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 Une association dangeureuse (Richard)

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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
Leonard Jedusor

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Maison : est il utile de le preciser?
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Côté coeur: Ma fée verte...Cherches pas, tu arriveras jamais à sa cheville ;o
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MessageSujet: Une association dangeureuse (Richard)   Une association dangeureuse (Richard) EmptyDim 16 Mai - 23:57

21 heures. La salle commune des Serpentards est calme. Très calme. De ci, de là, les élèves sont plongés dans leur devoirs. Ils ne sont pas encore tous rentrés. Certain sont surement à la bibliothèque, d’autres plus rares en train de flâner dans les couloirs. Ici, le son des voix est mis en sourdine. Quelques élèves de première année sont installés à une table plus loin, jouant aux échecs. Les chanceux ! Qu’ils profitent pleinement de cette année ! A ma table, celle non loin de la cheminé, Scorpius et Elynn sont en train de rédiger leur devoir de sortilège. Pour ma part, je planche sur les potions. De temps en temps, je relève la tête ; pose mon regard sur Elynn et m’absorbe dans sa contemplation. Elle a la tête penché sur le coté, suçote parfois le bout de sa plume. Sur son parchemin, son écriture se dessine. J’ai toujours admiré sa façon d’écrire. Cette petite manie d’arrondir les lettres, de les faire danser sur le papier. Elle surprend mon regard, relève les yeux et me sourie. Il n’y a qu’à moi qu’elle destine ce petit sourire, celui qui me fait battre le cœur. Elle est magnifique. Assis à ses cotés, Scorpius se passe une main derrière le cou. Son devoir ne doit pas se passer comme il le voudrait.

Je les connais par cœur. Ils sont les deux seuls à avoir le droit de s’assoir à ma table, d’œuvré à mes cotés. Je les ai choisis pour ce qu’ils représentent, ce qu’ils sont. Ais je confiance en eux ? Non. Evidemment. Je n’ai confiance en personne et, je sais qu’eux non plus n’ont pas confiance en moi. Notre « amitié » n’est en rien fondée sur toutes ces choses idiotes, pathétiques. Nous ne sommes pas faibles ! Nous n’avons pas besoin les un des autres. Nous sommes ensembles car nous regardons vers la même direction. Nous avons en nous le gout du pouvoir, de la noblesse, du sang. Nous sommes les Salazards ! La relève absolue du mal. Les dirigeants, le modèle à suivre. Nous montrons le chemin, corrigeons les erreurs, faisons régner dans notre maison une sorte de tyrannie totale et non négociable. Nous sommes les chefs des Serpentards.

Chez les Serpentards, bien peu ose nous défier. Normal. Ils sont nombreux à penser comme nous, à voir les choses comme nous les voyons. Quelques un ne se prononcent pas, restent en retrait sans jamais prendre part contre nous pour autant. Ce sont ceux qu’il faut convaincre, rallier a notre cause. Ici, pas de sang de bourbe. Nous sommes tous des enfants de la noblesse, des êtres froids, rigides et définitivement supérieurs. Nous sommes nés pour donner à nos parents une seconde chance : celle de faire basculer le bien dans les abimes de l’enfer. La plupart d’entre nous savent déjà ce qu’ils veulent être, qui ils veulent suivre. Après la défaite de mon père, les mangemorts se sont mit en sommeil. Ils ont laissé croire à leur extinction pour mieux revenir. Ma naissance marqua le début de la nouvelle génération. Voilà qui je suis, ce que nous sommes. Les Salazards sont nés de ma volonté à rappeler aux serpentards qui ils sont. Si j’en suis le chef incontesté, si aucune décision ne peut se prendre sans moi, nous sommes 4…ou plutôt, nous devrions être 4. Après le départ de Sébastien et Jade, deux places sont restées vacantes. L’une est revenue de droit à Elynn, l’autre reste encore à prendre. Ne devient pas Salazards qui veut. Il faut avant tout avoir quelque chose à apporté au groupe. Montrer patte blanche, du moins par euphémisme. La pureté du sang n’est qu’un élément. Il faut être digne de cette place, la mériter. Etre Salazards c’est le premier pas vers un avenir mangemort. Il n’y a pas de retour en arrière possible, pas d’autre choix. Il faut savoir tenir son rang, être capable de s’imposer, d’être craint, redouté. Nulle faiblesse n’est tolérée, aucun rapprochement avec les Sang de Bourbe, les traitres à leur sang n’est acceptés. Il faut être capable de déclencher les silences sur son passage, de faire baisser les yeux, d’imposer sa grandeur tout en conservant sa froideur. Si, dans cette salle, ils sont nombreux à me jurer fidélité, à approuver mes méthodes, à appliquer à la lettre chacun des commandements du parfait serpentard, très peu peuvent prétendre à cette quatrième place. Quelques un ont sût retenir mon attention mais, jusqu’à maintenant, je reste encore indécis.

21H30.Elynn à mes cotés met le point final à son devoir. Elle me tend son œuvre, attendant que j’y jette un œil. C’est inutile, je le sais, mais cela la rassure. Son travail est toujours parfait, riche de détail. On sent bien chez elle cette volonté d’aller au bout des choses. Je laisse de coté mes occupations pour porter toute mon attention sur ses écrits. Le parchemin est propre, lisible, dépourvu de toute rature. J’y apporte quelques rares modifications avant de le lui rendre. Elle m’adresse un sourire avant de le ranger dans son sac. Scorpius apporte à son tour le dernier point à son devoir. C’est à Elynn qu’il demandera de le relire. Je me replonge dans mon livre, annotant en marge certain point important.

22H. Les préfets se lèvent. Il est temps pour eux d’aller faire le tour du château. Les derniers trainards passent le portrait, se dirigeant vers les dortoirs. Tous les élèves en dessous de la 4eme année montent se coucher. Scorpius, Andrews, Winster et Sikes battent le rappel. Le feu s’allume dans la cheminée, baignant la pièce d’une lumière blafarde. Elynn s’étire, relit une dernière fois ses notes de métamorphose et me demande de l’interroger. Je lui pose deux ou trois pièges, lui réexplique certains points puis me replonge dans le schéma de mon livre page 37.

22H45. Scorpius revient de sa ronde. Il me fait le bilan des points qu’il a enlevé, nous raconte entre deux rires le plaisir qu’il a eut à surprendre un couple de pouffsoufle batifolant dans une salle de classe vide. Un peu plus loin, Winster lui envoie un regard noir tandis qu’Andrews murmure à son amie des paroles qui semblent faire réagir cette dernière. Ces deux filles pourraient être de parfaites Serpentardes si elles ne mettaient pas un point d’honneur à être en totale désaccord avec tous ce que je dis. Non loin d’elles Drack semblent être plongé dans un livre passionnant. Relevant la tête, il croise mon regard. Drack fait partie de ce que j’appel « les mystères de serpentard ». J’ai bien du mal à le cerner même si, je dois le reconnaitre, il est très brillant. Je n’ai jamais rien trouvé à redire sur son comportement. Il semble faire partie de la minorité de vert à ne pas vouloir se démarquer, prendre position. C’est dommage. Quelque chose me dit que j’aurais pris beaucoup de plaisir à converser avec lui. Je l’observe un moment à la dérobé, jusqu’à ce qu’Elynn me tire de mes pensées. Elle en à fini avec ses devoirs et m’annonce qu’elle monte se coucher. Un léger baiser, je la suie des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les escaliers. La salle commune est toujours aussi calme. Je remarque qu’à présent, la plupart des élèves sont soit de 6eme, soit de 7eme année. Plus rare, des 5emes années, tel Scorpius, qui s’attardent dans la révision de leur BUSES. Parfois, je surprends le regard de l’un deux sur nous. Cette table ou nous sommes, c’est la notre. Nul n’est en droit d’y venir s’y installer sans y être invité. La table des Salazards. Le canapé des Salazards. Autant d’endroit de choix. Si les verts avaient un roi, JE serais ce roi. Elynn serait ma reine et Scorpius un petit prince.

