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 Les pluies d'automne [Elisabeth]

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MessageSujet: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyMar 3 Nov - 0:11

Il pleut des cordes depuis ce matin. Encore une de ces journées horrible qui ne fait que m'énerver. Enfin, le fait qu'il pleuve m'énerve, mais sentir la pluie sur mon visage ça me calme, ça m'appaise et ensuite j'aime ce temps. Il n'y a que peu de choses qui peuvent me calmer, la pluie en fait partie de ces choses là. Quand je suis énervée, je suis capable de faire n'importe quoi. Et encore, il ne me suffit pas d'être énervée pour ça. J'aime la pluie, même si le temps est sombre et triste. J'aime quand tout est triste. Parce que quand il pleut, mon visage sombre et pâle ne choque pas autant, parce que tout le monde à cet air pâle, tout le monde est dégoûté du temps. Mais pas moi. J'aime l'eau, j'aime ces gouttes qui ruissèlent de mon front. J'aime tout simplement la pluie. Je ne saurais dire ce qui me fait tant aimer la pluie. Peut-être est-ce de voir tous ces gens tristes, sombres, énervés... Peut-être est-ce le temps froid ... Je n'en sais rien mais je ne vais pas chercher à savoir. En tout cas, toutes ces gouttes qui énervent tant de gens me font presque sourire, même si je dois avouer qu'il s'agit plutôt d'un rictus. J'aime quand les gens glissent sur l'herbe du parc en courant après une journée de pluie. J'aime quand les gens se plaignent du temps. J'aime voir les gens malheureux, j'aime voir tout le monde de mauvais poil. Le malheur des autres me rendrait-il heureuse ?

La journée en est presque à sa fin, et il pleut encore. Moi que fais-je ? Je suis seule dans une salle de classe abandonnée. Je suis en train de m'amuser avec une araignée que j'ai grossie à l'aide d'un sortilège. Je fais léviter la pauvre bête qui couinerait sûrement si elle en était capable. J'ai envie de lui arracher toutes ses pattes, mais je ne le ferais pas. La pauvre bête n'est pas un humain ... En ce moment, je vois le visage de cet homme devant moi, celui qui a assassiné ma mère et qui m'a fait du mal il y a dix ans. On est en automne, et ça s'est passé en automne un jour de pluie ... Je crois même qu'on en est à la date exacte, mais une fois de plus je ne m'en rappelle pas. Mon père ne m'en parle plus, il doit se sentir mal ... En fait, je crois que c'était en automne .. Je ne suis même plus sûre. Quelle est cette manie qu'on les humains d'oublier ce qui leur fait mal ? Je n'y comprends rien. En tout cas, la pauvre araignée elle n'est pas comme ça elle. Je ne sais pas si elle ressent les mêmes choses que je ressent moi .. Je me le demande sérieusement. Mais je n'aimerais pas être à sa place, elle doit se sentir obèse .. En même temps elle est de la taille d'un ... Je ne sais pas vraiment ... Elle est plus grande qu'une tasse, mais après tout dépend de la taille de la tasse ... A l'origine elle était plus petite qu'une fourmi, mais je l'ai tellement grossie que .. Voilà le résultat. J'aime bien la faire léviter la bestiole, elle vole au dessus de ma tête. Je me demande comment il se fait que je sois si calme aujourd'hui, peut-être est-ce parce que j'ai vu tant de malheurs arriver à des gens aujourd'hui... Je vois cet homme encore, dans les yeux de l'araignée. Je ferme les yeux pendant quelques minutes, et je revois toute la scène ... Enfin, les scènes ... La première fois qu'il m'a arraché mes vêtements, ma jolie petite chemise noire avec mon prénom brodé dans le dos, en vert ... Foutue. J'avais tout brodé moi même. Je me rappelle des coups de ceinture que j'ai eu. Je me rappelle de .. De ce qu'il m'a fait subir. J'en ai encore le goût immonde dans la bouche, j'ai envie de vomir. Ce n'est que lorsque j'entends la porte de la pièce se refermer que je rouvre les yeux. Il y a quelqu'un dans la pièce (autre que moi et l'araignée) et ça ne me plaît pas trop ... Je relève la tête, l'araignée lévite encore devant moi, et ... Malheur. Non, pas elle ! Je la vois devant moi, Winster. Je fais une grimace et observe de nouveau mon araignée. Je me mets de profil, je lui aurais bien tourné le dos, mais c'est trop dangereux, on ne sait jamais avec elle. Je fais comme si elle n'existait pas. Mais en voyant qu'elle ne se décide pas à partir au bout de cinq minutes de silence, je lui adresse la parole sans même la regarder sur un ton froid.

- Que me vaut cette visite ?

J'arrache une patte de l'araignée qui pousse un couinement aigu. Ah, et bien en fait si, l'araignée elle peut couiner. Elle en fait du bruit ... En même temps, c'est peut-être grâce à mon sortilège qu'elle fait autant de bruit. La patte est grande comme un .. Qu'est-ce qui peut bien être grand comme ça ? Oh et puis non, elle est de la taille d'un doigt, mais le double du mien en longueur et en largeur. La patte est toute douce, toute velue et est encore agitée. Je souris, mais une fois de plus ce n'est pas un sourire mais plutôt un rictus. Winster n'existera dans ma tête que lorsqu'elle me répondra, si elle me répond bien évidemment.
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Elisabeth Winster
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Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyLun 9 Nov - 20:25

Il pleut. Le château se traine dans une douce mélancolie. Personne ne peut sortir, tout le monde se retrouve confiné dans les salles communes ou dans la grande salle. Les visages que je croise sont tous les mêmes : des mines triste, déprimé. Nous ne sommes pas faits pour rester enfermé. Tous, nous avons besoin d’air, de liberté. Parfois, je rencontre un groupe d’élève qui rigole. La plupart d’entre eux sont contraint de jouer à la bataille explosive ou bien aux échecs. Dans le temps, moi aussi j’étais comme eux. Je prenais mon mal en patiente, j’attendais en me disant que tôt ou tard le soleil reviendrait. Sauf que maintenant, je n’ai plus l’âge de croire aux contes de fée. Je sais que tout ne se finit pas toujours bien. Les happy ends, les jours heureux, tout ça, j’ai compris que ce n’était que de la poudre aux yeux.

