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 Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }

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Aeron Von Rain
Beautiful & Dirty Rich Aeron Von Rain

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Emploi : Je n'en ai pas trouvé d'assez bien pour moi...
Humeur : I wanna do bad things with U

Feuille de personnage
Côté coeur: Les voies du Seigneur sont impénétrables...;)
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MessageSujet: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyLun 9 Aoû - 10:59

On était vendredi soir et pourtant je m'emmerd...m'ennuyais royalement. Je tapotais négligemment ma baguette sur le rebord de la table en regardant d'un air absent les étincelles crépitantes qui menaçaient d'y mettre le feu. Comme si cela m'importait...
En apparence j'étais amorphe. A l'intérieur j'étais en train de réfléchir froidement à ma vengeance. Parce que si j'étais coincé dans cette salle miteuse avec une antiquité pour surveillant (qu'elle chance...), c'était avant tout à cause d'un petit minable de Gryffondor.
En effet il était allé renseigner mon directeur de maison sur mon petit "commerce" de drogue moldue. Tout ça parce que j'avais passé une nuit avec sa nana. C'était quand même pas ma faute si elle avait eu besoin de réconfort?
Enfin, ayant réussi à planquer ma marchandise, et grâce à mon illustre nom, je m'en étais tiré avec seulement un soir collé avec pour motif de "traîner dans les couloirs après le couvre-feu". Et ce sale crétin qui avait arboré un sourire triomphant... A cette pensée je me mis à pianoter avec impatience sur le bois noircie de ma table tout en me jurant de lui faire passer définitivement l'envie de sourire.
J'envisageais sérieusement de balancer un sort au concierge pour me tirer quand la porte s'ouvrit à la volée. Avec un certain plaisir, je constatais que c'était une jeune fille. De taille moyenne, avec une cascade de cheveux bruns et visiblement gâtée par la nature...Autant vous dire qu'elle entrait tout à fait dans mes critères. Je me permis donc de faire une réflexion d'une voix sonore :

- Cool...on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci.

Le surveillant me fixa d'un œil mauvais. A mon tour je le regardais d'un air résolument insolent. Comme si un domestique allait m'effrayer. Il devait être atteint d'un sérieux problème mental...
Je fus arraché de mes pensées par le bruit d'une chaise qu'on tirait. C'était la nouvelle venue qui prenait place à côté de moi.
Je ne la reconnus qu'après-coup. C'était Elisabeth Winster, une sang-pur qui appartenait à une famille presque aussi riche que la mienne. Je l'avais déjà croisée lors de réceptions ou dans la salle commune mais je n'y avais jamais vraiment prêter attention. Généralement dans ces endroits il y a beaucoup d'autres...distractions.
J'avais entendu dire qu'elle s'était entichée d'un Gryffondor. Je ne la blâmais pas puisque moi aussi j'avais déjà passé quelques nuits avec des membres des rouges. Mais ceux que je considérais du bon côté. Ce qui pour moi ce résumait à la gente féminine.
Et puis je n'accordais aucune importance à ce qui pouvait se passer avant moi. Pour l'instant nous étions tous les deux ici, coincés au lieu de pouvoir faire la fête et tout deux loin d'être des enfants de chœur.
Elisabeth me fit un charmant sourire. Pour ma part je lui dédiais celui en coin qui faisait fondre toutes les dames. Puis je lui pris délicatement la main pour l'effleurer de mes lèvres. Après tout j'étais un Von Rain, un gentleman né...et un dragueur invétéré.
Je lui dis d'une voix veloutée:

- Elisabeth Winster...Je suis Aeron Von Rain, ravis de te voir ici. Tout à coup cette heure de torture me paraît beaucoup plus agréable, ajoutais avec un clin d'œil.

Elle essaya d'adopter un expression la plus naturelle possible, ce qui fit naître un sourire amusé sur mon visage.
Un chose était sûre pour moi : j'avais trouvé ma prochaine proie...
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyMar 10 Aoû - 22:53

Faire la fête, c’est bien. Faire la fête un soir de semaine, en ayant cours le lendemain, c’est…bien aussi ! Ce qui est moins bien c’est le réveil. D’ordinaire, je ne suis déjà pas facile à tirer de mon lit, mais ce matin c’était le summum. Jamais je n’aurais pensé dire cela : je regrette d’avoir succomber aux arguments aguicheurs de Lindsay, et d’avoir fait le mur avec elle. La soirée en elle, même, rien à dire. On c’est éclaté, on a bien rigolé. D’autant qu’Anna était là aussi. Ce n’est pas si souvent que l’on peut être les trois. Bien évidemment, nous avons joué nos garces (du moins Lin et moi)-forcément, sinon ce ne serait pas amusant- nous aurions pu revenir chacune accompagné d’un looser quelconque mais abordant une belle gueule. Mais il fut bien plus amusant de tous les faire baver, espérer avant de disparaitre sans laisser de trace juste avant le lever du jour.

Non vraiment, la soirée était géniale. Elle l’aurait été encire d’avantage si je n’avais pas vu mon sommeil se réduire à 3 pauvres petites heures ! J’ai une mine de papier mâché et, dans ma tête, un troupeau de nain semble creuser des galléries : la gueule de bois ! Un mal terrifiant ! Surtout lorsqu’on a plus de potion adéquate. Combien j’ai avalé de verres ? Un certain nombre…un nombre certain ! Je ne me rappel plus. En même temps, lors d’une soirée, si vous contez vos verres c’est qu’assurément vous devez royalement vous emmer…ennuyer.

La tête ailleurs que sur mes épaules, je ne dois mon teint frais qu’a l’usage d’un sortilège fort pratique. A me regarder, on ne soupçonne absolument pas ma nuit blanche. Les joies de l’illusion. Tout serait parfait s’il n’y avait pas cette migraine des lendemains trop joyeux.

Je suis vaseuse. Au déjeuné, je n’ai rien pu avaler d’autre qu’un jus d’orange. La journée risque d’être longue. Très longue. A mes cotés, Richard me demande les croissants, je lui tends pleine de conviction la cruche de jus de citrouille. Je sens sur moi ces regards interrogatifs auquel je réponds par un simple hochement d’épaule. Il ne manquerait plus que j’aie à me justifier ! Et puis quoi encore !

La matinée s’écoule avec lenteur. Au repas de midi je n’ai pas fait acte de présence. Je sommeillais quelque part, entre deux bouquins à la bibliothèque. Après midi mortelle. Plus que le cours de potion, et j’aurai enfin la délivrance tant attendue ! Après…direction mon lit ! Demain c’est Samedi, vive la grasse matinée !

J’ai les oreilles qui bourdonnent, les paupières lourdes. Au dessus des volutes de fumées de mon chaudron, j’ai bien du mal à rester concentrer. Pourtant, il le faut ! Je ne peux compter sur mon binôme, James Potter (binôme imposé car sinon…jamais je ne me serais mise avec cette catastrophe sur pattes !), pour réussir quoi que ce soit d’autre qu’une stupidité.

Ligne 6 au tableau « laisser reposer votre mélange 10 minutes ». Oh ! Joie. Je ferme les yeux, la tête dans les mains. Je veux juste trouver l’énergie pour finir cette maudite journée. Simplement fermer les yeux et me reposer quelques instants. Rien de plus….En théorie.

Jamais je n’aurais du succomber à la tentation. Jamais. De 10 minutes, me voilà à sommeiller depuis bien un quart d’heure. Potter, bien sur, n’ayant pu ne pas voir l’évidence (à savoir que je suis en train de piquer un roupillon)…crois bon de passer outre mes ordres. Ne lui ais je pas dis et répéter de ne PAS toucher à ce chaudron ?! Tout ce qu’il avait à faire c’était me pousser du coude pour me sortir de ma sieste. Mais non ! C’était bien trop lui demander ! Il a fallu qu’il se la joue grand spécialiste alors qu’en réalité, en potion, il est juste LA-MENT-ABLE ! Incapable de suivre la moindre instruction, même lorsque c’est moi qui lui lis les consignes, il fait capoter la moindre petite potion. Même la plus basique.

Aussi, il n’y a rien d’étonnant à la suite de cette histoire. Potter, voyant son bi nome hors course, décida de prendre les choses en main…mal lui en pris. Croyant devoir passer à la ligne 9 (alors que nous n’en étions qu’à la 6…) il ajouta dans notre potion les épines d’hérisson. Tout le monde vous le dira : Il n’est rien de plus instable qu’une potion préparer avec ce genre d’épines. Surtout lorsqu’en plus, elles sont males ajoutées…

Le résultat fut un grand « Boum » (qui eut le mérite de me réveiller), et un Potter couvé d’un liquide aussi nauséabond que toxique. Un passage par l’infirmerie lui fut nécessaire.