23H15. C’est au tour de Scorpius de m’abandonné. Il baille depuis plus d’un quart d’heure, je lui ai conseillé d’aller ce coucher. On ne fait rien de bon en dormant à moitié. De mon coté, j’en ai fini avec les devoirs pour demain et suis bien avancé sur mon planning. J’ai toujours eu horreur des gens qui attendent la dernière minute pour s’y mettre. Quelqu’un se permet de rire à voix haute, je relève la tête pour identifié le coupable. A quelque chaise de là, Winster et Andrews semblent bosser dans la joie. Un peu trop ! Beaucoup trop ! Elles semblent se moquer du fait de déranger les autres, principalement ceux de leurs années d’ailleurs qui, eux, bossent pour leur ASPIC ! Personnellement, je me fiche de ces bosseurs…nan, moi ce qui me dérange c’est qu’elles puissent rire ainsi, sous mon nez. Nous échangeons quelques regards noirs. Il serait inutile de leur demander de baisser le ton. Teavy, assis juste derrière moi, se mêle à la fête. Un regard plus tard assortie d’un « ferme là » bien cinglant, il hausse les épaules avec nonchalance et s’en retourne à son bouquin non s’en me répondre « calme, Leo, calme ». Je suis calme. Je suis toujours très calme d’ailleurs. Puisque j’en ai fini avec mes devoirs, je sors de mon sac un livre noir. Ce bouquin est relié de cuir, très ancien. Ce n’est pas le genre d’ouvrage que l’on trouve à la bibliothèque. Je le tiens du manoir Jedusor. Un livre ayant jadis appartenu à mon père.

0H00. Je suis sur la formule de ce livre depuis bientôt un mois. Rien à faire ! Je n’avance pas ! Cela dépasse de loin mon niveau pourtant déjà bien élevé. Les notes de mon père sont incomplètes. Bien que je sache à quoi il destinait cette potion, je suis incapable de la terminé. Jusque là, toutes mes ébauches sont un fiasco. En essayant de la faire fonctionner, j’ai fait fondre pas loin de 3 chaudrons. 2 ont explosés. Sans parlé d’un cachot abandonné dont il faudra revoir la décoration. Un fiasco, vous disais-je. Je ne comprends pas ce qui ne va pas ! La plupart des potions de mon père ont toujours fonctionnés. Sauf celle là. A sa décharge, il n’a pas eu le temps d’en finir les explications. J’en ai assez ! Une nouvelle feuille, roulé en boule, va terminée son parcourt dans la cheminée. Autours de moi, il ne reste plus que quelques élèves, planchant tardivement sur leurs devoirs. Une tête se lève en m’entendant soupirer. Je croise un regard, celui de Drack. Un instant, je reste songeur. Il fait sombre dans notre salle commune. La lumière du feu et des bougies rendent l’endroit lugubre. J’aime ça.

J’en reviens à ma potion. Tout y est…je ne comprends pas ! Pourquoi cela ! La potion devant servir de vérificateur (une potion a laquelle mon père à porter l’appréciation de « satisfaisante ») avant de pouvoir tester mon produit sur un cobaye, m’indique toujours la même chose « nul ». J’ai vérifié de moi-même l’efficacité de cette potion en la faisant régir sur deux ou trois de mes préparations dont j’étais sure de leur réussite. Bilan : Satisfaisant. Mon père avait raison, même si cela ne résous pas mon problème actuel. De deux choses l’une : ou la liste de mes ingrédients est incomplète ou bien c’est la procédé qui m’échappe. Je ne peux demander d’aide à personne. D’une part cette potion dépasse de loin les connaissances de n’importes quel élève de Poudlard, d’autre part, il ne s’agit pas d’une potion réglementaire. En réalité on pourrait même dire qu’elle est issue de la magie noire. Enfin…question de point de vue, bien sur. Après tout, il ne s’agit là que d’une potion pouvant permettre à qui la prend d’entrer dans les rêves de la personne qu’il choisie. Oh. Bien sur. Peut être faudrait il que je précise qu’en pénétrant dans ces rêves, la personne ayant but la potion peut alors en prendre le contrôle ? Il ne s’agit au final qu’une sorte de variante de l’imperium en plus…distrayant. Les rêves ne sont ils pas les émotions refoulés des gens ? Y pénétrer deviendrait alors une sorte de violation de la vie privée. Totalement exaltant. Enfin…cela serait amusant au début…ensuite, je dois dire, que cette potion en cache une autre. Si j’arrive à produire cette potion ci, je finirai par réussir la dernière potion du livre. Une œuvre inachevé de mon père, encore. Sauf qu’ici, il semble qu’il l’est de lui-même laissé de coté. Cette dernière potion aurait la faculté de transporté les gens vers leur futur proche…intéressant, non ? Mon père ayant été très cartésien, je me doute du pourquoi de l’abandon de ce projet. Dommage…moi, j’en suis bien intéressé…

Mais, pour l’heure, encore faudrait il que je comprenne pourquoi la première se solde par un échec ! J’ai horreur d’être mit devant un échec ! Je ne supporte pas cela ! Rien ne doit me résister ! Je suis plus fort que ça ! Encore une feuille pour le feu ! Cheveu d’ange, bave de grenouille, poil de licorne, sang de gobelin…Qu’est ce qui manque ! Père parlait de la règle Lavoisier…mais qu’est ce donc que cette règle là ? Pourquoi n’ais je rien pu trouver là-dessus dans les livres ? Le prof de Potion lui-même n’a pas su me renseigner. Pour lui, aucune Loi connu ne porte ce nom là. D’ailleurs, il m’a ouvertement conseillé, vu ma situation, de ne pas chercher plus loin. Evidemment….comme si j’allais écouter ! Je suis désemparé…je murmure a voix basse, relisant les notes de mon père. Le nez plongé dans mon livre, je ne prends même plus garde aux élèves montant se coucher. Je marmonne dans ma moustache imaginaire. Je m’use les yeux sur les traits à l’encre noire de mon père. C’est impossible ! Si cette potion avait du ne pas fonctionner pourquoi aurait il prit la peine de la répertorié ici ?

Je me laisse aller en arrière dans ma chaise, ferme les yeux quelques minutes. Mes mains sont posées sur mes paupières. Je réfléchie, insensible au bruit des chaises qui racles le sol, au crépitement du feu et aux soupires.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: Une association dangeureuse (Richard)   Une association dangeureuse (Richard) EmptyMer 19 Mai - 0:20

«…qui créé un conflit entre la puissance du sortilège et l’effet désirer. Cette réflexion me fit entrevoir un monde jusque là encore drapé par le voile de l’ignorance, si le sorcier est par définition un être magique pourquoi aurait-il besoin d’une baguette magique qui contenait un composant d’une créature magique tierce ? Le sorcier ne serait-il donc qu’un moldu qui saurai utiliser le courant magique (ou tellurique comme disait Orion) ? Par tellurique j’entends la puissance émise par notre environnement, notre planète, certains endroit sont plus charger que d’autres, et il est intéressant de remarquer que toute les grandes écoles se tiennent près de champs telluriques colossaux. Quelques recherches m’ont apprit que la Forêt Noire plonge ses racines dans un courant magique puissant, c’est pour cette raison que la forêt contient un tel attroupement de créature magique. Certains sorciers (dont moi) sommes attirés par la forêt noire, un endroit charger de magie attire la magie et le sorcier ne déroge pas à la règle… Néanmoins, le sorcier a fini aux fils des siècles à avoir un comportement proche de celui des moldus. Je m’explique, la peur de l’inconnu est devenue plus forte que celle qui attire le sorcier vers cet environnement remplit de magie. Je ne parle pas des résidents du château de Poudlard, le site du château lui-même est saturé de magie (la preuve les appareils électriques ne fonctionne pas, peut être est ce dut au champ magnétique élevé qui sont une composante intrinsèque aux environnements charger de magie ? Je devrai me pencher plus tard sur la question). Non, je parle de ceux qui travaillent au Ministère, en plein Londres. Un endroit dépourvu de magie est pour cause, les appareils moldus ont très peu de dysfonctionnements (le peu de dysfonctionnement liés à la magie sont souvent la cause d’un transplanage ou d’un sort lancer trop près d’un appareil électrique).