La pluie me rend taciturne. Je ne peux fuir nulle part quant il pleut ! Je dois rester là, enfermé à regarder la pluie tomber. C’est un paysage tellement triste que celui de la nature qui pleure. La plupart du temps, je me retrouve le front collé à une vitre. Je fixe les gouttes qui naissent au coin de la fenêtre et qui meurent tout en bas. J’aime les pluies d’été, celle qui apportent la fraicheur, qui donne envie d’aller courir pied nu dans les flaques. Mais je déteste cette pluie froide, celle d’automne qui, sournoise, se glisse dans nos cols et nous glace le dos. Depuis ce matin, je suis d’une humeur grinçante. J’aurais aimé pouvoir rester sous ma couette, attendre juste que cela passe. Mais non, impossible. Comment rester dans son lit lorsque vous partagez votre dortoir avec 3 filles pleines d’énergie ? Elynn, Lindsay et Eloïse ne sont pas du genre a rester sans rien faire. Les jours de pluie, c’est pour eux les bons jours pour se coucouner, prendre soin de soit, faire des essayages de vêtements, se mettre a jour dans les cours…Pis pour Lindsay, c’est aussi les bon jours pour faire des abdos, des pompes , des tractions…bref, tout ce qui peut lui permettre de compenser son jogging journalier. On ne joue pas les farinasses dans notre dortoir ! C’est une règle que, malheureusement, je n’ai jamais put déroger. Alors voilà, pour avoir un peu de calme, je n’ai pas d’autre choix que de déambuler dans le château. Si je reste dans notre salle commune, je ne finirais pas être comme un lion en cage. Ma mauvaise humeur se répercuterait sur l’ensemble des serpy, déjà que je n’ai que très peu d’affinités avec eux, ce n’est pas la peine d’en rajouter.

Pour une fois, j’ai eut de la chance. A force de me voir rentrer et sortir de la salle commune, Lindsay m’a trouvé une occupation. Elle c’est rendu compte qu’elle avait perdu son livre de sortilège. Pas une grosse perte en faite, mais plutôt que de me voir tourner en rond, elle a trouvé que ça serait bien si je remettais la main dessus. Bon, bah pourquoi pas…ça ou autre chose…L’ennuie, c’est qu’il peu être n’importe ou ce bouquin. Lin, m’a fait une liste de tous les endroits potentiels. Ça va des toilettes de Mimi –je ne cherche même pas a comprendre-aux salles de classes désertes. J’ai déjà éliminé pas mal de lieux, mais il m’en reste quelques un. Pendant que je fais ça, au moins je ne pense à rien. Ou plutôt, j’essaie de ne penser à rien. La pluie, chez moi, ça ravive un tat de souvenir que j’aimerais bien pouvoir oublier. C’est pire qu’un rappel tout. Si je ne me surveille pas, je me perds dans mes pensées. Quant ça arrive, j’ai comme des flashbacks. Ensuite, et bien je me retrouve avec une boule dans la gorge et une furieuse envie de fracasser quelqu’un contre un mur. Les jours de pluie, il vaut mieux éviter de venir me chatouiller.

Je jette un œil sur ma liste. Je viens de faire le tour de la bibliothèque, maintenant je dois aller dans une salle de classe vide du 6 eme étage. Je me demande pourquoi Lindsay a besoin de prendre autant de hauteur lorsqu’elle veut se plonger dans ses cours. Encore un peu, et elle finirait par aller réviser au 7eme étage. Sauf que, si ça arrivait, il ne faudrait pas compter sur moi pour aller là bas récupérer quoi que ce soit. Le 7eme, c’est l’étage des gryffondor. Je ne me casse pas la tête à éviter William pour ensuite prendre le risque de lui tomber dessus sur son territoire. Soyons réaliste, la pluie + William = une prise de tête monumentale. Je préfère nous éviter ça à tous les deux.

Je soupire en ouvrant la porte de la salle de classe. Tout est calme, tranquille. Je dois être une des rares a me balader dans les couloirs. En faite non…finalement, je ne suis pas seule, pour preuve, cette salle de classe n’est pas aussi vide qu’elle le devrait. Je jette un regard froid à l’occupante. Valentine. De toutes les serpy que je ne supporte pas, elle doit figurer dans le top 10. Je n’ai jamais vraiment discuté avec elle, je ne sais pas même qui elle est, pourquoi elle est comme ça…mais à vrai dire, je m’en fiche. C’est l’une des meilleures amies de Malefoy, raison numéro un pour ne pas la porter dans mon cœur. C’est aussi l’une des rares vertes a avoir, un jour, essayé de s’en prendre a Lindsay. Raison numéro 2, et sans doute la plus importante, pour n’avoir envers elle que du mépris.

Entendons nous bien, je ne la déteste pas parce qu’elle incarne le stéréotype même de la serpy. Non, parce que Lindsay aussi incarne ce stéréotype et pourtant nous sommes amis. Non, si je ne l’aime pas c’est simplement parce qu’il n’y a rien qui se dégage de cette fille. Quant je la regarde, je ne vois qu’une coquille vide. D’ailleurs, là, je suis en train de la regarder. Mes yeux se posent un instant sur la bestiole avec laquelle elle est en train de s’amuser. Je n’ai jamais eu beaucoup d’amour pour les araignées. Même si je n’en ai plus peur depuis que j’ai été confronté à toute une bande de sale bête énorme dans la foret, je n’apprécie pas plus que ça leur vision. Elles sont juste immondes avec leurs longues pattes velues. Celle que Valentine tien a, visiblement, subit un sortilège d’agrandissement. La verte semble éprouver un certain plaisir à torturer l’insecte. La misérable petite bête se débat dans le vide, laisse entendre sa souffrance…Quel cruauté gratuite ! Je pourrais presque voir le contentement s’afficher sur le visage de la serpy tandis qu’elle vient d’arracher une patte de l’animal.

Mon visage est fermé. Je ne suis pas là pour déclencher les hostilités. Le ton quel prend avec moi ne cache rien de son agacement à me voir.

-En faite j’ignorais que tu étais là. Crois bien que si je l’avais su, je ne serais pas venu. Te voir n’est jamais un très grand plaisir pour moi.