Oh, bien sur, je n’avais rien à voir avec cet accident ! Etait ce de ma faute s’il ne savait pas lire correctement ? Non ! Et pourtant…cela n’empêcha pas notre illustre professeur d’afficher son air des mauvais jours. Un chaudron qui explose ne lui fait jamais plaisir, qu’un élève parte à l’infirmerie cela le met hors de lui mais…Qu’en plus les autres Serpentards se mettent à rire…là…ce fut la goutte de trop. Je le vis devenir rouge, comme la couleur de la potion de Lindsay (qui elle, n’avait pas eu de problème pour la faire) ! Il pointa un doigt accusateur sur moi, me demandant comment un tel accident avait pu se produire. J’haussai les épaules, marmonnant quelque peu énervé aussi « Potter est un boulet. C’est tout ». Une évidence, un fait, une réalité ! Mais il est à croire que, parfois, la vérité n’est pas une bonne alternative.

M’ordonnant de ranger mes affaires, il me tendit sèchement un bulletin de colle pour cette fin de journée. Moi ! Préfète ! Coller ! Alors ça…ça Potter allait avoir de mes nouvelles ! Saboter ma potion (qui aurait eu un O si monsieur n’y avait pas mit son nez !) c’est une chose mais, me faire valoir une colle…ça non, je digère pas !

C’est avec perte et fracas que j’avais quitté la salle. Seule avantage non négligeable, s’en était fini de la journée. Seule hic : une retenue, ce n’est pas mon lit ! Et puis…m’être énervé n’avait rien arrangé à mon mal de tête ! Ne pouvant me soustraire à l’obligation de me présenter en salle de retenue, j’ouvrai la porte de cette dernière à la volée. Sincèrement, je n’étais pas ici de bon cœur ! Le surveillant me jeta un regard noir auquel je répondis en lui donnant mon bulletin de colle. Mécontent, il inscrivit mon nom et prénom dans le registre et y colla le motif : « indiscipline durant l’heure de potion ». Un élève se permis alors un commentaire qui me fit lever la tête.

- Cool...on commençait à se faire un peu chier ces temps-ci.

Inutile de se poser la question : Serpentard, assurément ! Cet désinvolte, cet arrogance et cette façon de provoquer le monde pour mieux être vu ne pouvait qu’appartenir à quelqu’un de ma maison. Sans problème (nous n’étions pas si nombreux…) je trouvai l’auteur de cette remarque. Je posai sur lui un regard calme. Qu’il insiste encore un peu, et j’irais lui imprimer ma main sur sa joue ! Il y a l’art et la manière de parler à une Winster et, assurément, ce n’était pas celle qu’il venait d’employer. Me prenait il donc pour un passe temps ?

D’un autre coté…j’étais amusée. Si monsieur se sentait l’humeur d’un joueur…peut être arriverais je à repousser mon envie de dormir pour moi aussi…m’amuser ?

J’haussai les épaules, tandis que notre surveillant montait sur ses grands hippogriffes. Me contrefoutant de ses remarques sur les jeunes d’aujourd’hui.

-on vous paye pour nous surveiller, pas pour nous faire la moral !

Indéniablement, je ne m’étais pas fait un ami. Tant pis ! A jacasser, il ne faisait qu’amplifier mon mal de tête. Qu’il la ferme ! C’est tout ! Je tournai les talons, sans lui laisser la moindre chance de répliquer et aller prendre place au coté du Serpentard à la langue bien pendue.

Je le saluai d’un sourire agrémenté d’un signe de tête. Aussitôt, il s’empara de ma main et procéda à un baise main dans les règles de l’art. Difficile de ne points être charmé.

- Elisabeth Winster...Je suis Aeron Von Rain, ravis de te voir ici. Tout à coup cette heure de torture me paraît beaucoup plus agréable

Je savais qui il était, difficile d’en être autrement puisque d’une part, nous étions de la même année et dans la même maison et, d’autre part, nous avions déjà eu l’honneur d’être présenté lors d’un gala organiser par une connaissance commune. Von Rain…Une famille sur laquelle mon père ne tarie pas d’éloge. Riche, puissante, avec un fils à marier…tout pour attirer l’attention de ce cher Charles Winster ! Enfin, bref.

D’un point de vue purement féminin, cette fois, je devais reconnaitre qu’il n’était pas dénué de charmes. Quelqu’un m’avait mise en garde contre son regard. Je voulu me rendre compte de moi-même et me tournai vers lui pour le fixer dans les yeux. Captivant ! Il n’est d’autre mot ! Ce regard perçant, ce léger voile mystérieux et cette couleur sombre…un regard fait sur mesure pour une personne telle que lui.

-Enchantée, Aeron. Sans vouloir t’offenser, je pense personnellement qu’une rencontre ailleurs qu’ici aurait été bien mieux.

Je suis assise droite sur ma chaise, résistant à la tentation de m’avachir. Il est ravie de me voir en retenue…c’est une entrée en matière pour le moins surprenante. N’aurait il pas mieux valu qu’il compatisse à mon sort ? Nous avons beau être dans le même bateau, il me semble bien avoir été victime d’une injustice alors que lui…je ne sais pas pourquoi, mais j’en doute.

-Pour ma part, cette heure de torture ne pourrait devenir agréable qu’à la condition que ‘l’on remédie à mon mal de tête. Sans ça, je crains d’être de bien mauvaise compagnie…

Sa présence, bien qu’agréable, ne suffira pas à me faire oublier la réalité. A cette heure, je devrais être en voie de trouver mon lit. Au lieu de ça, nous voilà enfermer dans une pièce poussiéreuse et sentant le renfermé. N’ont il donc pas d’employée de maison ?!

-Alors, très cher, qu’as-tu donc fait pour te retrouver coincé ici ?

Tant qu’à passer le temps, autant se faire la conversation.

-Notre dernière rencontre extérieur, me semble remonter à des mois. Tu t’es fais bien rares ces derniers temps. Lors du dernier brunch, j’ai été quelque peu déçu de ne pas t’y voir…je me faisais une joie d’en apprendre d’avantage sur l’illustre Aeron Von Rain…
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyDim 15 Aoû - 12:56

-Enchantée, Aeron. Sans vouloir t’offenser, je pense personnellement qu’une rencontre ailleurs qu’ici aurait été bien mieux.


Bien sûr qu'elle ne m'offensait pas. Comment en vouloir à cette adorable créature?

- J'en conviens : cette horrible salle n'est pas un endroit à notre hauteur. Mais si je prends le bon côté des choses nous sommes seuls, tous les deux...Enfin presque seuls.

Agacé, je désignais d'un geste dédaigneux le concierge.

-Pour ma part, cette heure de torture ne pourrait devenir agréable qu’à la condition que ‘l’on remédie à mon mal de tête. Sans ça, je crains d’être de bien mauvaise compagnie…


Ooooh, ça sentait la nuit blanche ça... Avec un petit sourire je fouillais dans mes poches. Et voilà! J'avais trouvé mes petits "remèdes miracles". Ou comment être frais et dispo lorsqu'on vit comme Aeron Von Rain.
Pendant ce temps elle continuait à faire la conversation.

-Alors, très cher, qu’as-tu donc fait pour te retrouver coincé ici ?

Je décidais de lui répondre. Après tout on était coincé ici pour un bout de temps alors...

- Trois fois rien. Un petit problème de... propriété. Je ne savais pas que les Gryffondors étaient possessifs à ce point là!

Je ne voulais pas m'étendre plus que nécessaire sur "l'objet" qui avait été au centre de ces problèmes. Inutile d'en rajouter.
Je jetais un coup d'oeil à la jeune femme. Elle semblait extrêmement fatiguée. Oh, ça ne se voyait pas à des cernes de trois mètres de longs, seulement elle semblait tendue, comme si elle luttait contre l'envie de s'affaler sur sa table. Je n'avais plus connu cette sensation depuis ma troisième année, après avoir mis au point mes pilules. Mais je me souvenais nettement de l'horrible sensation que c'était.
Je lui tendis donc un petit bonbon vert.

- Avale ça, tu m'en diras des nouvelles, lui fis-je avec un clin d'oeil.

Elisabeth m'observa d'un air méfiant puis prit la pilule entre ses doigts fins avant de l'avaler d'un coup. Bien, maintenant il n'y avait plus qu'à attendre que ça fasse effet.

-Notre dernière rencontre extérieur, me semble remonter à des mois. Tu t’es fais bien rares ces derniers temps. Lors du dernier brunch, j’ai été quelque peu déçu de ne pas t’y voir…je me faisais une joie d’en apprendre d’avantage sur l’illustre Aeron Von Rain…

Un brunch? Mes parents en organisaient tellement que je ne voyais pas l'intérêt d'y être présent à tous.

- Oh, j'avais sûrement d'autres obligations, répondis-je d'un ton évasif. Mais si j'avais su que tu serais là j'aurais pu m'arranger... continuais-je d'un ton charmeur (j'avais particulièrement aimé le illustre, même si ce n'était qu'ironique). Et puis j'évite de trop paraître en public. Est-ce que tu savais que mes parents m'avaient choisis une future épouse?