Cette question me fait m’en poser des dizaines d’autres dont celles liés à la différence entre le sorcier, et le moldu. Cette question d’apparence simple ressemble beaucoup à une autre question que les enfants aiment poser, est-ce la poule ou l’œuf qui est venu en premier ?
Car il s’agit bien de cela, le sorcier est il venu avant le moldu ou bien est ce le contraire ? Le moldu a-t-il évolué vers le sorcier, s’ouvrant à cette force qu’est la magie ou bien ont-ils régressé et comme je préfère le dire « entrer dans un processus de cracmolisation ». Les deux théories se valent, par exemple même si le cracmol est un sujet tabou, il y a de nombreuses personnes nées dans une famille d’ascendance sorcière n’ayant strictement aucun pouvoir magique tout comme le moldu. Comme il y a un enfant qui née avec de fortes prédispositions à la magie dans une famille d’ascendance moldu.
Mon théorie sur la question est qu’à la base, il n’y avait pas de moldu, mais des personnes qui avait plus ou moins d’affinités avec les forces magiques. Au fils des années, des siècles, puis des millénaires (les gens ont tendances à l’oublier mais l’histoire humaine ne commence pas en l’an 0 naissance d’un certain J-C, mais bien avant) ses personnes ont commencé à se regrouper entre elles, ceux qui ont de forte prédisposition à la magie entre eux, et ceux qui ont de faibles prédispositions à la magie entre eux. Ce système est un cercle vicieux car les fortes dispositions à la magie se renforçaient, et les faibles dispositions à la magie s’affaiblissaient encore plus. Ceux qui possédaient une disposition à la magie plus élevé que le commun commencèrent à s’arroger des droits et à donner des devoirs. Il est intéressant de constater que les moldus ont aussi ce travers entre eux, voyait les théocraties, aristocraties, noblesses et cætera… Même la démocratie n’est qu’une illusion, le pouvoir n’appartient jamais vraiment à tout le peuple, mais souvent à un ensemble de personnes triés sur le volet qui se nomme elle-même élite. Cette réflexion me fait continuer dans le sens où le pouvoir n’appartiendra jamais au peuple, il faut que des personnes entretiennent un ordre. Si cet ordre est injuste on appellera cela une dictature, que cela soit une démocratie ou une monarchie. Le monde doit être dirigé par quelqu’un ou bien d’un ensemble de personnes tout dépends de l’échelle. Et pour que ce monde soit en paix et que la population vit dans la sérénité, il faut que les dirigeants soit justes. Tout repose sur cette notion de Justice qui est à mon sens le pilier même de tout régime. Néanmoins la justice est bien faible vers l’envie du profit, que ce soit pour le moldu ou pour le sorcier. Il n’y a juste que la nature du profit qui change, chez le moldu, l’argent est une fin en soit, le pouvoir c’est l’or, et il est vrai que dans la société moldu actuelle c’est bien celui qui possède le plus d’or, qui a le plus de pouvoirs. Chez le sorcier l’argent n’est qu’un moyen, la preuve tout les grands Seigneurs Noirs ne courraient pas après l’argent mais bien après la connaissance. Et il n’y a pas que les mages noirs, les mages qui ont suivit des actes plus orthodoxes ne courrait pas vers l’argent mais aussi vers le savoir (il y a trente ans à peine nous avons perdu Nicolas Flamel et son savoir sur la pierre philosophale). Chez le sorcier le savoir serait plus tôt le pouvoir.
»


Le Serpentard leva enfin la tête de ses écrits, il avait été si plonger dans ceci qu’il ne s’était rendu compte de pas grand-chose. Lançant un regard circulaire à la salle commune, il vit qu’elle était bien remplit. Faisant un signe discret de salut à Lindsay et Elisabeth, il tourna sa tête vers la table des Salazard. Encore un exemple qui étayait ses arguments, une minorité détiendra toujours le pouvoir pour deux bonnes raisons, ce qui ont le pouvoir veulent encore plus de pouvoirs et ne veulent que rarement partager. De plus l’être humain trouve plus facile de laisser quelqu’un lui dicter ce qu’il devra faire plus tôt que de penser par lui-même.
Richard croisa le regard de Léonard et lui fit un petit sourire en guise de salutations, à vrai dire il n’avait rien contre Léonard, au contraire il le… respectait d’une certaine manière. L’héritier des Jedusor et celui des Drack étaient faits du même bois. Il désirait le pouvoir. Néanmoins c’était la manière qui différé, chez Richard la fin ne justifié pas TOUT les moyens. S’il n’était pas en contradiction avec ses convictions personnelles, c’était que ce moyen était bon. Pour Léonard c’était différent, TOUT les moyens sont bons pour arriver à ses fins.
Si un jour Léonard obtenait le pouvoir, ce pouvoir ne durera pas longtemps (pas en termes d’années écoulés mais dans l’histoire de l’homme) souvent ce genre de pouvoir ne durerai que l’histoire d’une vie humaine (sorcière ou moldu) à la mort de Léonard sont pouvoirs s’effondrerai c’était là, la faiblesse de prendre comme devise la fin justifie les moyens. Et ceux si Léonard n’était pas renversé avant.
Le vert et argent replongea à cette observation dans ses écrits, il se relut rapidement en corrigeant les fautes qu’il voyait ou en ajoutant une annotation sur le côté puis reprit son avancé tranquillement.

« Bien que ses réflexions soient intéressantes, je me dois de recentrer le sujet sur la magie. Le sorcier peut faire de la magie sans baguette bien que cela soit extrêmement difficile (et je ne parle pas d’un sort lancer inconsciemment ou sur le coup de l’émotion, mais bien sur un sort lancer volontairement sans baguette magique). J’ai moi-même plusieurs fois tenter de faire léviter une plume sans ma baguette, l’effet ne fut guère concluant (la baguette à trembler légèrement mais n’a pas décollé comme si le sort n’était pas assez puissant). Que la formule soit dite à haute voix ou que cela soit informulé, il n’y a pas eu d’effet notable. Est-ce que comme je le disais précédemment le sorcier est il une personne qui contrôle des forces extérieures, ou bien il manipule une force intérieur qu’il fait jaillir par le biais d’une formule (la formule qui aurait à ce moment là pour condition d’être un mécanisme activateur de la libération du pouvoir et la baguette servant de catalyseur et une manière à focaliser le sortilège).
C’est à cette occasion où je me suis demandé si la baguette, le sorcier et le sortilège étaient les conditions optimale pour obtenir de la magie. J’aimerai bien pouvoir rencontrer un moldu et lui donner une baguette, une formule simple à exécuter (comme faire léviter un objet léger) et la manière de lancer un sort. Peut être y aurai-il un résultat (certainement inférieur à celui d’un sorcier) ou peut être pas. Cette expérience doit ce compté en nombre d’année, et les sujets de test devront s’entrainer tout les jours à lancer le même sort simple. Et là si le moldu réussit à lancer le sort, cela vérifierai ma théorie, la différence moldu/sorcier n’existe pas, ceux que l’on appelle moldu ne sont en faites des sorciers aux pouvoirs si infimes qu’il ne serait pas judicieux de les entrainer à la magie.

Cette idée m’est venue en lisant la Gazette du Sorcier, un cracmol avait réussis après des années d’entrainement à lancer un sort. Il disait qu’il s’était entrainé pendant une trentaine d’années avant d’arriver à ce résultat.