Le ton est donné. Depuis 3 ans, jamais aucune de nos rencontres n’a été agréable. Ce n’est pas un honneur que de la voir, du moins pas pour moi. J’ai toujours le regard posé sur l’araignée qui se débat.

-Tu sais quoi ? J’aime a penser qu’un jour, quelqu’un te fera subir le même traitement qu’à cette bestiole. Peut être alors que tu comprendras ce qu’est la souffrance et qui sait…peut être même que tu auras quelques remord en repensant a l’ignoble cruauté dont tu as fait preuve avec cette araignée sans défense. Ha non, c’est vrai…tu ne peux pas avoir de remords puisque tu n’as pas de cœur.

J’ai toujours eut en horreur les gens qui s’en prennent a plus faible. C’est si simple de martyrisé une araignée…Mes yeux font le tour de la pièce. A première vue, je doute que le livre de Lindsay soit ici…Mais bon, puisque je suis là, autant vérifier. J’entre complètement dans la salle, vérifie le contenu d’un placard. Rien. Je soupire. Mais ou a-t-elle bien put le mettre ? !
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyMer 11 Nov - 2:06

-En faite j’ignorais que tu étais là. Crois bien que si je l’avais su, je ne serais pas venu. Te voir n’est jamais un très grand plaisir pour moi.

Je ne l'aime pas cette fille là. Winster ... D'abord, elle aime les rouges et ensuite, elle aime Andrews. Je ne peux que la détester. En plus, elle vient me déranger alors que je ... Je me fais les nerfs sur cette araignée. J'en ai besoin, pour ne pas me rappeler d'aujourd'hui il y a dix ans. Pour ne pas me souvenir de ce jour où j'ai perdu une grande partie de moi-même. Ce jour où tout en moi a été pulvérisé. Ce jour où j'ai perdu les deux personnes qui m'étaient les plus chères. En tout cas, maintenant, il est trop tard pour les récupérer. Et je ne retrouverais plus jamais la Haley de cette époque. Rien ne pourra la faire revivre. La vraie Haley Jenna Valentine a disparu ce jour là, il ne reste plus rien d'elle. Maintenant il y a moi, un monstre qui prétend ne pas avoir de sentiments, qui prétend ne pas avoir de coeur, qui prétend n'être sensible à rien. Mais je le prétends simplement, c'est donc faux ...

- Parce que tu crois que j'aurais laissé la porte ouverte si je savais que tu viendrais ? Il en est de même pour moi, je ne suis pas ravie de te voir. Au contraire.

Je la regarde comme si elle n'était pas vraiment là, comme si je n'en avais rien à faire de ses paroles. Enfin, à vrai dire je m'en fiche de ce qu'elle dit, je m'en fiche de ce qu'elle pense. Elle peut toujours dire et penser ce qu'elle veut, moi je saurais que c'est faux, archi-faux. Winster ne me connaît pas. Personne ne me connaît, pas même Malefoy ... Personne ne connaît mon histoire. Personne ne sait ce qu'il s'est passé il y a dix ans mis à part mon papa et moi. Mon papa qui a disparu ce jour là aussi. Lui et moi, on a été changés ce jour là... On a perdu notre repère, notre pilier. On s'est perdus.

-Tu sais quoi ? J’aime a penser qu’un jour, quelqu’un te fera subir le même traitement qu’à cette bestiole. Peut être alors que tu comprendras ce qu’est la souffrance et qui sait…peut être même que tu auras quelques remord en repensant a l’ignoble cruauté dont tu as fait preuve avec cette araignée sans défense. Ha non, c’est vrai…tu ne peux pas avoir de remords puisque tu n’as pas de cœur.

Qu'un jour quelqu'un me fasse subir le même traitement ? Oh, mais si elle savait que sa chère amie Andrews m'a dit la même chose, elle serait fière. Mais mon dieu, on ne peut pas me laisser tranquille ? Elle croit connaître la souffrance ? Si seulement elle avait été à ma place il y a dix ans, elle aurait su. Je pourrais toujours lui montrer les marques que j'ai dans le dos, ces traces, ces cicatrices que j'ai depuis que cet homme m'a frappée avec une barre en fer, il m'a frappée, il m'a fouettée, il m'a battue jusqu'au sang et ça l'amusait de me faire souffrir ainsi. Aujourd'hui, tout ce que je veux c'est infliger cette souffrance à tous les autres. Elle prétend donc me connaître en affirmant que je n'ai pas de coeur. Mais si elle savait ! Si seulement elle savait ce que j'ai vécu ... Si elle savait combien ma vie a été difficile ! Elle ne me regarderait pas ainsi, elle aurait pitié de moi. Mais je n'en veux pas de sa pitié ... Je me demande finalement ce qu'elle est venue faire ici ... Elle entre entièrement dans la pièce et ouvre un placard... Je ne lui ai pas répondu moi, il faudrait peut-être que je le fasse. J'aimerais tellement la remettre à sa place, lui communiquer la douleur, la souffrance que j'ai encore en moi. Lui montrer mon dos, mon ventre, mes cuisses ... Elle verrait. Déjà que j'ai des marques sur mes bras blancs. Des marques d'où on discernerait presque l'emplacement des doigts de cet ingrat ...

- Moi de mon côté, je n'espère rien. Je pense juste qu'il serait bien pour toi d'apprendre un jour à ne pas juger trop hativement. Pour l'instant, c'est loin d'être acquis. Tu ne sais rien, ne prétend pas tout savoir. Moi avoir des remords ? Un jour tu sauras, et c'est toi qui regrettera d'avoir jugé trop vite. Et si ça peut te rassurer, j'ai un coeur, j'ai déjà eu une crise cardiaque ...

