"Hey le binoclard" Je retiens un rire, savent-ils seulement ce qu'est un binoclard ? Par définition quelqu'un qui porte des binocle, quelqu'un qui porte des lunettes, or aucune lunette de pourrait guérir ma cécité.

Je les sens se rapprocher, se rapprocher. Ils m'encerclent, sont-ils si stupides ? J'esquive un sourire avant de sortir de la main gauche mon bâton de la droite ma baguette pour pivoter.
Sept Expelliarmus me percute sans que je ne puisse rien faire, comme compresser de tous cotés, ma baguette et mon bâton m'échappe et je retombe allongé à terre. L'herbe est fraiche, mon visage se dirige vers le ciel qui commence à gronder. Dépêche-toi, je suis sure que ceux là repartiront bien vite lorsque la pluie battra son plein et que je verrai à nouveau.
Sept expelliarmus, les barbares, je sens mon plexus solaire plus ancré profondément dans ma poitrine. J'avale ma salive difficilement, conscient que j'aurais pu facilement parer deux expelliarmus simultané, au-delà, c'est impossible. Sept, c'est impensable.

Je sens que l'on me tire de tout coté, que l'on me tient les bras en arrière, je donne un coup de pied violent à mon agresseur qui pousse un cri qui manque de m'assourdir. Sans mes oreilles, je ne suis plus rien. Un autre m'attrape. L'air reste bloqué dans ma gorge, imaginant une nouvelle parade. On m'insulte de toutes parts, je suis imperméables à ce genre d'attaques à présent mais les attaques physique me feront toujours mal. Un poing se dirige vers ma figure, je fais tout mon possible pour l'éviter mais un autre poing vient me cuiellir sous la pommette droite dans un craquement.

Dieu que ça fait mal. Je ferme les yeux, respire. Il faut que je me concentre, me concentrer sur cette fichue baguette et ne pas prononcer le sort à voix haute. On l'a fait l'année dernière, je sais le faire. Je respire alors qu'un nouveau poing me cueille sous le menton et fait craquer mes dents entre elles. Les serpentard se concertent, ils pensent à un sort. Heureusement qu'ils sont stupide, sinon, je serais déjà dans un bel état.

Pourquoi la pluie tarde-t-elle tant ?

- Tim... ça va?

- Ils ne t'ont pas fait trop mal?

- Elle est en retard hein?

Invité

L'un des serpentard me donne un coup à l'estomac, la seule chose qu'il ne comprennent pas, c'est que leur coup ne font qu'à moitié mal, un coup, sans la moindre force, bioen sur, ça fait mal mais je pense que ça fait mal à leur pauvre petites mains, j'ai envie de rire mais me le refuse, ils sont sept, celui que j'avais expulsé est à nouveau dans la partie, et ils frappent les uns après les autres.
Dans les cotes, dans les pommettes, le coup, la tête, le front, le torse.
J'ai envie de hurler mais ne leur ferait pas ce plaisir. Non mais vous me prenez pour qui ? Un bon samaritain, non, ils veulent que j'hurle mais hurler m'assourdira et m'empêchera d'esquiver les rares coup que je peut esquiver.
Quelqu'un arrive, je suis le seul à l'entendre. Un leger sourire apparait sur mon visage baisser vers le sol. Je hurle à présent pour offrir une magnifique diversion à la nouvelle personne, c'est Lindsay. Elle a beau être à Serpentard, elle est de mon coté.
J'attrape ma baguette et ma canne que je sens siffler vers moi et frappe le mec qui me maintenant. Il me lâche, me permet de me retourner, sortir de cette impasse. Frapper et lancer deux sorts qui touchent leur cible et je tombe à genoux. Lindsay a fait fuir les autres.
Je sens un liquide chaud doucement couler sur mon visage. L'odeur du sang ampli mon nez, il n'y a plus de doute, ses gosses mon démonté l'arcade sourcilière et en plus de tous ça, je saigne du nez. Je lève la tête vers Lindsay et attrape rapidement mes lunettes sombres pour les reposer sur mon nez, le regard d'un aveugle est toujours traumatisant pour la plupart des personnes.
Je me passe la main sur la visage et sans le sang se coller à ma peau dans une de ses sensations plus que désagréable. Pire que tout, je suis encore à moitié assourdit.

- Tim... ça va?