Néanmoins, il y a quelque chose qui m’intrigue, le fait que les moldus ne voient pas les détraqueurs (qui ont pourtant une substance matérielle) au contraire des cracmols. Mais je pense avoir trouvé la raison.
Si vous demandez à un moldu si les fantômes existent, il vous répondra la plupart du temps non car selon lui il n’en a jamais vu. Et pourtant ceux il y a quelques dizaines de siècles, les moldus voyaient couramment de nombreuses créatures magiques et demander parfois aux sorciers de s’en débarrasser. Certains moldus (et je ne parle pas des médiums et autres extralucide) voient parfois les fantômes tandis que d’autres non. On dit de ses moldus qu’ils sont réceptifs, et pourtant ils n’ont aucun pouvoir magique selon les sorciers.
Je pense que cela est dût à l’esprit, la force de l’esprit humain est considérable, s’il ne veut pas que quelques choses existent et bien il ne la verra pas même s’il l’avait devant ses yeux. Il en va de même pour ceux qui ont subis un sortilège d’oublis partiels ou d’un oubli en particulier, il se réinvente eux même des souvenirs. »


Le jeune homme leva sa plume et la trempa dans sa flasque d’encre avant de réécrire un nouveau passage. Il s’arrêta tout un coup et chercha pendant quelques instants dans son sac quelque chose. Richard ressortit un petit cahier de brouillon élimé et le feuilleta avec un air inquisiteur. La mine satisfaite il reprit la plume.

« …rappeler une expérience que j’ai effectué. J’avais pris en début d’année un deuxième année a part et j’ai essayé de lui apprendre un sort. Le sort en question était un sortilège qui changeait un objet de la taille d’une allumette en aiguille (donc un sort qui change le bois en acier). J’ai dis à l’apprenti sorcier que l’effet du sort changer l’allumette de bois en allumette de pierre. Je lui avais dis la formule et lui avait montré les gestes à effectuer. L’apprenti sorcier lança le sort et quelque chose arriva. L’allumette ne se changea pas en aiguille comme il devait le faire, ni en pierre. Non ce fut un autre phénomène qui arriva, l’allumette commença à se dessécher puis à noircir jusqu’à devenir complètement noir. Le sort avait réussis à changer le bois en houille, et si ce n’était pas de la pierre ni du fer c’était assurément un minerai.
Le sort c’est donc adapté à l’effet désiré par l’esprit. La magie était influencée par l’esprit comme par l’émotion ! Cette expérience m’a donné une autre idée, je voulais vérifier si la puissance que l’on mettait dans nos sorts était la plupart du temps influencer par l’esprit. Mais j’avais besoin d’un autre sujet de test, je vais peut être demandé à Anna ou Elisabeth (ou au deux) de me prêter main forte. J’allègerai certains objets (par exemple je changerai la masse d’une plume en l’alourdissant d’une dizaine de kilogramme) ou au contraire en allégeant un objet qui parait de premier abords lourds (un meuble en bois assez massif) en lui enlevant de la masse (si le meuble pèse cinquante à soixante kilos, j’essayerai de réduire le poids par dix). Et je demanderai à mes « testeuses » de les léviter.
Je veux effectuer cette expérience car avec le temps et la pratique, les sorciers savent intuitivement quelles doses de puissance magique à utiliser pour tel ou tel sort. Donc je vais essayer de tromper leurs esprits et voir le résultat de cela. Si mes pronostiques sont bon, la plume ne bougera pas d’un pouce (en tout cas pas du premier coup) et les meubles exploseront ou brûleront.
Ces pronostiques sont basés sur le fait que l’esprit influence l’effet des sorts plus que les formules. Néanmoins les formules sont très importantes elles aussi. Je pense qu’elles sont le langage qui nous permettrait de communiquer avec la magie, de lui faire savoir notre intention. Ce serait une découverte extraordinaire si j’ai les preuves adéquates. Nous ne verrons plus la magie comme un flux mais comme une conscience, une pensée !

Je suis à la recherche du Livre des Mots de Marod, un grimoire remplit de connaissance rares mes non moins importantes pour mes recherches. Il paraitrait que ce livre (écrit dans un langage inconnu à ce jour, mais je pense pouvoir le déchiffrer avec les moyens nécessaires) contiendrait l’explication sur le pouvoir de certains mots dans la magie. Possédait et surtout comprendre et utiliser ce livre donnerai un pouvoir gigantesque au processeur de ces connaissances. Mais comme je l’ai dit, il faudrai d’abords commencer à traduire le texte et c’est un travail quasiment impossible (je ne doute pas de mes chances néanmoins). Le Livre des Mots sera une de mes priorités pour les années à venir, la dernière rumeur que j’ai eue, était qu’il était chez un vieux collectionneur de l’Empire du Milieu. Il faudrait que je vérifie.

Je travaille en parallèle le confectionnement de potions (nouvelles ou bien anciennes), j’ai toujours eu un grand intérêt pour cet art qui est assurément un pilier et un tremplin vers le pouvoir. J’aurai put en sixième année si je l’aurai voulut assassiner la plupart de mes camarades de classes et les professeurs avec. Il est tellement facile d’empoisonner quelqu’un, et encore plus facile d’en empoisonner plusieurs si le nombre de victime importe peu. Il m’est arrivé pendant cette sixième année de rendre malade certain de mes condisciples. A ce moment je n’étais pas aussi doués qu’avec ma baguette (je pense qu’en l’état actuelle des choses, je battrai à plates coutures en duel la plupart des élèves qui m’avaient « chahuté »), j’ai donc décidé d’opter par des moyens que Salazar lui-même applaudirai. J’ai accidentellement versé quelques goûtes d’une potion de ma confection, le jus de citrouille empoisonné avait atteint toute les cibles, et mes malheureuses victimes passèrent une très, très mauvaise nuit dans les toilettes (voir même pendant la journée). Une autre fois j’avais rendu complètement chauve un camarade fier de sa prestance, et ni les sorts ni les lotions magiques ne fonctionnèrent à lui faire repousser les cheveux (il avait dut attendre qu’il repousse normalement au rythme d’un centimètre par mois). »


Richard eut un sourire malicieux à ce souvenir, cela faisait deux ans que sa victime avait quitté Poudlard, mais le jeune homme était fier de sa performance, il avait été très difficile d’annuler l’effet du sortilège et des lotions, mais il avait quand même trouvé le moyen.
S’étirant à la manière d’un chat, il vit une feuille voletait en direction du feu, Richard qui était en train de baillait la suivit du regard, arrivant jusqu’aux flammes, la feuille ne brûla pas tout de suite au contraire elle continuait à flotter, de descendre puis de remonter. Nul magie n’était à l’œuvre, Richard se rappela alors du phénomène d’air chaud ou d’air ascendant.
Sortant sa baguette, il attira la page de brouillon vers lui et commença à la déchiffrer. Il avait vu Léonard l’a lancé d’un geste plus ou moins énerver et Richard de nature curieuse voulait savoir ce qui rendait Léo aussi irriter.

Il était question d’une potion, l’intérêt de Richard monta d’un cran ou deux. Et cette potion n’était pas une potion de premier Cycle, ni de deuxième Cycle à vrai dire. Intéressant, très intéressant…
La potion était encore au stade du développement, cela se voyait, il manquait quelques éléments clé même si Richard ne voyait pas encore lesquelles. Avec un peu de réflexion, et beaucoup de temps, il pourrait facilement en voir la fin. Mais les ingrédients lui manquaient, trouver un cheveu d’un être de lumière (ou ange dans le langage courant) était très difficiles et très coûteux aussi. Le jeune homme comprenait pourquoi Léo paraissait si énerver. Continuant sa lecture, il vit noter d’une écriture excédé et souligné d’un point d’interrogation « règle de la Lavoisier ». Peut être que cette fameuse règle était la clé du succès de la potion ?
Étrangement ce nom disait quelque chose à Richard, le Serpentard réfléchit pendant quelques instants en lissant ses cheveux vers l’arrière, un tic qu’il avait quand il réfléchissait. Ce n’était pas un sorcier célèbre c’était sur, et même chez les alchimistes et les Maitres de Potion, il ne se souvenait d’aucun Lavoisier. Mais ce nom était pourtant familier ?!
Le jeune homme regarda le feu dans l’âtre qui brûlait, il n’y avait à présent plus aucun bruits dans la salle commune mise à part le craquement des bûches, et les respirations respectives de Richard et de Léo. Ils étaient à présent seul tout les deux dans la même pièce et il était minuit passé. Certains de ses condisciples aurait été effrayer à la seul idée de rester seul dans une pièce dans la pénombre avec pour seul compagnon Léonard Jedusor, mais Richard ne sentait aucune appréhension, il ne se sentait pas menacé au contraire.
Richard se laissa porter dans sa rêverie, il entra dans une sorte de transe et ne pouvait pas détacher son regard du feu. Le feu qui brûlait dans l’âtre, le feu qui avait l’air de manger petit à petit les bûches ne laissant à la place que des cendres ou du charbons noircis. Ce feu jaune, parfois bleu, rarement blanc. Il avait l’air de faire disparaitre la matière autour de lui. Sa faim était insatiable et pourtant s’il manquait d’oxygène le fait ne pourrait que se laisser dépérir…

Oxygène et feu… Le phénomène de combustion… Lavoisier !