Je lui fais mon petit rictus sarcastique. On ne peut pas qualifier ça de sourire. Je lui jete ce regard noir, mon regard noir habituel, celui auquel tout le monde à le droit. Si elle savait ce que cet homme m'a infligé, si elle savait que j'ai perdu mes deux piliers, si elle avait seulement une idée de ce que j'ai vécu, elle ne me jugerait pas ainsi, elle tenterait de comprendre. Mais je haïs son ex-petit ami, je suis amie avec Malefoy et je me suis battue avec Andrews, sa meilleure amie. Comment pourrais-je être seulement appréciée d'elle ainsi hein ? J'ai très mal commencé. Mais de toute manière, ça ne m'intéresse pas. Je m'en fiche qu'elle comprenne ou pas, qu'elle sache ce que j'ai vécut. Tout ce que je ne veux pas, c'est qu'elle comprenne, qu'elle ait pitié. Et pour cela, il vaut mieux qu'elle demeure ignorante. J'ai hâte d'entendre ce qu'elle va répliquer, quelles sottises elle est capable de raconter. Vas-y Winster, enfonce toi donc. Porte donc des jugements à mon égard, des jugements hatifs, irréfléchis et surtout archi-faux.
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyJeu 12 Nov - 21:46



-Parce que tu crois que j'aurais laissé la porte ouverte si je savais que tu viendrais ? Il en est de même pour moi, je ne suis pas ravie de te voir. Au contraire.

Et bien nous voilà au moins d’accord sur un point. Elle n’est pas heureuse de me voir, je ne suis pas heureuse de la voir…avouons que cela simplifie grandement les choses. Précisément, elle dit que, si elle avait sut, elle n’aurait pas laissé la porte ouverte. Et bien oui, c’est là tout le problème ! Pourquoi n’a-t-elle pas fermé cette porte ? Installer un écriteau « ne pas déranger, verte sauvage en liberté ? » ou quelque chose dans le genre ? Elle a la tête de quelqu’un qui veut qu’on lui fiche la paix et pourtant, elle ne se donne pas les moyens de l’avoir cette paix. Franchement pitoyable ! Enfin bon..Moi ce que j’en pense hein…Oh, et puis, si elle ne voulait pas être dérangé, elle n’avait qu’a aller au fin fond des bois ! Techniquement, je ne vois pas ce qu’elle me reproche. Je n’ai jamais été différente avec elle. Je suis avec cette verte, comme je suis avec les autres verts : pas franchement aimable. Est-ce ma faute si je ne les aime pas ? Si leur arrogance, leurs manières nobles, leurs sarcasmes et leurs façons de prendre les gens de haut me donne la migraine ? Suis-je fautive, moi, si tout ce qui touche Malefoy de prés ou de loin me colle des boutons ? Non, parce que, soyons réaliste ! Quelqu’un qui est ami avec Malefoy ne peut vraiment pas être quelqu’un de bien ! Enfin bref, je pense avoir plus de raison de la détester que elle, elle n’en a de me rendre la pareil. Cela dit, je m’en fiche…

Je me contente d’hausser les épaules, genre « cause toujours tu m’intéresses ». Je ne vois pas l’intérêt de polémiquer sur la chose. Elle est là, je suis là…Il faudra bien faire avec. Sa façon de jouer avec la petite bête immonde, me fait grimacer. La souffrance…je déteste ça. Je peux tuer, mais jamais je ne me délecterais de la souffrance. Tout en elle respire le serpentard. Même sa façon de me répondre pue le serpy à plein nez !

Moi de mon côté, je n'espère rien. Je pense juste qu'il serait bien pour toi d'apprendre un jour à ne pas juger trop hâtivement. Pour l'instant, c'est loin d'être acquis. Tu ne sais rien, ne prétend pas tout savoir. Moi avoir des remords ? Un jour tu sauras, et c'est toi qui regretteras d'avoir jugé trop vite. Et si ça peut te rassurer, j'ai un cœur, j'ai déjà eu une crise cardiaque ...

« Ne pas juger les gens trop hâtivement » ? Alors ça c’est un peu fort ! Comment ose t’elle seulement prétendre que je la juge a la va vite alors que, moi-même, on ne m’a jamais jugé que de part mes relations ?! Ha nan mais…je t’emmerde moi ma petite ! Oups…voilà qui n’est pas très polie mais qui a le mérite d’être réaliste. En faite, elle me sort par les yeux ! Sa façon de dire que je ne sais pas tout, que je me fonde sur des idées fausses…sa façon de prétendre qu’un jour je saurai ce qu’elle a vécu et qu’alors, je regretterai mes paroles…Très cher Valentine, voilà une preuve formelle que toi non plus tu ne me connais pas. Je ne regrette jamais rien. Je n’ai de pitié pour personne parce que personne jamais n’a eut de pitié pour moi. Je peux avoir de la compassion, de la pitié, ça JAMAIS ! J’ai un rictus nerveux au coin de la bouche alors qu’elle m’annonce que son cœur, une fois a cessé de battre. Pour être honnête, je ne suis pas en train de me dire « Oh My God, pauvre petite Valentine »…non là, je suis plutôt en train de me dire « Même la mort n’a pas voulu de toi, et tu voudrais encore que je pense que tu es quelqu’un de bien ? ». J’avoue, je suis sarcastique jusque dans mes pensées.

Je viens de regarder dans l’armoire si je trouvais le bouquin. Nada. Du cou, mon regard se pose à nouveau sur elle. Physiquement, elle pourrait être jolie…Oui, elle pourrait…Sauf qu’elle est trop maigre, trop fragile et que son teint pâle lui donne des allures de morte vivante. Je ne m’amuse pas à juger les gens sur leurs apparences. Je sais très bien que l’habit ne fait pas le moine.

-Et moi, je pense que tu me connais très mal. Tu crois que je te juge sur les apparences ? Pas le moins du monde. Peut être bien que tu as raison, que je ne sais rien..Mais peut être que le peut que je sais me donne pas très envie de savoir le reste. Tu traines avec des serpentards ignobles, des chiens galeux…De la même manière que tu penses que je ressemble à Lindsay parce qu’elle est ma meilleure amie, moi je pense que tu es comme Malefoy. Logique. Tu as tord, Valentine, même si un jour je venais à savoir quelque chose de douloureux a ton sujet, je ne regretterais pas mes mots. Je n’ai de pitié pour personne.

Je me suis avancée jusqu’à elle. Arriver a sa hauteur, je pose mon regard sur l’araignée. La pauvre bête semble souffrir atrocement. Vivement, sans prévenir, je fouette l’air de ma main. L’araignée vient heurter ma paume et termine sa course contre un mur. Voilà, maintenant elle ne souffre plus. Elle est morte. Dans la pièce, le bruit provoqué par ma main contre le mur se répercute.