Dieu que j'aime cette voix, si rassurante, si amicale et sentir la présence de Lindsay, son trouble. Je respire lentement alors que je sens ses mains fraiche sur mon visage et je lui lance un sourire peu convainquant.

- Ca va... mais je ne te mentirai pas... J'ai connu mieux !

Le pouvoir d'empathie est tout de même une horrible malédiction dans ces moments là. La haine et la joie que ces serpentards ressentaient m'a totalement glacé.

- Ils ne t'ont pas fait trop mal?

Je sens Lindsay soucieuse. Je respire profondément à nouveau.

- Non, ne t'inquiète pas pour ça, je vais bien.

Je me relève d'un bond comme pour lui prouver que je n'ai rien. Quelques gouttes tombent sur mon visage, qu'est-ce que c'est bon. Je souris à nouveau mais cette fois pour de bon, il n'y a pas meilleure sensation, je vois dés à présent la forme assez vague des arbres.

- Elle est en retard hein?

Je hoche la tête sans réellement répondre et me dirige vers le centre du parc.

- C'est bon de te revoir.

La pluie s'intensifie et je me tourne vers Lindsay. Elle a grandit, murit, son visage s'est encore un peu plus affiné, elle est adulte, plus belle que jamais, encore plus belle que cette autre nuit. J'entends la cloche du couvre-feu sonner mais je m'en fiche complètement.

- Merci.

C'est fou comme un mot peut tout et rien dire. Sentir à nouveau de bon sentiments, s'éloigner des sentiments cruels des camarades de Lindsay sont un véritables bonheur. Ne plus penser à rien. Oublier totalement que demain, je serai à nouveau la risée de l'école car je n'ai pas sur me défendre. Je me concentre sur le visage de Lindsay, ses expressions, ses sentiments.
J'attrape sa main.

- Ca va... mais je ne te mentirai pas... J'ai connu mieux !

- Non, ne t'inquiète pas pour ça, je vais bien.

- C'est bon de te revoir.

- Merci.

- Moi aussi Tim, ça me fait plaisir de te revoir.

- Et tu n'as pas besoin de me remercier tu sais...

- Tiens, essuie toi le visage avec ça...

- Dis moi Tim, tu écoutes les potins de Poudlard?

Invité

- Moi aussi Tim, ça me fait plaisir de te revoir.

Je m'aperçu que sa voix m'avait manqué, je fis tout mon possible pour cacher les sentiments qui refluait, il semblerait que, si je m'étais enfermé dans une sorte de semi-solitude, Lindsay était de plus en plus sollicité, autant en statut d'amis que je ne sais comment et je ne préfère pas immaginé. Et comme on dit ici, il semblerait qu'elle ait fait le magnifique "Moving on" alors que moi, je suis resté sur place, le même depuis notre quatrième année, je sentais son haleine proche de moi. Ses doigts sur ma paumés, la pluie s'intensifier, nous promettant dans un plaisir sournois de nous filer une bronchite.
Je respire lentement, le sang s'effaçant de mon visage grâce à la pluie, je me sens vivant comme je ne l'ai pas été depuis des jours, des semaines, des mois et peut-être même des années. Comme quoi, se castagner de temps en temps ne fait pas de mal, ou plutôt si mais alors le bien suivant ce mal est d'autant plus bénéfique.

- Et tu n'as pas besoin de me remercier tu sais...

Je souris légèrement, je retrouve Lindsay dans ses propos puis je hoche la tête, tout le monde n'aurait pas pu faire ce qu'elle a fait, beaucoup auraient sans doute fermé les yeux peut-être avec peine, peut-être avec sadisme, souvent sans état d'âmes, affronter ses pairs n'est pas toujours évident.
Lindsay me tend un mouchoirs pour que je m'essuie, hum, j'ai si mauvaise mine que ça ? Je le prend sans sourciller et tente de m'essuyer avant que le mouchoirs ne finissent totalement imbiber de pluie. Je met rapidement le mouchoirs dans ma poche, si mes blessures saignent encore un peu mais le sang a disparut de mon visage, du moins, je l'espère. Je focalise à nouveau mon attention sur Lindsay tout en marchant dans le parc, la boue au pied, j'aimerais courir, rire, vivre, chanter, je n'en fait rien, inexplicablement bloqué. Serait-ce le choc post-traumatique ? J'en doute fort.

- Dis moi Tim, tu écoutes les potins de Poudlard?