*Mais oui !*

Si Richard était du genre à exposer ses sentiments, il aurait dit haut et fort « Eurêka », mais étant de nature discrète, un simple sourire éclairait son visage. Avec le jeu de lumière et ses yeux qui rougeoyaient, on ne voyait qu’une silhouette noire qui approché d’un jeune homme ayant les yeux fermer. Son visage cacher par la pénombre ne montrer que des dents blanches presque étincelantes avec le reflet de la lumière du feu et des yeux qui reflétaient les flammes jaune rouge de l’âtre de la cheminé.
Richard prit place silencieusement dans la table de Léonard et attendit que celui-ci lève les yeux. Nullement intimidé, il posa tranquillement la feuille de brouillons de Léo sur la table. Il attendit d’avoir entièrement l’attention de Léonard avant de parler.

_ Lavoisier, chimiste français reconnu dans le monde moldu. Il a expliqué le phénomène de combustion et sa règle la plus importante et la plus utiles en potion est la con-ser-va-tion des masses…
Dommage que celui qui a fait la potion n’a pas eu le temps de la finir, avec un peu de recherches il y serait parvenu en même deux mois. En tout cas chapeau, l’idée d’utiliser un cheveu d’être de lumière est pas mal du tout.


Le jeune homme haussa les épaules et décida qu’il était temps de partir et bien qu’il était plongé dans la réflexion sur cette nouvelle information apporté par Richard, Léo n’était pas réputé pour son hospitalité. Richard ne voulait pas d’un conflit cela rendrait sa vie à Serpentard plus dangereuses qu’elle ne l’est déjà.

_ Allez ciao, et si t’as réussis la potion ce dont j’en doute, il manque encore quelques éléments important pour rendre la potion viable, et bien préviens moi. Il serait intéressant de l’utiliser sur certaines personnes.
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Leonard Jedusor
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MessageSujet: Re: Une association dangeureuse (Richard)   Une association dangeureuse (Richard) EmptyDim 30 Mai - 23:33

Les yeux fermés je ne préoccupe plus du monde qui m’entoure. Ici, je ne crains rien. Nul ne serait assez fou pour venir me défier sur mon propre terrain. Serpentard est un peu comme ma maison, mon petit chez moi confortable. Quelques bruits de chaises, de soupire et de pas qui s’éloignent se glissent à mon oreille. Je n’y prête aucune attention. Les autres vont et viennent sous mon indifférence totale. Je suis plongé dans mes pensés. A la recherche de cette information qui persiste à m’échapper. Ais ce pour cela que je ne me rends pas compte de cette ombre qui s’approche de moi ? Peut être…

J’ouvre les yeux. Drack se tient devant moi, s’assoit à la place laissé libre par Elynn. J’hausse un sourcil. Il n’est pas dans les habitudes de mon vis-à-vis de faire des vagues. D’ordinaire, il reste dans son coin, imperméable à toutes les histoires de clan. C’est un serpentard assez solitaire. Sur la table, il dépose un parchemin froissé. Je n’ai besoin que d’un seul cou d’œil pour l’identifier. Il s’agit de ce même parchemin qui, quelques minutes plus tôt, terminait son existence dans mes mains pour rejoindre le feu de la cheminé. Si la surprise ne se peint pas sur mon visage c’est uniquement en raison de ma maitrise. Ne rien laissé paraitre.

Je ne dis mot. J’attends. Je pose sur Drack un regard qui se veut neutre. Je suis curieux de savoir ce qui a put emmener un serpentard tel que lui a bravé l’interdit de la table des Salazards. Impatient, quelque part, de savoir ce qu’il fait avec mon brouillon. Mes yeux se rivent aux siens. La lumière blafarde de la pièce rend nos silhouettes presque inquiétantes. Nous ne sommes plus que les deux, j’en prends seulement conscience. Etrange…D’ordinaire, les gens évitent de se retrouver en tête à tête avec moi. Je sonde le regard de Drack, essayant de lire en lui la moindre trace de fourberie. Je me heurte à un regard aussi neutre que le mien. Une expression vide de pensé mais brillant d’intelligence. Si j’osais, je sourirais presque devant ce Serpentard si parfait…

Il semble attendre mon attention pour parler. D’un signe de tête, je l’invite à prendre la parole. Il a toute mon attention. D’un revers de main, il défroisse le parchemin.

-Lavoisier, chimiste français reconnu dans le monde moldus. Il a expliqué le phénomène de combustion et sa règle la plus importante et la plus utiles en potion est la con-ser-va-tion des masses…
Dommage que celui qui a fait la potion n’a pas eu le temps de la finir, avec un peu de recherches il y serait parvenu en même deux mois. En tout cas chapeau, l’idée d’utiliser un cheveu d’être de lumière est pas mal du tout.


Je penche la tête sur le coté gauche tapotant mes lèvres de mon index. Mon corps est tendu de curiosité. En à peine quelques phrases, Drack vient de me livrer les informations qui, jusque là, me faisaient défaut. J’ignore ce que peut être un « chimiste » et, a dire vrai, je ne pense pas que ce soit le plus important. Non. Il a dit « Moldus » ! Moldus ! Comment mon père avait il eut connaissance de ce Lavoisier si celui-ci était Moldus ? Pire encore…Pourquoi cet intérêt pour une règle inventé par un sous humain ? ! Il y avait là quelque chose de…malsain. Qu’un Moldus ait put inventer quelque chose d’important était déjà pour moi du domaine de l’impossible mais, qu’en plus, ce qu’il ait inventé soit indispensable pour la réalisation d’une potion…Non…Non vraiment tout ceci était au dessus de mes capacités d’acceptation. Quant à la conservation des masses…Jamais entendu parler !

En un seul cou d’œil, non seulement Drack avait trouvé qui était Lavoisier mais, en plus, il avait été capable de voir que cette potion n’était pas complète. Vraiment…intéressant. De plus, bien rare était ceux qui pouvait trouver judicieux l’utilisation d’un cheveu d’Ange. On ne m’avait donc pas mentit en m’affirmant que Drack était surement l’élève le plus doué en potion de toute l’école.

J’en étais encore à ces observations lorsqu’il se leva.

_ Allez ciao, et si t’as réussis la potion ce dont j’en doute, il manque encore quelques éléments important pour rendre la potion viable, et bien préviens moi. Il serait intéressant de l’utiliser sur certaines personnes.

Il est arrivé comme une fleur et pense repartir aussi rapidement. Pas du genre à se taper l’incruste l’ami Drack. Je lève vers lui un regard emplis de fierté. Ils ne sont pas fréquent les gens qui, comme ça, au milieu d’une conversation admettent que ça pourrait être sympa de tester des potions non académique. D’un signe de la main, je lui désigne la chaise qu’il vient de quitter.

-Oh, mais je t’en pris, joints toi donc à moi. A moins bien sur que tu ne sois trop fatigué pour débattre potion avec moi…

Il serait fou d’éconduire mon invitation. Même si j’ai oui dire par quelques personnes combien Drack pouvait être farfelu, je ne pense pas qu’il le soit au point de me laisser dans le vent. A moins, bien sur, qu’il ne souhaite s’affirmer contre moi. Ceci dit, j’en doute.

Comme pour me donner confirmation, Drack tire la chaise vers lui et reprend sa place. Je croise les mains sur la table, le fixant du regard. La lumière du feu de cheminé fait danser ses flemmes dans son regard. C’est une ambiance parfaite pour une conversation privée. Je lui adresse un léger sourire en coin, preuve de mon appréciation sur sa personne.