Je ne me doutais pas qu'elle devait l'avoir appris car je savais que son père avait longtemps espéré que le mien arrêterait son choix sur sa fille. De toute façon je ne savais même pas à quoi elle ressemblait, ni même son nom. Lorsque mes paternels avaient commencés à m'annoncer la nouvelle j'étais entré dans une colère terrible et avais refusé de continuer la discussion. Ils n'avaient plus abordé le sujet, si ce n'est quelques fois assez succinctement.

Elisabeth semblait reprendre des couleurs. Ma pilule miracle devait être en train de faire effet. Je pouvais maintenant satisfaire ma curiosité sur certains point de sa vie.

- Alors Elisabeth, je peux t'appeler Elisabeth n'est-ce pas? Qu'as-tu de beau à me raconter? Notamment du côté romantique de ta vie. Ton Gryffondor n'est plus en vue?

La jeune femme se tendit. J'adorais ça. Si je ne me trompais pas elle allait soit esquiver la question soit m'envoyer dans les roses. A moins qu'elle ne choisisse de me surprendre en me répondant franchement, mais connaissant les filles ça m'étonnerait.
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyVen 20 Aoû - 0:19

Je suis ton regard le sien en direction du concierge. Il est là, assis sur son estrade à nous darder de son regard noir. Il doit penser qu’il serait mieux ailleurs à faire des choses plus utiles. Mine de rien, on lui pourri la vie à ce pauvre concierge ! Mais, comme il nous pourri aussi la notre…je n’arrive pas à compatir. S’il n’était pas aussi à cheval sur les règlements, il ne serait pas obligé de nous garder. En résumé, tout ça, c’est uniquement de sa faute ! Nous, nous sommes des victimes ! Coupable, mais victime quant même.

Je sais reconnaitre un vil flatteur quand j’en vois un. Aeron doit arriver en tête de liste des meilleurs baratineurs de cette école. Je ne sais même pas comment certaine filles peuvent encore se faire avoir. Faut il vraiment qu’elles n’aient rien dans la tête. Enfin, tant mieux pour lui. Sans sa dose de distraction quotidienne, je suis certaine qu’il deviendrait invivable. A chacun ses drogues, n’est ce pas ? L’argent fait tourner le monde, le sexe l’entretient. Aeron possède le premier et peu fournir le second. Sans en avoir l’air, il tient une grande partie de ce pays au creux de sa main.

Il semble apprécier l’idée d’un tête à tête. Ma fois….pourquoi pas. Je regarde une fois encore le concierge et adopte une petite moue

-Moui, c’est sur qu’il gâche un peu le paysage. Mais, heureusement, c’est là une chose qui peu se régler facilement…

Sourire énigmatique. Je n’avais pas prévu d’aller en retenu mais, Lindsay sait la conduite à tenir dans ses cas là. C’est une vieille formalité entre elle et moi. D’ailleurs, se concierge n’est vraiment pas très intelligent : il marche à chaque fois ! Il ne reste plus qu’à prendre notre mal en patience et à regarder le temps s’écouler.

En attendant, à défaut de pouvoir faire une sieste, je commence la conversation avec le jeune homme. Il est un des rares Serpentard à m’adresser la parole normalement. C’est assez agréable, finalement. Mon mal de tête tambourine sur mes tempes et je sens pointer une douleur derrière mes yeux. Si ça continue, je ne tiendrai plus longtemps. Mon royaume, pour un lit !

Tandis que je le questionne sur le pourquoi de sa présence en salle de retenue, il me répondit une chose au sujet des Gryffondors. Oh, bien sur, je n’étais pas sans savoir qu’à l’instar des autres Serpentards, il n’était pas regardant quant à la maison de ses conquêtes. Sans doute la raison pour laquelle je le trouvais sympathique, d’ailleurs.

-Hum, c’est la un problème récurant chez les Lions. Ils ne sont pas très portés sur le partage…

Je réprimai un bâillement et lui adressai un sourire d’excuse. D’une de ses poches, il sortie une pilule mystérieuse. Me la donnant, il prétendit qu’elle pourrait être la solution à mon présent petit problème. Je levai un sourcil interrogatif. Jamais je n’avais été porté sur les drogues. Pas vraiment mon genre. J’étais prête à refuser lorsqu’il me paru évident qu’il me fallait un remontant. Avec une certaine appréhension, je pris la pilule. Je la fis tourner entre mes doigts puis l’avaler d’un cou avec ma salive. Il n’y avait plus qu’à espérer que ce ne soit pas là un cou foireux de ce cher Aeron. La prudence aurait voulu l’obstination. C’est vrai…mais en même temps, si je m’endormais là, sur la table, j’aurais quelques conte à rendre à la direction. Mieux valait éviter.

-Merci…te voilà devenu mon sauveur du jour.

Un zest d’humour accompagné d’un léger clin d’œil. Nous en venons alors à parler des soirées mondaines auxquelles nos parents nous traînent. Il faut faire bonne figure, afficher notre meilleur profil. Merlin que tout ceci est barbant ! Faire partie d’une noble famille de sang pure n’a vraiment rien de marrant. J’admire sa capacité à pouvoir se dérober. Pour ma part, mon père se montre très exigent sur notre présence. Enfin quoi que…Ces derniers temps, avec moi, il a plutôt eu tendance à trouver de jolis mensonges pour expliquer mes absences. J’avoue, j’avais entendu parler du souhait de ses parents à le marier. J’avais d’abord cru à une rumeur débile comme il en court de partout au sujet des familles riches. Visiblement, j’avais tord.

-Oui, j’en ai vaguement entendu parler. C’est malheureusement coutume dans nos familles que de choisir le meilleur parti pour ses enfants. Mon père lui-même désespère de ne pas me voir déjà porter bague au doigt. As-tu eu le loisir de voir le visage de celle qu’ils t’ont choisit ? Personnelement, je n’ai même pas voulu entendre son nom.

Je replace une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles. Sincèrement, jamais je n’accepterai d’épouser un homme pour sa richesse. D’ailleurs, pour le moment, je ne suis même pas certaine de me marier un jour ! L’amour me semble tellement compliqué.

Le cachet d’Aeron semble faire effet. La douleur disparait et, à nouveau, je me sens oxygéné. Je devrais lui demander son secret de fabrication. Je parais plus fraiche et beaucoup plus amène à me tenir droite sur ma chaise. L’heure s’annonçait un peu meilleure. Enfin, du moins…c’est se que je pensais avant d’entendre la question de mon compagnon d’infortune.

Imperceptiblement, je grinçai des dents. S’il s’en était tenu à la simple question d’usage, tout aurait été à merveille. Moi qui commençais à me détendre, je me tends sur ma chaise. Pourquoi a-t-il cru bon de parler de William ? Parce qu’assurément, cela ne peut être que de CE gryffondor là. Je reconnais l’habilité du vert à touché là ou sa fait mal. Sadique ? Peut être ! En tout les cas, je n’étais pas décider à lui fournir une quelconque réponse. Je posai sur lui un regard tranquille quoi qu’un peu noir. Une façon comme une autre de montrer mon mécontentement devant son désir à mettre les pieds dans le plat.

-Bien sur, tu peux m’appeler Elisabeth même si au final, bien peu de personne utilise mon prénom.

C’est un fait. Je suis Elisa, Eli, Beth, Winster, Ma vipère, Elizou…mais rarement Elisabeth.

-Quant au reste de ta question, je crains de n’avoir rien de bien alléchant à te mettre sous la dent. Ma vie est assez calme ces derniers temps…enfin, du moins, aussi calme que peu être la vie d’une Winster. Les études sont une priorité, ASPIC oblige. Je viens d’entrer en possession de l’héritage de ma grand-mère ce qui implique, tu t’en doute, pas mal de tracasseries. D’ailleurs à ce sujet, je serais plus que ravie de t’avoir à mes cotés lors du prochain conseil administratif. Je débute en la matière et, j’ai peur de faire de mauvais choix. Hors, il semble bien que toi, tu sois déjà bien rodé à ce genre de chose.

Je n’ai aucune envie de demander ce service à mon père. Il s’agit là de MON héritage et j’entends bien le gérer comme je l’entends. Du mieux possible, cela va de soit. Cela impliquera de nombreuse concession, j’en suis consciente. Les affaires de grand-mère étant en France…Mais bon, l’avantage est que, maintenant, j’ai un pied a terre, enfin plusieurs mais un seul manoir, dans ce pays. Je tapote doucement la table du bout de mes doigts. Il attend toujours. Je lève les yeux au ciel

-Quant au reste de ta question et bien….Peut être faudrait il préciser le fond de ta pensée ? Ce n’est pas comme s’il n’y avait eut qu’un seul gryffondor dans mon paysage…

Habile tentative de me dérober. La porte s’ouvre à toute volé et un jeune, probablement de première année, se précipite vers le concierge

-Monsieur, Monsieur…y’a Peeves qui fait des dégâts dans la salle des trophées !