-A quoi bon la souffrance ? La mort est la fin de toute chose. Je te l’ai dit, tu es loin de me connaitre. Si tu penses comme Malefoy, que je suis faible, que je suis une traitre à mon sang…Alors comme lui, il se pourrait que tu sois très surprise. Se méfier de l’eau qui dort…parce que souvent c’est celle là qui noie.

Je ne suis pas la parfaite verte, je ne suis pas la serpy modèle…Mais, dans le fond, je suis bien pire. Je suis imprévisible…Personne ne me connait vraiment. Sauf Lindsay. Lin est la seule à savoir que, sous mes aires de petites filles fragiles, je suis en vérité une tueuse.

-quant à la crise cardiaque…je ne suis pas certaine que cela soit une preuve que tu es un cœur. En véritée, cela prouve que l’organe en lui-même est bien présent, pas que tu sais t’en servir.

De toute façon, si les verts avaient un cœur, cela se saurait non ?

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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyDim 15 Nov - 23:05

-Et moi, je pense que tu me connais très mal. Tu crois que je te juge sur les apparences ? Pas le moins du monde. Peut être bien que tu as raison, que je ne sais rien..Mais peut être que le peut que je sais me donne pas très envie de savoir le reste. Tu traines avec des serpentards ignobles, des chiens galeux…De la même manière que tu penses que je ressemble à Lindsay parce qu’elle est ma meilleure amie, moi je pense que tu es comme Malefoy. Logique. Tu as tord, Valentine, même si un jour je venais à savoir quelque chose de douloureux a ton sujet, je ne regretterais pas mes mots. Je n’ai de pitié pour personne.


Je ne la connais pas, elle ne me connaît pas. Voilà que tout est réglé. On est au moins d'accord la dessus. Je n'ai jamais prétendu qu'elle jugeait sur les apparences. Je crois que la jeune demoiselle a un petit problème de compréhension, d'assimilation et de .. Oh et puis je m'en fiche, c'est son problème, pas le mien. C'est moi ou elle a avoué implicitement que j'ai raison et qu'elle a tort ? Pfou, j'en ai rien à faire moi si elle ne veut pas en savoir plus sur moi. Je préfères même que ça reste ainsi. Si elle savait qu'il y a dix ans cet homme m'a enlevée, m'a séquestrée dans une petite cabane sombre dans laquelle j'ai vécu les pires moments de ma vie. Cette cabane où j'ai perdu ma .... Cet endroit où j'ai tant souffert, cet endroit où ma mère est morte. C'est aussi en cet endroit que j'ai perdu mon père, mon papa ... Maintenant, ce n'est plus un humain, c'est un monstre alcoolique qui n'est jamais heureux. Même moi, je n'ai presque plus d'importance à ses yeux. Parfois j'ai l'impression de le décevoir, c'est peut-être à cause de cette éducation que je suis devenue celle que je suis. Mais rien ne pourra me changer. Lorsqu'elle se met à critiquer les gens que je fréquente, mon regard quitte celui de l'araignée et vient se poser sur la personne qui est en train de me parler. Elle vient de traiter mon ami, mon seul ami, de chien galeux ? De Serpentard ignoble ? J'ai envie de lever ma baguette sur elle, mais elle n'en vaut pas la peine. Mon regard s'assombrit. Il faut que je me calme, sinon .. Sinon le résultat va être le même qu'à chaque fois. La pièce va prendre feu, et cette fois Winster serait susceptible de cramer avec la pièce. Moi ? Comme Scorpius ? C'est là qu'elle se trompe. Je crois bien que les seuls points communs entre Scorpius et moi, ce sont qu'on a les mêmes ennemis et nos parents sont mangemorts. Je crois bien qu'il n'y en a pas d'autre, j'en suis même presque certaine.

- Et voilà Winster. Tu n'apprends donc jamais de tes erreurs ? Tu recommences. N'essaie pas d'émettre des conjectures sur ce que je pense, tu te trompes à chaque fois. Et là, tu as de nouveau tort. Scorpius et moi, on ne se ressemble pas.


Voilà que cette ignoble harpie s'approche de moi, regarde l'araignée, fouette l'air de sa main qui vient percuter l'araignée qui finit sa course contre le mur. Le bruit se répercute dans toute la pièce. Voilà qu'elle m'a enlevée mon joujou. Quand on enlève une tétine à un bébé, celui-ci pleure. Quand on enlève la balle d'un chien, celui-ci aboie. Quand on enlève le steak d'un tigre, celui-ci attaque. Je n'ai aucun mal à me situer la dedans, je me comparerais plutôt au tigre. Ma bouche se tord comme si j'allais grogner. Je me redresse, mon dos est droit comme un piquet à présent. Je la regarde comme si j'allais lui bondir dessus, la réduire en morceaux. C'est d'ailleurs ce que j'ai envie de faire, mais je m'en abstiend. Elle n'en vaut pas la peine. C'est la phrase que je me répète dans ma tête pour éviter de faire une ânerie.
*Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine. Elle n'en vaut pas la peine.*


-A quoi bon la souffrance ? La mort est la fin de toute chose. Je te l’ai dit, tu es loin de me connaitre. Si tu penses comme Malefoy, que je suis faible, que je suis une traitre à mon sang…Alors comme lui, il se pourrait que tu sois très surprise. Se méfier de l’eau qui dort…parce que souvent c’est celle là qui noie.

De quoi elle se mêle ? Si je veux faire souffrir les gens, je les fais souffrir. Elle n'a pas à se mêler de mes histoires. Elle ne veut pas que je me mêle des siennes, pourquoi elle se mêle des miennes ?! Je n'ai pas prétendu la connaître cette Winster ignoble. Qu'est-ce qu'elle fout à Serpentard d'ailleurs hein ? Si elle les trouve si ignobles. Pourquoi est-ce qu'elle est en adoration devant Andrews ? Si elle trouve les Serpentard ignobles. Je ne cherche pas à la comprendre, elle est insencée. Tenter de décrypter son cerveau de moineau, ça ne servirait à rien, tout est purée là dedans. Je plainds ceux qui ont jadis essayé. Son expression fait apparaître un sourire sur mes lèvres (ou plutôt un rictus). Elle est en train d'essayer de me faire peur. Et bien c'est rapé.

- Je ne le pense pas, je le sais. Nuance.