-Comme tu as pu le voir, ma potion n’en est qu’a ses débuts. Ainsi donc ce Lavoisier serait un moldus ? J’avoue que cette information me laisse perplexe….Qu’est ce qu’un moldus pourrait avoir à voir avec les potions ? N’est ce pas là un art typiquement sorcier ?

S’il est bien une matière pour laquelle je n’ai aucune honte à montrer mon ignorance c’est bien l’étude des Moldus. Moins j’en sais sur eux, mieux je me porte. A quoi bon étudier leurs mœurs et coutumes ? Ils sont si…primaires !

Décroisant mes mains je sors ma baguette. D’un léger cou sur mon livre, je duplique la page comportant les indications laissées par mon père au sujet de cette potion. Sans un mot, je la fait glisser jusqu’à Drack. Je n’ai pas suffisamment confiance pour lui laisser mon livre entre les mains. Pour le moment, il n’a nul besoin de savoir d’où vient ce livre.

-Le cheveu d’ange joue ici un rôle primordial. Malheureusement, à toutes mes tentatives, je n’ai pus réussi à obtenir les effets désirés. Au lieu de se dissoudre, le cheveu s’enflamme rendant donc la potion instable. D’après ce qui est écrit, tout dépend de l’utilisation de la règle Lavoisier…Cela dit, je ne comprends pas en quoi une règle établit par un Moldus pourrait résoudre mes problèmes !

Je secoue la tête. J’ai toujours du mal à comprendre ou mon père à bien pût aller pêcher cette règle…tout cela me laisse fort perplexe.

-D’après ce que l’on m’a dit, tu serais l’un des élèves les plus doués en Potion. Je t’observe depuis quelques temps, Drack, et je dois avouer être fort surpris par ta…passivité. Tu es brillant, ton intelligence n’est plus un secret pour personne. Nombre sont ceux qui affirment craindre de te contrarié….va savoir pourquoi…Il semblerait qu’ils aient peur que tu n’empoissonnes leur jus de citrouille.

Je continue de le fixer un léger sourire au coin des lèvres. Les Serpentards sont des Serpents mais ils aiment être flattés.

-Vraisemblablement, ta place à Serpentard se vérifie. Aussi dis moi…Puisque tu sembles intéressé par les effets de cette potion, que dirais tu de partager avec moi tes connaissances en la matière ?

Ce serait pour moi une occasion d’en apprendre d’avantage sur sa personne.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: Une association dangeureuse (Richard)   Une association dangeureuse (Richard) EmptyMer 6 Oct - 10:14

Richard se leva et fit mine de partir, et alors qu’il tournait le dos à Léonard en prenant la direction de sa place l’apprenti mage noir le rappela bien vite. Richard ne se fit pas prier pour revenir, un léger sourire flottait sur ses lèvres, aussi léger qu’une brise de printemps. Richard ne prit pas la peine de poser des questions se contentant d’’écouter Léonard d’une mine attentive. Le Serpentard lui racontait les difficultés qu’il avait rencontré lors de ses essais infructueux, et Richard hochait parfois la tête d’un air disant « c’était logique » ou « c’est bien ce que je pensais ». Se mettant à l’aise sur sa chaise le sourire de Richard s’étira légèrement laissant montrer ses dents blanches impeccablement alignés.


-Vraisemblablement, ta place à Serpentard se vérifie. Aussi dis moi…Puisque tu sembles intéressé par les effets de cette potion, que dirais tu de partager avec moi tes connaissances en la matière ?

Le jeune homme laissa le silence s’installer progressivement, comme s’il réfléchissait à la proposition, pesant le pour et le contre, et quels seraient les avantages qu’il en tirera dans un avenir plus ou moins proche. Se penchant vers son vis-à-vis, il le regarda droit dans les yeux en disant ces quelques mots.

_ Pourquoi pas ?

Cette question rhétorique flotta un instant dans le silence épais de la salle commune, comme si tout le château avait retenu son souffle avant la réponse du redoublant. S’adossant sur sa chaise, Richard remit quelques mèches rebelles à l’arrière, tique qu’il avait quand il réfléchissait.

_ Pour répondre à ta première question de nombreux moldus s’étaient essayés à l’alchimie, certes avec peu de succès. Lavosier était l’un d’eux. Cette potion est une potion dans le sens large du terme, néanmoins elle s’apparente plus à un mélange de chimie moldu et d’alchimie. A vrai dire c’est la chimie moldu qui est la cause de cette instabilité des réactifs. La règle de Lavosier en elle-même n’a aucune valeur, c’est ce qui en découle qui est intéressant… J’ai plusieurs fois essayé moi-même de mélanger ses deux domaines totalement différents, mais comme je l’ai dis, ce qui est en résulte est trop instable. Je ne suis pas étonné de ce qui est arrivé, mais ta conclusion est faussé par le manque de connaissances en chimie moldu, la potion était instable bien avant que tu ne mettes le cheveu d’ange. Je suis étonné par les connaissances en matière de savoir-faire moldu par l’instigateur de cette potion, et même impressionné à vrai dire…

Richard eut un hochement de tête appréciateur, décidément celui qui avait fait cette potion avait un talent et un esprit très intéressant. Secouant la tête comme si cela lui permettrait de mieux se concentrer, il amena sa plume et une feuille de parchemin de sa table à lui grâce à un sortilège d’Attraction. Commençant à griffonner sur son parchemin, on vit peu à peu se former une formule étrange. Richard murmura pour lui-même quelques choses avant de reprendre en prenant pour modèle la feuille de brouillon de Léonard.

_ Bien je n’ai pas la formule de base et ceci est fort dommage, mais je pense que celle-ci s’approche de beaucoup à celle de la potion. Je l’ai établi grâce aux ingrédients de la potion, bien que quelques un de ceci aient parfois un résultat multiple, je pense ne pas être trop loin de la vérité.

Le vert et argent montra à son condisciple le résultat de ce qu’il avait trouvé, et tenta de remarquer les réactions de celui-ci. Peu de personnes arrivaient à déterminer une formule seulement grâce aux informations données par les ingrédients et l’effet de la potion. S’humectant les lèvres le jeune homme reprit sa réflexion à haute voix.

_ Bien, d’après ce j’en ai déduis, la potion était instable avant de mettre le cheveu d’ange, nous devons donc vérifier à partir de ce moment là, n’est ce pas ? Oui c’est évident, peut être doit-on revoir le solvant ? Le sang de gobelins a une tendance à s’agiter de manière excessive avec des réactifs plus forts. Hum… Non là n’est pas le problème, il faut voir cela d’une autre manière…

Richard réfléchissait à haute voix d’une voix passionnée comme il l’aurai fait mentalement, il ne se rendit presque plus compte de Léonard, se frottant parfois le menton, il lui arrivait d’écrire quelques signes complexes avant de les raturés.

_ Le crin de Licorne est un catalyseur de cela nous en sommes certain donc nous on déduisons…

Richard s’arrêta de parler à cette instant, ses yeux brillèrent d’une lueur de triomphe, et il se mit à écrire à toute vitesse en regardant le résultat, corrigeant quelques choses, il leva les yeux dans le vague comme s’il était en train de calculer quelques choses. Le sourire aux lèvres de Richard s’incurva légèrement lui donnant une expression étrange.

_ Et bien je me suis trompé… Je n’avais besoin que d’une grande dose de réflexion et un peu de temps. Le problème ne découle pas des ingrédients mais avec la quantité de ceux-ci… Je m’explique ; le crin de licorne est un catalyseur, accélérant ainsi la réaction entre le sang de gobelin et la bave de grenouille. Le problème ce trouve à ce niveau, au moment où tu dois mettre le cheveu d’ange il est déjà trop tard, il ne reste plus de ses deux réactifs, et le cheveu réagit donc excessivement au produit des deux. Tu devras donc augmenter la quantité de sang de gobelins et de bave de grenouille. Ainsi quand le stade intermédiaire arrivera tu auras le temps d’y placer le cheveu d’ange. Grosso modo voici les quantités que tu devrais avoir pour un crin de licorne.