Le concierge se lève, part d’un bon pas, se retourne vers nous…hésite puis finalement sort en nous prévenant

-N’essayer même pas de vous sauver…Poudlard n’est pas assez grand ! Miss Miller se trouve dans la salle d’à coté, elle aura l’œil sur vous !

Et, là-dessus il sort en courant. Je rie sous cape et, regarde l’élève

-Peeves fait vraiment du grabuge ?

-Oh que oui…quelqu’un lui a suggéré l’idée visiblement…

-Qu’est ce que Lindsay t’a promis ?

-De faire mon devoir de potion !

Il sourie de toutes ses dents. J’éclate de rire et il s’en va, nous laissant seul en salle de retenue. Je me tourne de nouveau vers Aeron

-Tu vois ? Je t’avais bien dit qu’il ne resterait pas longtemps…Suffit juste d’avoir les bons arguments !




[hj : désolée pour le temps de réponse =/]
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyLun 23 Aoû - 23:10

- Oui, j’en ai vaguement entendu parler. C’est malheureusement coutume dans nos familles que de choisir le meilleur parti pour ses enfants. Mon père lui-même désespère de ne pas me voir déjà porter bague au doigt. As-tu eu le loisir de voir le visage de celle qu’ils t’ont choisit ? Personnellement, je n’ai même pas voulu entendre son nom.

Si je voulais être franc, moi non plus. J'avais très clairement signifié à mes parents que je ne voulait rien avoir à faire avec cette mystérieuse fille. J'avais aussi ajouté que les mariages arrangés n'étaient bon qu'à foutre en l'air la vie amoureuse des jeunes gens. Et que s'ils ne me croyaient pas ils n'avaient qu'à se prendre pour exemple car ils n'avaient maintenant que trois rapports conjugaux par mois. Après ça j'avais été privé d'accès à mon compte en banque une semaine. Dur, très dur, surtout quand on est habitué à dépenser plusieurs dizaines de gallions par jour. Je comprenais donc parfaitement Elisabeth pour son dégoût des mariages arrangés.
Celle-ci replaça une mèche derrière son oreille, Dévoilant un peu plus son adorable minois. Je pus constater qu'elle reprenait rapidement des couleur tout en se redressant peu à peu. Incontestablement, mes petites inventions avaient encore fait des miracles! Non, non, non! Ne pensez pas "quel vantard". Parce que après tout, si on est un génie autant en être fier, hein?

Une fois que je lui eu posé ma petite question à cinquante points parce que j'avais touché pile le point sensible, elle sembla mal à l'aise et esquiva habilement l'interrogation. Classique.


- Quant au reste de ta question, je crains de n’avoir rien de bien alléchant à te mettre sous la dent. Ma vie est assez calme ces derniers temps…enfin, du moins, aussi calme que peu être la vie d’une Winster. Les études sont une priorité, ASPIC oblige. Je viens d’entrer en possession de l’héritage de ma grand-mère ce qui implique, tu t’en doute, pas mal de tracasseries. D’ailleurs à ce sujet, je serais plus que ravie de t’avoir à mes cotés lors du prochain conseil administratif. Je débute en la matière et, j’ai peur de faire de mauvais choix. Hors, il semble bien que toi, tu sois déjà bien rodé à ce genre de chose.

Je lui répondis avec un autre sourire:

- Bien sûr je serais ravis de t'aider.


Puis je me tus en prenant un air extrêmement attentif, comme si Dumbledore lui même allait me communiquer une information de la plus haute importance. La brune se fit silencieuse. Puis levant les yeux au ciel elle daigna enfin me répondre.

-Quant au reste de ta question et bien….Peut être faudrait il préciser le fond de ta pensée ? Ce n’est pas comme s’il n’y avait eut qu’un seul gryffondor dans mon paysage…

Mais bien sûr! Évidemment, ce n'était pas comme si tout le monde savait pour le stupide pari que le Bouffondor avait lancé... Ce qu'elle pouvait être charmante lorsqu'elle parlait de ses amours perdus...

- Oui évidemment, m'excusais-je faussement désolé. Je voulais parler de Willi, plus précisément...

J'attendis sa réponse avec impatience mais la porte s'ouvrit brutalement. Tant pis, j'aurais mon info plus tard. Car je n'étais pas du genre à lâcher le morceau quand je savais qu'il y avait quelque chose. Ce n'était que partie remise.
Le jeunot qui avait débarqué de façon aussi impolie se mit à crier à toute vitesse que ce cher Peeves était encore en train de mettre à sac la salle des trophées. Le concierge nous regarda d'un œil noir en nous mettant en garde contre nos envies d'escapades avant de filer vers le lieu du crime. Aaaah, les obligations professionnelles peuvent parfois être bien dures à supporter...
Sans explications Elisabeth se mit à rire. Est-ce que j'aurais mal doser mes cachets?

-Peeves fait vraiment du grabuge ? demanda-t-elle au petit serpentard.

-Oh que oui…quelqu’un lui a suggéré l’idée visiblement…

-Qu’est ce que Lindsay t’a promis ?

-De faire mon devoir de potion !


Je comprenais mieux sa remarque de tout à l'heure. Évidemment, la demoiselle devait être une habituée des heures de colles. Et évidemment elle devait avoir ses combines pour s'en sortir. La jeune femme se tourna vers moi, tout sourire.

-Tu vois ? Je t’avais bien dit qu’il ne resterait pas longtemps…Suffit juste d’avoir les bons arguments !

Je ne pouvais que reconnaître son talent, et lui adresse un coup d'œil appréciateur. Elle était décidément surprenante.

- Le vieux nous a dit de ne pas sortir mais à mon avis il restera absent une bonne demi-heure. Et pour Mlle Miller il suffit de lui lancer un petit sortilège pour qu'elle ne se rende compte de rien. Donc...ça te dirais d'aller faire un tour histoire de se dégourdir les jambes? Et pour ne rien te cacher, j'ai aussi bien envie d'une cigarette. On sera de retour dans trente minutes au plus tard,
ajoutais-je avec un sourire angélique.

Sans attendre sa réponse, je me levais et la pris par la main. Elle était un peu plus petite que moi. Peu importe. Ne dit-on pas tout ce qui est petit est mignon? En l'occurrence pour elle l'adjectif "beau" aurait mieux convenu. Mais je ne pensais pas tenter quelque chose. En tout cas pas tout de suite. Car d'après mes dernières informations, mon cher ami Malefoy avait un gros faible pour cette jeune fille, et elle en avait aussi un gros pour le petit Bouffondor. Je restais donc sage. Pour le moment.
A pas de loup je me dirigeais vers la sortie. Je sortis ma baguette pour lancer un sortilège d'Assurdiato en direction de la salle voisine. Avec ça on serait tranquille un moment. Visiblement il fonctionna car nous sortîmes sans encombre du couloir. Sûr de moi j'entraînais Elisabeth dans le dédales de couloirs qui formait l'école. Enfin nous débouchâmes sur une petite terrasse, éclairée par le soleil couchant.
J'allumais une cigarette en tirant nonchalamment dessus.

- Plutôt romantique hein? Enfin c'est pas tout ça mais tu n'as pas répondu à ma question concernant Willy...
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyVen 27 Aoû - 0:28

Je vais mieux. L’étau dans ma tête se desserts. Je reprends pied dans la rivalité. Les nains de mon crâne ont arrêté de creuser. J’ignore tout de la substance qu’il m’a fallu avaler. L’importance n’est il pas les effets plutôt que la composition ? Je remercie Aeron d’un large sourire. Grâce à lui, je pense pouvoir achever cette journée sans m’avachir sur la table. Mon honneur est sauf.

Nos vies sont à la fois semblables et différentes. Certains points nous rapprochent dans notre éducation. Mieux qu’un autre, il peut comprendre le blasage éprouvé devant les courbettes set faux semblant. Nous vivons dans un monde d’illusion au l’argent et le pouvoir règne en maitre. Chez nous, ce n’est pas l’amour qui gouverne mais la taille du porte feuille. Pour mon père, une fille de mon rang se doit d’épouser un homme qui lui apportera bien plus encore. Hors de question de me marrie avec le premier venu ! Encore bien d’avantage si celui-ci n’est pas un sang pur. Je ne partage pas son opinion. Le silence d’Aeron sur la question, me laisse à pensé qu’il est comme moi. Nous ne croyons pas réellement en l’amour mais, une part de nous ne peut s’empêcher de le chercher tout de même.

Etre sur la même longueur d’onde permet de créer certain liens. Au lieu d’être sur la défensive, je reste ouverte à la conversation. Il accepte de me porter secoure pour gérer les affaires urgentes qu’incombes l’héritage de ma grand-mère. Je lui en suis reconnaissante. Un nouveau sourire éclaire mon visage. J’écarte une mèche de cheveux et me tourne vers lui.