Je fronce les sourcils tout en marchant puis me tourne vers Lindsay, elle a grandit, vieilli, mûrit, tout comme moi, elle est plus belle que jamais, j'hésite à lui dire puis finis par m'asbtenir. Pourquoi veut-elle savoir si je connais les ragots de Poudlard ? J'ai toujours été très détacher de ces potins qui embêtent certaines personnes pour en ravir inutilement d'autres. Mais il est vrai qu'à Poudlard, peu de personne n'arrivent à cacher un secret très longtemps.
Finalement, je me tourne vers Lindsay, enfonçant un peu plus mes lunette opaque sur mon nez bien qu'elles soient ruisselantes.

- Oh tu sais, je suis très éloignés de tout ça... donc je dirai que non, pourquoi ? Quelque chose d'intéressant ? de faux ? Sur toi ? Sur moi ?

Je souris légèrement à mon amie, je suis tellement content de lui reparler que je pourrais l'écouter lire le botin tout en souriant béatement... J'ai l'air d'un idiot à penser ce genre de chose mais ça se rapproche de la vérité.

Tim, c'est le genre de garçon auquel on a envie de se confier. C'est bien pour ça qu'il me plaisait tant, et qu'on s'est mis ensemble il y a déjà trois ans... ça remonte à longtemps, mais je m'en souviens comme si c'était hier. Avec lui, je suis une toute autre personne. Il n'empêche que je pense tout de même à Aeron, mes sentiments pour Tim ont changé maintenant.
Aeron me hante mes pensées à présent, je ne pense plus qu'à lui, il est celui que je veux, celui qui me plaît et celui que j'aime déjà. Pourtant, je ne pensais pas pouvoir aimer à nouveau. Je pensais rester seule, jusqu'à la fin de mes jours après cette histoire avec... Enfin, n'en parlons pas, le passé est passé et à présent, il n'y a que le futur qui compte. Tout ce qui compte, c'est ce qui se passe maintenant, et ce qui va se passer ensuite. Tout ce qui compte, c'est moi et ceux que j'aime, ceux qui sont restés, et ceux qui ne me font pas de mal. Les autres n'importent que peu. Les autres, ils ne font partie que du décor, ils ne valent rien et ne servent qu'à remplir l'arrière plan. Certains sont peut-être intéressants, mais la plupart ne le sont pas du tout, alors pourquoi s'embêter?
Moi, je suis très bien comme ça, je n'ai besoin de personne. Mes amis, ils sont là, je les aime, mais je n'ai pas besoin d'eux pour vivre, pour survivre. Je n'ai besoin que de moi-même, et c'est de ce principe là que je pars. Je sais qu'il est bon d'avoir des amis, de ne pas être seul, mais les ennemis aussi sont utiles. Après tout, ce sont nos ennemis qui nous montrent nos erreurs et nous poussent à les corriger pour être plus puissants, nos amis ne font que nous applaudir à nos moindres faits et gestes. Je leur accorde une petite importance à mes ennemis, mais vraiment minime.
Avec Tim, on en vient à parler des ragôts, de tout ce qui se passe dans poudlard. Bien sûr, tout ne m'importe pas, mais il y a du vrai dans certains, et je voulais simplement savoir si Tim était un minimum renseigné sur le sujet...

- Oh tu sais, je suis très éloignés de tout ça... donc je dirai que non, pourquoi ? Quelque chose d'intéressant ? de faux ? Sur toi ? Sur moi ?

Je m'en doutais qu'il me dirait ça, je sais bien que Tim est éloigné de tout ce qui se dit, et même s'il entendait des choses, il n'y prêterait pas attention, il ne se fie qu'à ce que disent ses amis, mais ça il n'en a pas énormément non plus, il est assez renfermé comme garçon.. Et puis, il a une part de mystère en lui. Dans tous les cas, il ne laisse personne l'approcher comme ça. C'est assez étonnant d'ailleurs qu'on soit amis lui et moi...
Je ne sais pas si je peux juger que ce que je vais lui annoncer est intéressant, ce sera à lui d'en juger, si pour lui ça l'est. En tout cas, il était tant que je lui l'annonce, mais on se croise si peu, et lorsque je le vois j'oublie tout ce que j'avais à lui dire pour simplement passer un bon moment avec lui... Mais la raison principale pour laquelle je n'ai rien dit, c'est bien que je ne le vois pas souvent, on n'a jamais vraiment l'occasion de se parler.
Pourtant j'aime beaucoup lui parler, c'est un bon ami, et dès que j'ai un problème je sais que je peux compter sur lui. Enfin, tout dépend du problème dont il est question... Je lève soudainement les yeux au ciel, il pleut de plus en plus fort, et il fait de plus en plus froid. Un vent frais s'est levé et souffle par rafales consécutives sur nous, j'aurais de la chance si je ne tombe pas malade. Dans tous les cas, c'est pour la bonne cause.