Je ris. C'est un rire sadique, incontrôlé. Je suis tellement énervée que je suis obligée de serrer les dents. Si je déserre, si je laisse la colère prendre le contrôle de mon corps, je verrais Winster tomber en miettes devant moi. Ce n'est pas que je ne veux pas la voir disparaître, c'est juste que je ne veux pas quitter Poudlard trop vite, je veux rester ici, sinon .. Sinon je serais à la maison le restant de mes journées, à m'occuper de mon père qui a toujours besoin de bouteilles de Vodka, de Whisky, de Rhum, de Tequila, etc... Et ce n'est pas vraiment ce que je voulais faire de ma vie.

-quant à la crise cardiaque…je ne suis pas certaine que cela soit une preuve que tu aies un cœur. En vérité, cela prouve que l’organe en lui-même est bien présent, pas que tu sais t’en servir.

Elle va m'en baratiner encore plus des conneries pareilles ? Je m'en fiches d'avoir un coeur ou pas, d'être sensible ou pas. Je préfères même être insensible à tout, ça m'évite bien des soucis.

- Figures-toi que je suis très bien comme je suis. Être insensible à tout, ça m'évite tous les soucis auxquels tu dois faire face toi.


Je me lève, ouvre un placard, en sors une potion que j'y avais dissimulée déjà plus tôt, débouche le flacon à l'aide de ma baguette et en verse un peu sur l'araignée qui se désintègre. La potion a le même effet sur les humains .. Mais en un peu moins efficace. Je ne m'en sers que pour faire peur à Winster, bien que je doute que ça ait un effet. L'araignée à mes pieds n'est plus que poussière. Je rebouche le flacon de potion que je protège à l'aide d'un sortilège informulé et remet la potion dans ma poche. Je lève les yeux vers Winster et m'imagine quel effet elle aurait sur elle ... Je pourrais en mettre un peu dans son verre, ou dans son repas... Elle fonctionne mieux de l'intérieur sur les humains...
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyMar 17 Nov - 22:27

Et voilà Winster. Tu n'apprends donc jamais de tes erreurs ? Tu recommences. N'essaie pas d'émettre des conjectures sur ce que je pense, tu te trompes à chaque fois. Et là, tu as de nouveau tort. Scorpius et moi, on ne se ressemble pas.

A vrai dire, je ne sais pas si j’apprends de mes erreurs ou pas. Tout dépend a qui on demande et de quoi on parle. Je m’explique : Si on demande à Lindsay si j’apprends de mes erreurs, elle vous dira que non. Pourquoi ? Parce que je suis sortie avec plusieurs rouges et que ça, c’est la preuve que je n’ai pas appris dés la première fois que ce n’était pas une bonne idée. Par contre, si on demande à Jedusor, il vous dira que oui. Pourquoi ? Parce que depuis la dernière trempe qu’il m’a fichue, j’ai évité de le provoquer a nouveau. Comme quoi, je suis quelqu’un de très relative. Parfois je comprends vite, d’autre fois il faut m’expliquer longtemps.

Elle affirme que Scorpius et elle ne se ressemblent pas. J’avoue que je suis septique. Peut être que sur le font, oui, ils sont différents. Mais sur la forme, pour moi c’est deux copies conformes. Elle peut toujours affirmer que j’ai tord, je ne verrai jamais en elle autre chose que l’amie de Malefoy. L’ami de mon ennemi est mon ennemi, non ? De même que l’ami de mon ennemi et l’ami de ses amis. Oui, je sais…c’est très complexe mon raisonnement. Je peux simplifier cela en disant plus simplement que vu que Valentine est amie avec Malefoy, elle ne peut pas être ennemie avec Jedusor. Si je ne crois pas que le monde se divise en deux, avec d’un coté les bons et de l’autre les méchants, je crois par contre fermement au fait que les serpentards se divisent en deux. D’un coté il y a ceux qui sont avec Jedusor et de l’autre ceux qui sont contre lui, et donc fatalement avec moi. Tout ce qui n’est pas avec moi est donc contre moi. Valentine ne pouvant décemment se trouver de mon coté ne peut donc qu’être opposé. De plus, vu que Lindsay et elles sont ennemies, je ne vois pas comment je pourrais supporter une fille qui, toutes les 5 minutes, feraient une remarque déplacée sur mon amie.

-Des erreurs ? Moi ? Impossible ! Mais tu as probablement raison, je ne peux pas deviner ce que tu penses. Pour ça, il faudrait surement que tu sois capable de tenir des pensées logique et structurée, ce qui est loin d’être le cas. Non, vraiment non, je ne pense pas me trompé. Malefoy et toi, vous êtes construit de la même manière. Malefoy ne s’entoure jamais que de personne pouvant lui servir ou de gens comme lui.

Même lorsqu’il sortait avec Lily Potter, il le faisait par intérêt. C’est dire la capacité émotionnelle et affective du serpentard. Pour moi, Malefoy est juste abjecte, c’est un être que l’on se désole d’avoir un jour vu naitre.

Sans bruit je m’approche.

En silence, je croise son regard.

Sans un mot, sans rien de plus, je mets un terme à la souffrance de l’insecte. Le bruit de ma main sur le mur se répercute. Nos regards se défient. Je vois dans le sien la colère, la frustration. La gamine qu’elle est encore à mes yeux semble ne pas aimer que l’on pique ses joujoux. Le rictus de ses levres ne m’échappe pas. Oh ! Une petite verte qui essaie de se montrer plein de courage. N’est ce pas là, risible ? Sans le savoir, elle titille mon coté obscure. Elle essaie de me résister, c’est bien ! J’aime que mes combats ne soient pas trop simples. A quel moment Valentine Haley est elle devenue une proie a mes yeux ? Probablement le jour ou elle a affirmé son amitié avec Malefoy.

J’ai en horreur les mangemorts, les enfants de mangemorts qui suivent la voie toute tracé par leurs parents. Je déteste les verts incapable de se forger leur propre destin. Autant je peux avoir une sorte de respect pour celui qui choisi de lui-même de porter la marque, autant j’ai en horreur ceux qui ne la porte que pour suivre un effet de mode. Et encore, lorsque je parle de respect ce n’est pas vraiment dans le bon sens du terme.

- Je ne le pense pas, je le sais. Nuance.