Je n’aime pas la tournure que prend notre conversation. Sur les milliers de sujets, il faut qu’il choisisse justement celui là. William. Je tente une diversion, fait mine de ne pas savoir de quel gryffondor il parle. Il n’est pas dupe. J’aurais aimé qu’il comprenne par là ma volonté à tenir le silence là-dessus. Mais, il ne le fit pas. En bon Serpentard, il sait flairer le sujet qui dérange. J’ouvre la bouche, prête à lui dire qu’il ne s’agit pas là de ses faires lorsque la porte s’ouvre à la volé.

Un jeune entre rapidement et s’entretient avec le concierge. Peeves fait du grabuge dans la salle des trophées…tien donc ! Comme cela est surprenant ! Je rie discrètement flairant là une ruse de Lindsay. Ma meilleure amie ne me laissera jamais me morfondre dans une salle de retenue ! Notre gardien part au pas de course tandis que moi, je questionne le jeune sur ses motivations.

Aeron semble étonné de m’entendre rire. A sa mine déconfite, je comprends qu’il n’a pas tout compris à la chose. Heureusement, très vite, tout lui devient clair. Il me jette un regard qui me ravie. On oublie souvent combien je peux me montrer imprévisible. Dans ses yeux, je lis l’admiration qui me rend plus sure de moi. Je n’ai peut être pas l’âme d’une verte mais, je sais apprécier l’art d’être admiré.

Miss Miller est celle qui doit nous surveiller depuis sa classe. Personnelement, je connais trop le sadisme de ce prof pour oser proposer une évasion. Plus téméraire, mon collègue d’infortune, se lance dans un plan. Puisqu’il le propose…j’aurais bien tord de refuser. Après tout…Au pire, nous risquons une nouvelle retenue. Il m’avoue avoir envie de fumer. Je n’ai rien contre cette idée, au contraire. Une petite bouffée de tabac ne me ferait pas de mal. J’ai promis d’arrêter, seulement…je n’ai pas dis quant.

M’attrapant la main, il m’entraine à sa suite. Il s’arrange pour bloquer les parasites de notre cerbère Miller, et nous voilà partie. Avec confiance, je le suie sans lâcher sa main. Nous gravissons quelques escaliers et nous perdons dans le labyrinthe des couloires. Enfin, il pousse une porte et le paysage s’offre à nous.

C’est tout simplement magnifique. Le Soleil se prépare à se coucher et, là bas, derrière le lac, la lumière est joliment orangée. Ce n’est certes pas le premier couché de soleil qu’il m’est donné d’observer mais, je les adore. J’ignore si Aeron le savait ou s’il a tapé au hasard. Toujours est-il, qu’il a bien choisi l’endroit.

Il sort une cigarette tandis que j’avance jusqu’à la rambarde. Mon regard embrase le paysage. Il décrit les lieux comme romantique et, je ne peux m’empêcher de sourire.

-D’après mon père, le romantisme c’est la seule façon d’aimer pour un pauvre. Mais je ne suis pas d’accord…le romantisme c’est autre chose. C’est un rêve, l’utopie d’un monde qui probablement n’existera jamais. J’aime les hommes romantiques, ceux qui savent parler de leurs désirs sans les assimiler au sexe.

Je continue à admirer le paysage. J’ai bien entendu la fin de sa question. Il revient encore et toujours sur William. Je ne suis pas nature à me confier facilement. Je peux passer de très bons moments avec certaines personnes qui, jamais, ne me connaitront vraiment. J’ai mon jardin secret, cette part de moi dont seule quelques privilégiés peuvent se tarer d’en connaitre les recoins. Je soupire agacée. A quoi bon gâcher ce moment en parlant du passé ?! De ma poche, je sors mon propre paquet de cigarette. Je lui en aurais bien demandé une, mais je me méfie de leur composition. Sait-on jamais. Aeron est assez fourbe pour me faire avaler un truc style veritaserum.

-Quel intérêt ? Oui, quel intérêt de parler d’Allen ? Cette histoire commence à se faire vieille…Depuis 1 an et demis que nous sommes séparés, j’aurais pensé pouvoir avoir un peu la paix avec ça. Visiblement…non.

J’échappe encore un soupire, tire sur ma cigarette et remet en place une mèche qui m’agace. Je sais très bien pourquoi les gens parlent toujours de Will et moi. Nos engueulades à répétitions dans tout Poudlard ne jouent pas en notre faveur. Le fait d’avoir un jour, devant témoin, massacré la chevelure de cette idiote de rose Weasley (Elle n’avait qu’a resté loin de Will !) n’ont plus. Une multitude d’anecdotes en tout genre font qu’il est impossible pour les gens de passer à autre choses. Will et moi, même séparés restons une sacré sources de discutions.

Je n’ai pas envie de parler de William. A quoi bon ? ! Aeron l’appel familièrement « Willi » comme s’ils étaient potes ! Ce qui, au dernière nouvelle n’était pas le cas !

Je me tourne alors vers le Serpentard, dos contre la rambarde et lui jette un regard quelque peu blasé. Je le connais, il ne lâchera pas l’affaire ! Mon agacement se traduit par un petit air noir.

-Le paysage est magnifique, on a 30 minutes devant nous pour profiter de ce moment de liberté et toi…tu veux entendre parler d’Allen ?!

Je suis accusatrice. J’ai horreur qu’on me force la main. Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette, ayant au passage une pensée pour le dit Allen. C’est à lui que je dois mon initiation au tabac. J’avais 15 ans lorsqu’il m’en a donné une. 3 ans plus tard, j’ai bien du mal à m’en passé. Comme quoi « tout ce qui est moldus, n’apporte rien de bon ». Dixit, mon paternel.

Aeron a les yeux rivés sur moi. Il attend. J’admire cette patience, cette certitude qu’il obtiendra ce qu’il désire. Il n’a peut être pas tout a fait tord. J’hausse les épaules.

-Y’a pas grand-chose à dire sur le sujet, tu sais. C’est un secret pour personne mon histoire avec lui. On a commencé a se fréquenté en 4 ieme année. En 5 eme on c’est mis ensemble et 1 an plus tard, à cause de Jedusor et Scorpius et du manque de confiance de cet idiot de rouge, nous avons rompu. Entre Jedusor et moi, il a préféré croire Jedusor. Comme si MOI, j’aurais pu avoir une aventure avec ! C’était une rumeur débile…un gosse ne s’y serait pas laissé prendre. Allen…Si !

Amertume. Voilà pourquoi je déteste parler de ça. Chaque fois ça me met en rage. Je ne sais pas si aujourd’hui nous serions toujours ensemble sans toutes ces histoires. Mais j’aurais aimé qu’on rompe pour autre chose que pour des calomnies !

Je relève la tête et croise le regard d’Aeron. Tout ça, il devait déjà le savoir. Etant pote avec Scorpius, j’imagine qu’il connait les détails de cette sordide histoire.

-Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes. Personne n’a jamais réussi. Je suis une Winster et, en tant que telle, on ne s’attend ni a me voir fréquenté un né moldus, ni à tomber amoureuse. La vérité est autre. Je connais mal l’amour. Je ne suis pas à l’aise avec ce sentiment. J’ai toujours peur d’aimer et de me perdre. Pourtant…j’ai aimé William. Vraiment. Je l’ai aimé à un point qui frise la folie. Quant il est parti, je m’en suis rendue malade. J’ai hais Scorpius pour ce qu’il avait fait…Et j’ai espère parce qu’au fond de mon désespoir c’est tout ce qu’il me restait. J’attendais son retour. Maintenant, au bout d’un an et demi…je n’ai plus la force d’y croire. En vérité, Will et moi nous sommes détruits. Notre rupture fut violente et je mentirais en disant être guérie.

Que dire d’autre ? Moi-même je ne sais plus si j’aime encore William. Il y a, il y aura toujours quelque chose entre nous. Je suis liée à lui d’une certaine manière. Pourtant, ses actes présents m’éloignent de lui un peu plus chaque jour.

-A présent, je ne veux plus aimer. Je ne veux plus être faible. Aimer c’est prendre le risque d’être trahie. Si j’aimais quelqu’un là, maintenant…je ferais tout pour le décourager, pour le faire fuir. Je ne suis pas capable de rendre quelqu’un heureux, William me l’a assez répète. J’en ai fini d’être masochiste…fini d’être le sujet de vos conversations palpitantes autours du feu. Il faudra prendre des paries sur autre chose, mon cher. Elisabeth Winster, en a fini de se montrer en spectacle avec son gryffondor !

Oui, oui, je suis au courant des paris débiles qui circulaient à notre sujet. C’était à celui qui devinerait lequel entre Will et moi lancerions les hostilités chaque jour naissant. C’était aussi à celui qui se demandait lequel moucherait l’autre…bref ce genre de paris débile qui ne devrait pas exister dans notre maison.