Richard fit glisser son parchemin vers Léonard et s’adossa sur le dossier sa chaise en regardant Léonard du coin de l’œil. Attendant que son condisciple ait fini de lire, Richard reprit la parole d’un ton détaché.

_ Même ainsi la potion n’est pas finie… A vrai dire ce n’est que la première partie de la potion. Il faudrait ensuite coupler cela à une potion de sommeil d’un type particulier. Quand nous entrons dans notre phase de sommeil, c’est notre inconscient qui prend le pas sur notre conscient, c’est pour cela que certains rêves aient l’air si réel alors qu’ils sont très farfelus. Nous nous en rendons compte seulement au réveil. C’est pour cela que je parlais d’une potion de sommeil d’un genre particulier. J’ai bien sur ma petite idée sur cette potion de sommeil, et comment elle s’imbriquera avec celle-ci…

Les yeux légèrement dans le vague, le jeune homme imagina pendant quelques secondes, l’utilisation de cette potion et ce qu’il pourrait en tirer. Beaucoup de choses, tellement de choses, mais c’était à double tranchant, il fallait qu’il trouve un moyen de s’y prémunir, de protéger son esprit. Prenant une nouvelle inspiration, il passa comme à son habitude du coq à l’âne.

_ Ne rien faire, Léonard, c’est déjà faire quelque chose… Et la peur est un bon moyen pour que l’on vous laisse tranquille.

Les yeux de Richard se rivèrent sur ceux de Léonard, brillant d’un éclat froid et ne cillant pas. Il y avait dans le maintien de Richard quelques choses de reptilien, comme si pendant quelques instants, le jeune homme s’était approprié les caractéristiques de l’animal fétiche de sa maison.
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Leonard Jedusor
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MessageSujet: Re: Une association dangeureuse (Richard)   Une association dangeureuse (Richard) EmptyVen 17 Déc - 2:51

Nombre Serpentard ne savent pas me dire « non ». Il suffit que j’ordonne pour qu’ils rampent à mes pieds. Combien sont ils à espérer qu’un jour je leur demanderai de prendre place a ma table ? Nombreux, assurément ! Nombreux mais peu d’élu ! Pourquoi ? Car aucun de ces sous fifre prêt a tout pour moi n’a la moindre valeur à mes yeux. Aucun ! S’ils s’assoient à ma table, ce n’est nullement par respect pour moi mais par peur de ce que je leur ferais s’ils venaient à me refuser une invitation ! Lorsqu’un mandrin prend place en face de moi, il le fait en serrant les fesses et en se demandant ce qu’il va pouvoir m’apporter pour mériter l’honneur d’être mon invité. Voilà pourquoi je les méprises…voilà pourquoi Drake est différent.

Je lui désigne la chaise en face de moi et il n’y prend pas place pour me satisfaire. Dans ses yeux, il n’y a aucune crainte, pas de peur. Simplement une petite lueur de curiosité. Drake n’est pas homme à faire ce qu’il n’a pas envie. S’il a donné satisfaction à ma demande, ce n’est nullement pour me plaire. Non…Ce vert est bien plus subtil que cela. Bien plus intéressant ! Il ne se demande pas se qu’il va pouvoir faire pour moi mais ce que moi je pourrais faire pour lui. Voilà toute la différence entre un vrai serpentard et une de ces carpettes sur laquelle je m’essuie les pieds ! Il ne cherche pas ma compagnie pour obtenir un quelconque laissé passer. Au contraire ! Lui, ce qu’il veut c’est être traiter d’égale à égale. Ses informations, il les monnaies avec justesse et ruse. Je n’aurai rien sans rien mais, pour la première fois depuis longtemps, je ne suis pas celui qui devra fixer le prix. Je n’ai aucune emprise sur Drake, aucun moyen de pression ou de persuasion. Lui promettre sa sécurité ? Il n’a que faire de mon éventuelle bienveillance à son sujet. Une place a la table tant convoité des Salazards ? Improbable. Drake ne fonctionne pas comme cela, il sait tirer avantage de chaque chose.

Etrangement, moi qui ne respecte rien et personne…ou presque, je dois reconnaitre qu’il éveille ma curiosité. A défaut de respect, j’ai tout de même un certain intérêt à son égard. Je retrouve en lui cette assurance qui manque à bien des verts. En d’autre terme…Drake à toute mon attention…

Je l’invite à se joindre à moi pour percer les mystères d’une potion récalcitrante. Pourquoi lui ? Simple ! D’une part il est LE meilleur en la matière et, d’autre part, il est suffisamment instruit et obstiné pour prendre à cœur mon problème. De plus, je suis certain de son intérêt pour une potion qui ne manque pas de punch. Richard Drake ne laissera jamais un chaudron remporter la victoire sur lui ! Je le sais…il le sait…Aussi, je ne prenais guère de risque en l’invitant à se joindre à moi.

Et c’est un fait. A peine assis en face de moi, il écoute avec attention le résumé de mes observations. Je le vois hocher la tête, prendre quelques notes, froncer les sourcils…et déjà je peux voir dans ses yeux l’étrange balai de ses rouages neurologiques. Ceux qui pensent que seuls les Serdaigle sont capables de réflexions poussées n’ont jamais vu un Drake à l’œuvre. Lui, il ne se contente pas du savoir des livres : il expérimente, réfléchie et apporte ses propres conclusions. Ce mec n’aurait pas eu sa place chez les bleu et bronze et ce, même si son intelligence dépasse probablement celle de ces derniers ! Il est beaucoup trop réfléchi, trop calculateur ! Dans les faits, Drake ne se contentera jamais d’appliquer une chose écrite sans en avoir vérifié la teneur. Peut lui importe qu’elle vienne d’un grand savant, d’un homme ayant inventé je ne sais quoi et ayant fait mille fois ses preuves ! Lui, il ne croit qu’en ses observations ! Voilà ce qui fait de lui un Serpentard digne de mon intérêt.

Maintenant, le voilà lancé à pleine vitesse. C’est à mon tour d’écouter, d’enregistrer et de griffonner sur un carnet des notes prises sur le tas parmi ce qu’il m’explique. Je fronce les sourcils à l’évocation des Moldus. Je ne comprends toujours pas comment on peut ne serait ce qu’apporter le moindre intérêt à un truc appartenant à une race sous évoluer. Qu’ils puissent avoir des choses à nous apprendre me semble bien risible : ne détenons nous pas un savoir qui dépasse même celui qu’ils pourraient avoir dans leur rêves les plus fou ? Drake est comme admiratif devant les connaissances de mon père en la matière. De mon coté, je suis simplement surpris. Ou donc avait il pu apprendre tout cela ? Lui qui méprisait les impures, lui qui leur a livrer une guerre sans fin, qui a semer la mort sur son passage dans ce monde….comment a-t-il pu attacher la moindre curiosité devant des écrits d’un savant, certes, mais moldus ?! Une fois encore, les façons de faire de Voldemort me laissent interrogatif. Que cherchait il donc ?

Je ne dis mot, laissant toute la parole à mon vis-à-vis. Je garde pour moi les interrogations au sujet de mon père. Il est à croire que j’aie encore du chemin à faire avant de comprendre toute la subtilité d’un mage noir. Prendre le savoir là où il se trouve…d’accord ! Mais tout de même…chez les moldus ? Je laisse couler en moi tout le dégout que me provoque cette simple idée. Pour le moment, j’ai la chance d’avoir un vrai sorcier pour m’expliquer toutes ces choses. Autant en profiter…Richard reste silencieux quelques instant, griffonnant sur un papier se qui me semble être l’ébauche d’une formule. Tranquillement, j’attends le moment ou il me la tend pour en prendre connaissance. Remarquable ! Nos regards se croisent et je laisse briller dans le mien un soupçon d’admiration. Rare sont ceux qui jusque là ont réussi à vraiment m’épater. Il vient pourtant de le faire ! En cet instant, j’ai la certitude qu’il me faut absolument ce jeune homme dans mes rangs ! Le voir tomber aux mains de mes ennemis et devoir le tuer serait vraiment du gâchis.