C’est a mon tour de laisser mes levres se plissées dans une sorte de sourire sarcastique. Elle sait…mais que sait-elle au juste ? Elle me croit faible. C’est vraiment amusant. Elle me croit traitre ? Là encore c’est amusant…Pauvre petite chose qui pense tout savoir de la vie. Elle juge du haut de ses 16 ans, elle se fie trop aux images toute faite. Pour peu, et j’aurais presque pitié de sa suffisance tellement pathétique. Mais non, je n’ai pas pitié.

Je ne suis pas une traitre. Je le suis bien moins que certain. J’ai simplement choisi le camp pour lequel je voulais me battre. Je ne suis pas faible non plus. Au contraire. J’ai en moi une force qu’elle est loin de soupçonner. Si je le désirais, j’aurais déjà sa vie au bout de mon couteau. J’aime voir a quel point les gens me sous estime. Cela ne fait que renforcer mon amusement le jour ou je leur tranche la gorge.

-Tu ne sais rien. Tu n’es encore qu’une gamine, Valentine. Juste une gosse qui pense que le monde se résume a deux choses. Tu n’es qu’un petit pion sur un échiquier. Un minuscule pion tellement facile a renversé. Ce que tu crois savoir, tu ne le fondes uniquement que sur ce qu’une bande de pantin ridicule t’a dit.

J’ai des ressources qu’elle est loin d’imaginer. Alors que je me tiens devant elle, parfaitement immobile, chacun de mes muscles est déjà en alerte. Sans le montrer, je me tiens sur la défensive, prête à riposter à la moindre attaque. Son rire lugubre se répercute à son tour dans la pièce. Cette fille est dingue. Même son rire en est la preuve. Elle n’est pas seulement une verte idiote, insensible, associable qui suie le mouvement. Non, elle est aussi complètement folle.

- Figures-toi que je suis très bien comme je suis. Être insensible à tout, ça m'évite tous les soucis auxquels tu dois faire face toi.

Voyez-vous ça ? Ce petit microbe ne serait il pas en train de laisser entendre que je gère mal mes sentiments ? C’est à mon tour de rire. Non, là, je suis véritablement amusée. Que sait-elle de mes prétendus états d’âme ? Que connaît-elle de ce que je peux ou non ressentir ? Il est tellement facile de porter un masque…tellement facile d’apitoyer les gens sur son sort…tellement aisé de faire croire qu’on est en détresse même quant on ne l’est pas..Ou plus. Contre toutes les pensées des gens, je reste une serpentard ! Manipuler les autres, c’est tellement simple. Encore une fois, il faudrait voir a ne pas me donner un coté angélique trop vite. Non, je ne suis pas un ange…Loin de là.

-des soucis ? Non…je ne dirais pas que c’est là des soucis. On ne peut devenir quelque chose que si on a été un jour autre chose. C’est ce qui s’appel évoluer. Encore une chose qui ne risque pas de t’arriver.

Pourquoi suis-je si odieuse ? Pourquoi, moi qui suis tellement gentille d’ordinaire, je ressens le besoin d’affirmer ainsi ma nature profonde ? Peut être simplement parce qu’il est plus jouissif de faire tomber un vert de haut que de voir qui que ce soit d’autre penné de s’être trompé sur votre personne. Je suis imprévisible, vous ais je dis ! Je suis comme les pièces de monnaies, j’ai une double face.

Elle se lève. Va-t-elle sortir ? Cela serait trop beau. Non, elle ne sort pas. Elle va juste chercher une potion dans l’armoire. Je lève un œil interrogateur tandis qu’elle en verse un peu sur feu notre araignée. L’insecte se dissous. Poussière tu redeviens poussière. Son regard se lève vers moi. A quoi s’attend-elle ? A me voir frissonner de peur ? A me voir pâlir ? Si c’est cela, alors elle sera déçue. Mon expression est indéchiffrable, mon visage reste encré sur son masque de froideur. Je n’ai pas même levé un sourcil d’admiration pour sa potion, je n’ai pas non plus feins d’être étonné. Une simple petite potion de corrosion. Un jeu d’enfant. Rien qui ne soit assez extraordinaire pour me faire changer d’opinion. Valentine est comme de la crème avarié dans un chocolat liégeois : tout simplement imbuvable. C’est le genre de personne qui vous laisse un sale gout dans la bouche, exactement comme le ferait de la crème avariée.

Son petit jeu avec la potion n’a fait que renforcer mon impression d’être en la compagnie de quelqu’un qui cherche à me provoquer. Elle joue avec le feu…Si elle se brule, il ne faudra pas m’en tenir pour responsable. Chaque être à une place bien défini dans le monde et chaque être est tenu d’y rester. Avec ses airs de petite peste prétentieuse, Valentine est en train de s’approcher de trop prés de mes limites.

-Suis-je sensée être impressionnée ?

Lui demandais-je avec l’air de dire que, si c’était le cas, c’était raté.

Ma baguette, toujours rangé dans ma manche, trouve ma main. Je la fais rouler entre mes doigts tandis que mon regard ne quitte pas la serpentard.

-Puisque tu sembles avoir tellement envie de me montrer tes capacités, pourquoi ne pas le faire de la manière la plus noble qu’il soit ?

Un duel…Seul acte que les serpy considère a sa juste valeur. Un duel, parce que les duels sont toujours noble…
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptySam 21 Nov - 16:05

-Des erreurs ? Moi ? Impossible ! Mais tu as probablement raison, je ne peux pas deviner ce que tu penses. Pour ça, il faudrait surement que tu sois capable de tenir des pensées logique et structurée, ce qui est loin d’être le cas. Non, vraiment non, je ne pense pas me trompé. Malefoy et toi, vous êtes construit de la même manière. Malefoy ne s’entoure jamais que de personne pouvant lui servir ou de gens comme lui.