-Concrètement, William est toujours dans le paysage…Simplement dans l’ombre…il est aussi ambigüe que moi sur ses sentiments. Un jour il m’aime et le lendemain je suis une sale vipère…Il est toujours là…mais la différence c’est qu’aujourd’hui…mon regard se porte de plus en plus fréquemment sur un autre et…ça me fait peur…

Pourquoi….pourquoi je lui raconte tout ça ? Aeron n’est pas mon psy ! Quel besoin de vider mon sac, là maintenant…

-Bref…je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça…ma vie n’a rien de palpitante. On peut passer de bras en bras et ne prendre que l’essentiel : le plaisir. C’est ce à quoi se résume ma vie sentimentale actuelle
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Aeron Von Rain
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyDim 29 Aoû - 23:10

Toujours aussi fine, la verte répondit d'abord:

- D’après mon père, le romantisme c’est la seule façon d’aimer pour un pauvre. Mais je ne suis pas d’accord…le romantisme c’est autre chose. C’est un rêve, l’utopie d’un monde qui probablement n’existera jamais. J’aime les hommes romantiques, ceux qui savent parler de leurs désirs sans les assimiler au sexe.


Wouah c'était beau ça...Et ça ne me concernait aussi absolument pas. Pour moi le romantisme était quelque chose de nécessaire pour attirer une fille dans mes filets. Un petit cadeau, un mot doux, des phrases à l'eau de rose murmurées au creux de l'oreille... Ca ne ratait jamais. Vosiblement je n'étais pas le genre de Miss Winster, dommage pour moi. Enfin ce n'était pas non plus pour ça que j'allais lâcher prise.

Elle sortit de sa poche un paquet de clopes et en alluma une. J'aurais pu la lui passer. Un sourire étira mes lèvres. Evidemment, elle devait se méfier de ce qui pourrait sortir de mon propre paquet... Une fois de plus elle essaye d'esquiver la question en blablatant sur l'ancienneté de cette relation et la beauté du paysage. Ce qui ne me satisfaisait absolument pas. Enfin, elle se décide à parler. Comme quoi, la patience est toujours récompensée.

-Y’a pas grand-chose à dire sur le sujet, tu sais. C’est un secret pour personne mon histoire avec lui. On a commencé a se fréquenté en 4 eme année. En 5 eme on c’est mis ensemble et 1 an plus tard, à cause de Jedusor et Scorpius et du manque de confiance de cet idiot de rouge, nous avons rompu. Entre Jedusor et moi, il a préféré croire Jedusor. Comme si MOI, j’aurais pu avoir une aventure avec ! C’était une rumeur débile…un gosse ne s’y serait pas laissé prendre. Allen…Si !

Je tiltais sur le surnom qu'elle donnait au Bouffondor. "Allen". C'est sûr, ça avait une autre classe que Willi... Même si j'avais nettement tendance à préférer ce dernier. Le ton d'Elisabeth est tranchant, amer, dur. Cela me prépara à la suite que j'attendais en silence. Pour faire parler quelqu'un il ne fallait pas l'interrompre à tout bout de champ, mais le laisser parler et écouter. Règle n°1 du manipulateur en herbe.

-Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes. Personne n’a jamais réussi. Je suis une Winster et, en tant que telle, on ne s’attend ni a me voir fréquenté un né moldus, ni à tomber amoureuse. La vérité est autre. Je connais mal l’amour. Je ne suis pas à l’aise avec ce sentiment. J’ai toujours peur d’aimer et de me perdre. Pourtant…j’ai aimé William. Vraiment. Je l’ai aimé à un point qui frise la folie. Quant il est parti, je m’en suis rendue malade. J’ai hais Scorpius pour ce qu’il avait fait…Et j’ai espère parce qu’au fond de mon désespoir c’est tout ce qu’il me restait. J’attendais son retour. Maintenant, au bout d’un an et demi…je n’ai plus la force d’y croire. En vérité, Will et moi nous sommes détruits. Notre rupture fut violente et je mentirais en disant être guérie.

Eh ben! Qui aurait cru que derrière cette frimousse angélique et ce sourire radieux se cachait une personne profondément meurtrie? Je ne comprenais pas du tout ce qu'elle avait pu vivre, mais je sentais que cela avait été très dur. D'ailleurs elle était plutôt explicite.
Elle me rassura tout de même en m'assurant en avoir fini avec ce demeuré. Sans arrivé en à trouver la cause, j'avais une furieuse envie de taper sur la figure d'un certain William. Apparemment, Élisabeth exerçait un charme étrange sur les gens. Moi qui d'habitude ne faisais preuve d'aucune empathie, j'arrivais presque à imaginer ce que la jeune femme avait vécu.
Je fis le bilan de ces révélations. Elisabeth avait été meurtrie, Scorpius était en très mauvaise posture, quant à Willi il était hors-jeu. Moi qui adorais les ragots j'étais servis. Mais je n'avais pas la moindre envie de me précipiter révéler ces infos croustillantes à la commère de l'école. Extrêmement contradictoire...et extrêmement perturbant.
La phrase par laquelle conclut l'héritière me tira de mes pensées:

-Bref…je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça…ma vie n’a rien de palpitante. On peut passer de bras en bras et ne prendre que l’essentiel : le plaisir. C’est ce à quoi se résume ma vie sentimentale actuelle.

Ah oui? Ça tombait bien moi aussi. Je lui adressait mon sourire le plus ravageur en la regardant droit dans les yeux.

- Tu as entièrement raison. Tu es jeune et belle, alors profites-en. D'ailleurs si tu as besoin de quelqu'un pour...t'aider, je suis tout à fait compétent.

Autant ne pas le nier : cette fille était tout à fait mon genre. Je jetais mon mégot par dessus la rambarde, puis plantais de nouveau mon regard si sombre dans le sien. Je m'approchais lentement, en prenant garde à ne pas la faire fuir. Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Toujours aussi doucement je me penchais sur ses lèvres et l'embrassais. Ses lèvres étaient douces. Je commençais à m'écarter, ne m'attendant pas à ce qu'elle réponde à mon baiser mais...
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyVen 3 Sep - 22:18

J’admire le paysage. Je retiens au maximum le moment ou je finirai par vider mon sac. Si je le désirais, je saurais résister. Lui dire de s’occuper de ses affaires ! Je n’ai pas pour habitude de me confier à tout va. Ceci étant, le sujet William Allen n’est plus vraiment d’actualité. Le monde change. Le temps avance. Si j’ai toujours pour le rouge quelques griefs en réserve, mon cœur ne lui est plus entièrement destiné. J’ai assez attendu, tendu trop de fois la main. Plus d’une fois je me suis abaissée à m’humilier pour qu’il accepte de reprendre tout à zéro. Il n’a jamais voulu ! Tant pis…Cette fois, j’en ai bien fini d’être à sa disposition.

Une fois certaine d’être bien prête, maitresse de mes émotions, je me retourne. Cigarette aux lèvres, je défie mon vis-à-vis du regard. Il veut des réponses ? Alors, il va être servit. Avec nonchalance, je pose tout ! Parler de ce sujet m’agace, palabrer sur mes sentiments, encore d’avantage. Je ne suis pas à l’aise avec les émotions. Il voulait un scoop ? Je ne pense pas être en mesure de lui en livrer un. Pour autant, je ne cherche pas à lui mentir. Je pourrais. Mais non. A quoi bon ? Il n’y a là aucun secret. Je ne pense pas être en train de me mettre à nue.

Sans un mot, il m’écoute. Je suis satisfaite par son absence de réaction. Qu’on clôture le sujet vite fait ! Ça n’a vraiment aucun intérêt de remuer le passé.

Tout en lui parlant, j’épie pourtant ses émotions. Je peaufine mon pouvoir d’empathie. Aeron à un je ne sais quoi qui trouble celui-ci. Difficile de savoir avec exactitude ce qu’il pense. Une vague de colère froide semble le traversé et j’hausse un sourcil curieux. Serait-il sensible à mes malheurs ? Je n’ose le croire. La compassion n’est guère de mise dans notre éducation.

Je ne comprends pas mon soudain besoin de lui confier tout cela. D’ailleurs, je n’imaginais même pas combien cela pesait sur mes épaules ! Pouvoir dire à quelqu’un, sans lui mentir : J’en ai fini avec Allen …c’est un gros effort de fait pour moi. C’est comme si là, d’un cou, je réalisais de moi-même cette vérité. Je voulais croire qu’il puisse y avoir une autre issue. Malheureusement, les choses étant ce qu’elles sont…A quoi bon attendre indéfiniment quelqu’un qui ne sait même pas s’il vous aime ou vous haït ?! Je suis las d’attendre. Puisqu’il fut incapable de faire un choix, je l’ai fait par moi-même. J’en ai peut être souffert mais, aujourd’hui, j’en sors plus forte.