Il replonge dans ses réflexions. C’est fou ! Il ne se contente pas de lire, il fait vivre la potion ! A travers ses mots, ses gestes, je devine quelqu’un de passionné par ce qu’il fait. Apprendre ne suffit pas à Richard : il doit comprendre ! Pour lui, c’est un peu comme un défit qui vient de lui être donné et, le connaissant, il ne se laissera pas vaincre facilement. Il a un caractère acharné, déterminé. Autant de point fort pour la maison des Serpentard. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il me livre la solution. J’ai planché là-dessus durant des jours et des nuits et lui, en un rien de temps, il trouve le pourquoi de mes échecs. Avec un homme tel que lui dans son camp, mon père n’aurait probablement jamais perdu la guerre ! Respect ! Je suis avec un homme de science mais aussi avec un sorcier dont la compagnie peut m’offrir une certaine fierté.

Il me tend ses notes et je les déchiffre avec intérêt. Une lueur de triomphe passe dans mon regard tandis que je relève les yeux vers lui. Il est à présent installé, décontracté et je ne peux m’empêcher de noter combien il semble à l’aise. Se pourrait être déroutant venant d’un autre que lui.

-C’est tout simplement parfait. Visiblement, on ne m’avait pas menti quant à tes talents. Il est bien dommage de laisser de tels compétences dans l’ombre. Tu pourrais avoir tellement à offrir. Mais…peut être n’as-tu pas encore trouvé la personne qui pourrais te donner une contrepartie à la hauteur de tes dons ?

Je rive mes yeux noirs aux siens. Si je n’avais pas la faculté de rester de marbre, j’aurais probablement un sourire calculateur. Un instant, je fais courir mes doigts sur le parchemin. La solution est là, devant moi et, grâce à l’intervention de Drake, je viens de prendre l’avantage sur mon propre père. Je terminerai son œuvre ! Je deviendrai plus puissant encore ! Et un jour…ma fille reprendra le flambeau ! Le monde est fait pour être dirigé par un Jedusor !

-Vois tu, Drake…l’homme qui composa l’ébauche de cette potion, n’y connaissait pas grand-chose en moldus. Sans doute ais ce cela qui l’a si mal orienté. Enfin bref…cette homme aurait surement été très fier d’avoir à ses cotés une personne tel que toi. La connaissance n’est qu’un prélude mais sans elle, il n’y a nulle victoire. Le pouvoir passe par la connaissance ! Je le sais…tu le sais et…mon père le savait. Et oui, mon cher Richard…cette potion n’est autre qu’une des œuvres inachevés de mon père. N’est ce pas un honneur pour toi que de te savoir plus instruit que le plus grand mage noir de tous les temps ?

Je voulais garder le secret mais, présentement, quelque chose me pousse à lui révéler les origines de ce projet de potion. Je veux pouvoir voir sa réaction, déterminé s’il est ou non ouvert à notre cause. Désireux d’aller au bout de sa trouvaille, il m’explique comment m’y prendre pour exploiter au mieux cette potion. Je me tapote un instant la lèvre du bout de ma plume, retranscrit dans mon carnet sa suggestion et hoche la tête d’un air entendu.

-Et bien…je serais plus que ravie de t’entendre me parler de cette idée. Visiter des rêves farfelus n’aurait pas le moindre intérêt…Mais, je ne pense pas qu’il soit possible d’influencer une personne pour qu’elle rêve d’une chose précise. L’inconscient n’est pas aussi flexible que le conscient…d’ailleurs, un imperium n’aurait aucun effet s’il venait à être lancé sur une personne vivant dans un monde irréel. On ne peut influencer qu’une chose existant. Alors comment convaincre l’inconscient de se soumettre à la conscience et de laisser cette dernière gérer les rêves de la personne choisie ?

Voilà encore un autre problème. Je soupire, sans pour autant m’avouer vaincu.

-je commence à comprendre pourquoi cette potion donnait autant de fil à retorde au Lord.

Elle n’est pas irréalisable. Rien ne l’est avec mon paternel ! N’a-t-il pas réussi à repousser les limites de la mort ? A nouveau mon regard croise celui de mon vis-à-vis. Il se fait lointain, comme perdu quelque part dans ses propres pensés. Est-il déjà en train de chercher un terrain de solutions ? Cela ne serait pas étonnant. Qu’une chose résiste à Drake et vous pouvez être certain qu’il sera déterminer à la faire lâcher avant lui !

Et puis soudain…je me braque. Mon regard devient plus sombre, plus froid, plus acéré. Comme lançant des éclaires, je fonds sur Richard un regard accusateur, désapprobateur et furieux. Trop perdu dans ses pensées, sans doute, il vient de m’appeler « Leonard »…Tous le monde sait combien j’ai en horreur ce prénom ! Aucun des Serpentards, jamais, n’oserais attiser mes foudres en m’appelant ainsi. Je suis Leo ou Jedusor mais surtout pas LEONARD ! Léonard…un prénom dont m’a affublé la femme m’ayant porté ! Jamais mon père ne m’aurait appelé ainsi ! Leonard : « fort comme un Lion » ! C’est mon déshonneur, ma croix à porter !

-Richard…

Ma voix est doussoureuse…trop…beaucoup trop pour qu’on n’y flaire pas une mise en garde…

-Je vois en toi un Serpentard dont je suis fier. Notre maison n’a points à rougir de t’avoir sans ses rangs ! Ceci étant….Si tu m’appels une fois encore « Leonard » je serai au regret de priver la maison des verts d’un aussi bon élément !

La menace n’est pas même couverte. Qu’il s’estime encore heureux d’avoir droit à une seconde chance ! La plupart ayant eu l’audace de prononcer ce prénom se souvienne encore de la douleur qui a traversé leur corps. Même mes ennemis m’appel rarement ainsi ! C’est dire combien j’attache de l’importance à faire oublier cet atroce prénom !

Reprenant mon calme, j’inspire un bon cou. Je réfléchie à ce qu’il vient de me dire. La peur…je ne connais pas la peur. Moi, je l’inflige ! J’obtiens des autres leur respect justement parce qu’ils ont peur de moi. Je reconnais qu’il n’a pourtant pas tord, la peur rend les gens dociles. Ils préfèrent alors se tenir à distance plutôt que de prendre le risque d’attirer votre courroux sur eux. Je secoue la tête

-Ne rien faire, c’est surtout laisser faire. Non ? En ne faisant rien, tu confortes les autres sur leur opinion à ton sujet. Tu ne réfutes ni n’approuve aucune de leur théories. C’est un bon plan. Ainsi, ils ne savent pas vraiment qui tu es. Ha…La peur….La peur est le plus grand de tous les maux dont l'humanité est affligée. Sans la peur, il n'y aurait pas de guerres...Et sans guerre…Comment rééquilibrerions nous le monde ?

Un monde sans conflit ? Douce utopie a laquelle je ne saurais croire ! La seule paix qu’il me serait donner d’accepter serait celle qui m’offrirait enfin la domination de ce monde tel que je l’entends ! Richard, en face de moi, prend une expression presque reptilienne. Ses yeux se fendent comme ceux d’un serpent. En fondant mon regard dans le sien, j’ai la sensation d’être avec un être fusionnant à part entière avec sa maison. Je sourie.

-Ceux qui prêtent que tu serais plus à ta place chez les Serdaigle n’ont jamais pris le temps de te regarder…Le choixpeau savait se qu’il faisait…Quant bien même tous les Drake ne soit pas passé par notre noble maison, tu relèves à toi seul l’honneur de ta famille. Quel dommage vraiment de te voir perdre ton temps avec des personnes qui n’ont rien à t’apporter. Tu pourrais faire de grande chose, Richard…Si seulement tu te décidais à t’affirmer un peu plus.

C’est à mon tour de m’appuyer le dos contre ma chaise pour l’observer. Je suis comme le semeur…je plante mes graines avec attention…ensuite….il ne reste plus qu’à attendre qu’elles ne germent….
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