- Il y a du vrai dans certains... Sur moi...

Mon regard se ballade au loin avant de se reposer sur mon interlocuteur. Je dois tout de même dire que si quelqu'un dit de lui qu'il est laid, c'est un mensonge. Il a vraiment un charme, et le fait qu'il soit aveugle lui rajoute un charme particulier. Le regard d'un aveugle, c'est celui qu'on n'oublie jamais paraît-il.
Je suis en train de me demander s'il est vraiment nécessaire de lui dire tout ce qui se dit, toutes les informations qui circulent. Je me demande s'il trouve ça intéressant d'en savoir plus sur moi... J'en doute fortement.
Quoique, c'est mon ami donc.. Enfin, je ne sais même plus si je dois vraiment lui dire tout ça. Je ne sais plus si je dois lui annoncer les nouvelles qui en ont énervé plus d'un. Je ne sais plus si je dois lui dire quoi que ce soit. Je ne sais plus si je dois lui le cacher ou non. D'après moi, cacher ça, ce n'est pas une bonne idée. Il n'est jamais bon de cacher des choses à nos amis... Il vaut mieux être honnête et ne jamais rien cacher.
L'honnêteté... C'est ce qui est le plus utile. L'honnêteté fait marcher l'amitié, mais aussi l'amour. Toutes les relations sont idéales s'il y a de l'honnêteté. Moi, je ne supporte pas qu'on me mente, même à mes ennemis je ne leur mens pas. Ou rarement...

- Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire, on ne s'est pas vraiment parlé que tous les deux, tu sais bien...

C'est vrai que ça fait un moment qu'on ne s'est pas parlé seul à seule. D'habitude, il y a toujours quelqu'un avec nous, et on ne se croise que très peu. Je n'ai pas eu de conversation seule avec lui depuis un bon moment... La dernière fois ça devait être avant l'épisode Sand... Donc il y a un bon moment.
Bon d'accord, je lui ai parlé entre temps, parfois dans la grande salle, une fois de temps en temps dans les couloirs, ou encore en cours, mais ce n'est pas là que j'allais lui raconter tout ce que j'avais à dire.
De toute manière, lorsque je le voyais, je n'y pensais pas forcément, je pensais juste à m'assurer que pour lui tout allait bien...
Je ne suis pas quelqu'un de très égoïste. Bon d'accord, je trouve que ma peau vaut plus que celle de beaucoup d'autres, mais je ne suis pas narcissique, égocentrique et égoïste. Il m'arrive de penser aux autres avant de penser à moi-même; ce qui en étonne plus d'un.

- Beaucoup l'ont mal pris quand je leur l'ai annoncé...

Je me souviens alors de la réaction d'Elisabeth... Elle n'a pas vraiment apprécié, et a pensé que je deviendrais comme le reste de ma famille. Forcément... Elle les a connu les Patterson...
Du moins, ses parents les ont connu, et ça n'étaient pas des anges... Elle a pensé que je deviendrais comme eux, que je serais un monstre, une machine à tuer des innocents. Pourtant, j'avais déjà choisi mon camp, et je n'étais pas prédéterminée à suivre leur chemin qui m'était tout tracé. Non, je me trace mon propre chemin, et ils n'étaient pas là pour me guider, donc je ne vois pas pourquoi j'aurais suivi leur chemin...

- J'ai l'impression de vivre un mensonge. Finalement les Andrews n'étaient pas mes parents, ils étaient mes parents adoptifs. Ceux là sont morts, et mes parents biologiques aussi. J'ai une soeur en fait, et je suis une vélane...

Je fais un pas pour m'éloigner de lui, puis m'assoeis sur le sol qui est trempé à présent. Il pleut de plus en plus fort.

- Maintenant tu sais...

J'ai lâché ces quelques mots tout en me laissant tomber. Je sens mon derrière devenir humide, et mes cheveux sont plaqués le long de mon visage. Il fait froid, mais je ne sens même pas ce froid. L'eau de pluie semble chaude sur mon corps. Et tout ça me fait du bien.