Je lui confie n’avoir comme histoire sentimental, des histoires sans lendemain. Ou l’on prend ce qu’il y a à prendre sans prise de tête. J’ai la chance de savoir jouer de ma séduction, j’aurais tord de m’en priver ! Mais, je ne fais jamais de promesse. Jamais. Je passe une nuit dans les bras d’un mec et, le lendemain au petit matin, je ne suis plus là. Des noms ? Je n’en retiens pas spécialement. Sauf si il a vraiment réussi à me combler. Je ne veux plus m’attacher ! Je ne veux plus aimer ! J’enrobe mon cœur sous une tonne de glace. Je suis en mode défense.

Il s’avance. Son sourire se fait cajoleur. Je reconnais là tous les signes du parfait dragueur. Plein de sensualité. Son regard se fait intense, je ne bouge pas. Aeron sait jouer de ses charmes. Il me conforte dans l’idée qu’il n’y a rien d’autre à prendre chez les hommes. Il m’insiste à en profiter, à jouer. Il se propose même de m’aider…Je sourie d’un air amusé. M’aider…Il avance encore et, soudain, ses lèvres son sur les miennes.

Je n’ai pas eu le temps de réagir. Déjà, il se recule, plantant son regard dans le mien. Je lance mon mégot, l’écrase sous ma chaussure et relève la tête. Mon regard à moi est plein d’arrogance. J’avance à mon tour, me butant contre lui. D’une prise, je le fait reculé jusqu’à ce que son do soit contre le mur. J’attrape ses deux mains, noue mes doigts dans les siens et les lève à la hauteur de ses épaules, de chaque coté de sa tête. Mon regard s’intensifie dans le sien.

-Tu aimes jouer, Aeron ?

Alors…jouons. Délicatement, je fais descendre mes lèvres dans son cou. J’y dépose un ou deux baisers papillon avant d’y planter mes dents. Une légère morsure, ni profonde, ni brutale. Juste assez pour laisser l’emprunte de mes dents. Je relève la tête, et colle mes lèvres contre son oreille pour lui murmurer

-Attention, Rain…Attention…Parfois, on joue et on perd. Méfies toi des apparences, mon chère. Je suis comme ces poisons lent…Je me diffuse partout pour mieux te consumer…

Je mordille son lobe d’oreille avant de replonger mon regard dans le sien.

-30 minutes…c’est un peu court pour obtenir une complète satisfaction…Sauf si les éloges qui sont faites à ton sujet sont faux.

Je connais l’art de la séduction. Aeron est un ami de Scorpius c’est ce qui, là, présentement, me dérange le plus…Je ne sais pas pourquoi mais…J’ai le sentiment de jouer avec le feu. Je lâche une des mains de ma « victime » et descend mes doigts le long de son torse a travers sa chemise.

Aeron est beau, bien battit…bref, il a tout pour rendre les filles dingues…Mais il n’est pas Scorpius.

-Tu peux mettre les filles dans ton lit facilement…ta belle gueule et ton portefeuille y contribue grandement. Seulement…Il t’en faudra bien plus pour afficher mon nom sur ta liste…je n’ai rien d’une fille facile.

Je sourie pleine de malice et pince en douceur juste sous ses côtes. Son corps semble n’avoir aucun défaut. Nos yeux se rencontrent à nouveau et mes lèvres s’amusent à quelques millimètres des siennes.
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Aeron Von Rain
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Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } Vide
MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptySam 4 Sep - 19:58

Au temps pour mon intuition. La demoiselle parut surprise. Mais très vite la jeune femme adopta une expression arrogante, miroir de celle que j'affectionnai. A son tour elle se rapprocha de moi, jusqu'à se cogner légèrement contre moi, qui me retrouve adossé au mur. Elle m'attrape la main et l'emprisonne dans la sienne. Pour l'instant c'était amusant. D'ailleurs un léger sourire étirait mes lèvres et je gardai mon regard rivé au sien. Elisabeth relève alors mes mains, comme si j'étais cette fois la victime de ce jeu de séduction.

-Tu aimes jouer, Aeron ?

Bien sûr. Sinon pourquoi prendrai-je le risque de jouer avec elle? D'un voix rauque je lui répondis.

- J'adore ça. Surtout avec une partenaire aussi...prometteuse.

Lentement, elle plongea vers mon cou. Je sentis ses lèvres s'aventurer dans un creux sensible. Endroit qu'elle choisit pour me mordre. Oh pas façon vampire, soyons bien d'accord, plutôt façon "je sais commet faire craquer un mec et je te le prouve". Puis elle redressa son adorable tête brune pour me chuchoter d'une voix sensuelle dans le creux de l'oreille :

- Attention, Rain…Attention…Parfois, on joue et on perd. Méfies toi des apparences, mon chère. Je suis comme ces poisons lent…Je me diffuse partout pour mieux te consumer…

J'adore sa métaphore. En fait j'adore sa façon de faire, tout simplement.

-30 minutes…c’est un peu court pour obtenir une complète satisfaction…Sauf si les éloges qui sont faites à ton sujet sont faux.


Ne pouvant m'en empêcher, je me mis à rire doucement. Puis, toujours le sourire aux lèvres, je lui répondis :

- Trop de gens sous-estiment ton sens de la répartie.


Je ne répondis pas à sa provocation. Inutile. Je me foutais de ces rumeurs comme de ma première incantation. Sa main descendit progressivement le long de ma chemise. L'expression satisfaite qu'elle arborait prouve qu'elle appréciait ce qu'elle touchait.
J'espère pour elle qu'elle savait à quoi s'attendre. Si la demoiselle était un poison lent, moi je m'apparentai plutôt à une substance foudroyante. Comme la morsure d'un serpent.

-Tu peux mettre les filles dans ton lit facilement…ta belle gueule et ton portefeuille y contribue grandement. Seulement…Il t’en faudra bien plus pour afficher mon nom sur ta liste…je n’ai rien d’une fille facile.

Merci je l'avais remarqué. C'était exactement le genre de fille qui me plaisait. Avec qui j'appréciai passer du temps. Elle était sensuelle et réservée. Mystérieuse et pourtant claire. Un paradoxe, une énigme vivante. Et j'adorai les défis. En fait j'adorai ce que je ne pouvais avoir. Je le poursuivais jusqu'à ce que je l'obtienne. Même si c'est généralement à cet instant que je me lassai.
Cette fois elle me pinça un tantinet en dessous des côtes. Et cette fois ça me fit frémir. Ses lèvres étaient proches sans que je puisse pour autant les atteindre. Un vrai supplice. Un délicieux supplice. Je résistai...quelques minutes. Puis je craquai. Je plaçais ma main en coupe sur sa joue, appréciant la douceur de sa peau, et déposai un seul et doux baiser sur ses lèvres. Puis je capturai son regard dans le mien. A nouveau je posai mes lèvres sur les siennes, mordillant délicatement sa lèvre inférieure. Puis me mis à l'embrasser dans les règles de l'art. Ma langue titilla le sienne, faisant durer le plaisir. Je dégageai la main qu'elle me maintenait toujours pour l'apposer au creux de ses reins et l'attirer à moi. Avec l'autre, je passai mes doigts dans ses longs cheveux bruns, frôlant doucement sa joue au passage. C'était un baiser brûlant, langoureux et petit à petit je sentis ses défenses tomber. Pourtant, presque brutalement, je me dérobai, descellant ma bouche de la sienne, retirant mes mains qui retombèrent le long de mon corps. J'en étais presque essoufflé.

- Tu as entièrement raison Elisabeth. Tu n'es pas comme celles dont j'ai l'habitude, c'est d'ailleurs pour ça que je ne vais pas faire comme d'habitude, concluais-je simplement.

J'étais sincère. De toute façon, il était évident que l'héritière ne se laisserait pas attraper comme les autres filles. Il faudrait donc que je réfléchisse à une stratégie. Nonchalant je jetai un coup d'œil à ma montre. Il restait un peu plus d'un quart d'heure. Parfait, j'avais le temps de me griller une autre clope. Sans plus faire attention à la jeune femme, j'allais m'accouder à la rambarde et allumai une nouvelle cigarette. Puis, je me retournai vers ma compagne d'infortune. Elle était magnifique. Je la voulais. Et je l'aurais. Même si ça devait me prendre du temps. J'étais teigneux quand je le voulais. Et là c'était le cas. Parce qu'elle était inaccessible je la trouvai belle.
Fasciné, je ne me lassai pas de la regarder. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas découvert une personnalité aussi intéressante sous une frimousse d'ange...
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom { Elisabeth }   Je suis Aeron Von Rain, séduction est mon deuxième nom   { Elisabeth } EmptyLun 1 Nov - 20:52

Je joue, il joue…nous jouons. Lui comme moi sommes libre, détachés de tous ces tabous. L’amour ? J’ignore ce qu’il en est de son coté mais, pour ma part, j’ai choisi de ne plus me bruler les ailes. J’adore jouer avec le feu, être un fruit de la tentation. Faire tourner les têtes, attirer les regards…jouer, jouer et encore jouer. Qu’importe si l’on me croit garce. Ceux qui me connaissent vraiment savent ce qu’il en est réellement. Faire semblant d’être timide puis allumer le feu à cou de regard de braise. Qu’ils se consument devant moi, bavent de désire et d’envie. Je suis inaccessible, maitresse de mes émotions. Rien n’arrive si je n’en ai pas pris la décision. Personne ne peut me séduire si je ne lui tends pas la perche avant. Je suis le feu sous la glace, un démon dans un corps d’ange.

J’adore sa façon de me répondre, de flatter mon égaux. Prometteuse…un mot qui me fait sourire. Je me décrirais d’avantage comme imprévisible même si le fait de paraitre « prometteuse » est loin de me déplaire. Cette sensation de supériorité, de dominatrice, me grise. Je le coince contre le mur et j’apprécie qu’il fasse semblant d’être la victime. J’admire son self contrôle, cette façon qu’il a de river son regard dans le mien. Nous nous défions muettement, nous demandant jusqu’ou nous sommes prêts à jouer. Je plonge mes lèvres dans son cou, aiguise mes dents contre la veine de sa gorge. Il n’est aucune limite qui puisse me retenir. Je suis une insouciante, savourant la vie jusqu’au bout. Qu’importe les conséquences, les langues jalouses et belliqueuses qui parlent de moi dans mon dos. Je suis sexy, séduisante, craquante et…j’assume ! Mon coté Serpy s’exprime par ma prestance.

Mes mains vont à la rencontre de son corps. Je suis fan du touché, accro a cette sensation sous mes doigts. J’ai toujours eu une préférence pour les hommes musclés, abordant une perfection presque insolente. Avec Aeron, je ne suis pas déçu. Je comprends pourquoi autant de fille rêve d’être accroché a son tableau de chasse. Personnellement, je n’ai pas ce genre d’attente. Quant bien même il se passerait quelque chose entre nous, il ne pourrait pas tout miser sur son savoir faire, sur sa séduction.

Il a raison. Trop de gens me croient timide, incapable de tenir tête. On pense souvent a tord que je préfère la fuite aux affrontements. Mon regard se lève jusqu’au sien et je sourie. Je suis incalculable ! Ce n’est pas seulement ma répartie que l’on sous estime. C’est mon être tout entier. Qui sait ce qu’il se cache sous ces aires angélique ? N’est ce pas l’eau qui dort qui noie ? Je sais tirer avantage de cette situation. Je suis toujours là ou l’on ne s’y attend pas. Visiblement, mon coté mystérieuse plaid a Aeron. Il me désire. Il lutte, je peux le sentir mais pourtant, il crève d’envie de sentir mon corps contre le sien. Oh ! Bonheur sublimissime que celui là ! L’envouter doucement, faire monter la température entre nous et puis…voir ou cela nous mènera. Espiègle, je souffle dans son cou. Mes lèvres remontent jusqu’au siennes, les effleures et puis repartent. Je le mets au supplice. J’ai beau savoir qu’il n’est pas homme à se laisser faire, je suis une flambeuse. J’irai jusqu’au bout !

Il est la proie prisonnière de ma toile. Je déteste les araignées mais, en cet instant, je n’ai nul scrupule à me représenter comme l’une d’elle. Vais-je l’abandonner à son triste sort ou bien au contraire, le dévorer ? A moins qu’un zest de bonté ne me fasse lui rendre sa liberté. Je n’ai pas encore de réponse à ces questions. Contre moi, je sens son corps se tendre. Nos yeux se rencontrent, se jaugent. Je ne recule pas tandis qu’il effectue un pas vers moi pour s’emparer de mes lèvres. D’abor tendre, notre baiser devient passionnel, a la limite du bestial. Sa main vient se perdre dans mes cheveux, et je me colle contre lui. Un feu dévorant s’empare de nous, la température monte d’un cran. Chacun de nous deux veut être celui qui saura faire fléchir l’autre. Contre ses lèvres, je laisse filtrer un léger gémissement de plaisir.

L’instinct animal, cette sensation étrange de vouloir retrouver ses reflexes primaires. C’est un baiser violent, qui nous transporte et nous fait perdre tout sens du raisonnable. Là, maintenant, je ne suis plus en mesure de penser à rien. J’oublie de réfléchir, de me rappeler pourquoi j’agis de la sorte. Qu’importe si ce désire violent qui me mort les reins n’est en faite qu’une manière de fuir. Ma main droite remonte déjà le long de son dos et celle de gauche s’accroche avec désespoir à son cou. Ce besoin de se sentir vivant, d’exister…je ne le contrôle plus.

Enfin, ses lèvres se détachent des miennes. Il s’écarte de mon corps, me dévisage avec un sourire bouffi d’arrogance. Ce baiser nous laisse hors d’haleine, frustré sans aucun doute. Je ne sais comment réagir tandis qu’il se recule et affirme ne pas vouloir faire de moi une conquête ordinaire. Je suis surprise, étonnée de voir qu’il existe encore un homme capable de refuser d’aller plus loin alors que je lui en donne la permission. Cette façon de faire ne manque pourtant pas de me séduire, me forçant au respect. Il semble ne plus faire attention à ma présence durant quelques instants. Il me tourne le dos, fumant sa cigarette avec désinvolte. J’en profite pour reprendre contenance, le regarder en me demandant ce qui vient de nous arriver. Le réel reprend sa place avec, tout son lot de choses qui, jusque là, semblaient m’avoir fuie. Je secoue la tête pour chasser ce sentiment de culpabilité qui m’envahie. Pourquoi ais je la sensation d’avoir trahit quelqu’un ?

Aeron se retourne. A son tour, il me fixe. Je secoue mes cheveux, lui adresse un sourire et vais le rejoindre, en ondulant des hanches, contre la balustrade. Je fais face au paysage devant nous, respirant à plein poumon l’odeur de sa cigarette. Un jour…il faudra que je pense à arrêter. Ni l’un ni l’autre ne disons mots. Mon regard part à la dérive, à la recherche, là bas, des tombes qui trônent au beau milieu de notre parc. Je soupire, plisse les yeux et me tourne un peu vers lui. Pourquoi est ce que je me sens si mal d’un cou ? Tandis que l’on s’embrassait, il m’avait semblé oublier qui était Aeron. J’avais fait abstraction de tout….Même du fait qu’il était un des meilleurs amis de Scorpius.

-Aeron ?

Son regard se pose sur moi, je ne sais plus si j’ai vraiment envie de l’interroger ou bien si je dois lui rappeler notre retenue. J’avale ma salive, jette un œil sur ma montre, remet une mèche de cheveux a sa place. Je ne suis pas qu’une simple lubie de sa part, il me l’à dit. Je vaux d’avantage que toutes ces filles qu’il met dans son lit. Sans doute, nous aurions pu nous laisser dévorer par la fièvre qui semblait nous avoir gagnées. Oui…Sans doute. S’il ne c’était pas reculer…Qui sait jusqu’ou nous serions allés ? Je me pose la question en sachant d’avance la réponse. Mais voilà…je suis quelqu’un d’exceptionnelle. Quelqu’un qu’il ne veut pas aimer debout contre un mur froid de ce château. Quelqu’un qui mérite d’avantage qu’un cou vite fait, chrono en main. Malgré moi…je ne peux m’empêcher d’être flatté. Il me fixe toujours et, je me rappel qu’il attend.

-Est-ce que…Est-ce que tu as déjà été amoureux ?

Je mords ma lèvre inférieure sous cette question personnelle. Imaginer Aeron amoureux est quasi…Indécent. Il n’est pas fait pour l’amour ! Trop parfait pour n’être qu’à une seule femme.

-Désolée. C’est très impolie de ma part de rentrer ainsi dans ton jardin secret.

Je lui sourie et penche la tête sur la gauche avec mon air espiègle. Il tire encore un cou sur sa cigarette. Son regard me transperce.

-parfois tu sembles…je ne sais pas. Quant je te regarde, il m’arrive de ressentir…C’est difficile a dire. Tu es comme un écorché vif. Comme si nul ne saurait jamais être à ta hauteur. Tu sembles ne faire confiance à personne. Pourtant…Scorpius est toi vous semblez très proche, non ?

Je connais ce petit sourire en coin. C’est le genre de sourire qui indique qu’il me voit venir et qu’il n’est pas disposé à me donner des infos sur qui que ce soit et encore moins sur Malefoy. Avec douceur, je lève la main et remets une de ses mèches de cheveux en place. Il me fixe toujours. Mon regard se fait intense

-Hum…Ne te méprends pas…Il ne s’agit pas de Scorpius. Simplement, j’attends de savoir si tu me réserves une place quelconque dans ton petit univers.

L’art de savoir manipuler les gens ne commence t’il pas par la séduction ?
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