Et voilà qu'elle prétend ne pas faire d'erreur. Je saurais lui les lister moi les erreurs qu'elle a faites, il y en a un bon paquet. Elle prétend que mes pensées sont en vrac, qu'il n'y a rien de logique, rien de structuré. Et là, elle fait encore erreur. Y a-t-il une seule chose sur laquelle elle ne se trompe pas dans sa vie ? Elle se trompe dans ses histoires d'amour, elle se trompe sur le choix de ses amis, elle se trompe sur le choix de ses ennemis, elle se trompe dans ses actes. Est-ce qu'elle fait quelque chose de bien ? Non. En tout cas, pas à mes yeux. Peut-être qu'aux yeux de certains elle est géniale, mais aux miens, elle ne vaut rien. Elle se donne des airs à toujours provoquer les plus grands, les plus importants, les plus populaires. Regardez Léonard Jédusor, rien que pour se faire remarquer, la jeune Winster le provoque. Le pire, c'est que c'est efficace. Tout le monde la connaît, et un bon nombre de Serpentard la haïssent parce qu'ils ont une préférence pour Léo. Chaque année, quand il y a des nouveaux élèves, il y a la même chose qui se reproduit, ils choisissent un camp. Il doit y avoir deux camps dans cette maison, le camp pour, le camp contre. D'un côté il y a ceux qui soutiennent Jédusor, d'un autre il y a ceux qui le détestent. Si je devais me situer, je prendrais le premier. Parce que mon seul ami, c'est Scorpius, qui est lui-même l'ami de Léo. Je ne peux pas m'opposer à Léo, ce serait comme si je m'opposais à mon seul ami.

- Tu ne comprends donc rien ? Je ne vais pas tenter de t'expliquer quoi que ce soit, c'est peine perdue. Mais Scorpius n'est pas comme tu prétend qu'il est. Je ne suis pas comme lui, et je ne lui suis certainement pas utile. En tout cas, je ne lui attire pas autant de problèmes que toi, Winster, tu n'en attires à Andrews.

Je me souviens de cette histoire qu'il y a eue entre Scorpius et elle. Je me rappelles en fait de toutes les histoires qu'elle a eues cette Winster. Des rouges. Ce sont eux qui figurent en haut de sa liste de priorités, elle aime les rouges. Ce n'est qu'en face de ses ennemis qu'elle a un comportement Serpentard.

Elle a achevé l'araignée avec laquelle je m'amusais, celle sur laquelle je me défoulais. Je fais comment maintenant ? Etait-ce une invitation implicite à la faire souffrir elle ? A me défouler sur elle ? Je pourrais le prendre comme ça, après tout, n'est-elle pas suicidaire Winster ?

J'ai tellement envie de sortir ma baguette et de lui en jeter des sorts, de l'humilier. Mais je pourrais aussi me faire humilier, je ne suis pas une pro des duels, je n'ai pas vraiment l'expérience. La plupart du temps, j'évite d'attaquer les élèves plus âgés que moi, ils ont souvent plus d'expérience et connaissent plus de sorts. Et moi, je ne prend pas de risques. Je ne me surestimes pas, je reste lucide. Je sais très bien de quoi je suis capable, et j'arrive à estimer la puissance des autres. Winster n'est pas si faible niveau duels, elle a plus d'expérience et connaît plus de sorts, moi j'ai des bons réflexes, mais je ne sais pas si j'arriverais à attaquer ma cible, elle pourrait se protéger et le sort me reviendrait dessus. J'y réfléchis.

-Tu ne sais rien. Tu n’es encore qu’une gamine, Valentine. Juste une gosse qui pense que le monde se résume a deux choses. Tu n’es qu’un petit pion sur un échiquier. Un minuscule pion tellement facile a renversé. Ce que tu crois savoir, tu ne le fondes uniquement que sur ce qu’une bande de pantin ridicule t’a dit.

Je ne sais rien ? Que le monde se résume à deux choses ? C'est-à-dire manger et dormir ? Je suis un pion sur un échéquier, et elle c'est quoi ? Si je suis un pion sur l'échéquier elle est le pion dans le camp adverse, si moi je suis facile à renverser, alors elle aussi, c'est une évidence. Je le vois, je le sens. Rien qu'en la regardant, je vois qu'Andrews sa meilleure amie est plus forte. Elle est faible, elle a un passé trop douloureux qu'elle n'a pas su gérer. Moi mon passé je l'ai accepté. Elle, elle n'a même pas accepté sa rupture avec Allen.

- Une gosse ? Moi ? Si moi je suis un pion, tu en es un aussi, mais dans le camp adverse. Personne ne m'a rien dit, je trace ma vie comme j'en ai envie, je fais ce que je veux.

Elle doit penser que mes parents mangemorts m'ont faite comme je suis, qu'ils m'ont dit qu'il fallait être comme ça. Mais non, mes parents ne m'ont jamais rien dit. Ils n'ont pas dicté ma vie comme elle le pense. J'en ai fait ce qu'elle est. Je suis devenue ce que je suis devenue sans être obligée à être comme ça. Je ne vois pas pourquoi elle pense ça. Elle ne sait même pas ce qu'ils sont devenus mes parents. Ma mère a toujours voulu que je sois quelqu'un de poli, d'ouvert. Sauf que non, je ne l'ai jamais été. Je n'ai jamais été la gentille fille avec qui tout le monde voulait être ami. Je n'ai jamais été la fille que tout le monde aimait. Et je ne serais jamais cette fille. Je n'ai pas besoin de cet amour. Le seul amour qu'il me faut, je ne l'ai plus depuis longtemps et c'est celui de mes parents. Mon père boit tellement qu'il a sûrement oublié que j'existe. Il doit penser que je suis une livreuse ou quelque chose dans le genre.

-des soucis ? Non…je ne dirais pas que c’est là des soucis. On ne peut devenir quelque chose que si on a été un jour autre chose. C’est ce qui s’appel évoluer. Encore une chose qui ne risque pas de t’arriver.

Evoluer... C'est Winster qui me parle d'évoluer ? Et bien, il y a de ces personnes qui évoluent très mal, et je dirais bien qu'elle en fait partie. Je ne réponds même pas à ce qu'elle me dit, elle ne me connaît pas, elle ne sait pas comment je fonctionne, elle ne sait pas ce que je pense, elle ne sait pas qui je suis. Je suis quelqu'un, je fonctionne d'une certaine manière, je pense d'une certaine façon. Je ne suis pas rien, je ne suis pas personne. Et c'est encore là qu'elle se trompe. Elle se trompe à toujours vouloir avoir raison et ce serait désespérant si j'en avais quelque chose à foutre d'elle. Mais ce n'est pas le cas, je m'en contre-fiche.

J'ai été prendre la potion que j'ai confectionnée il y a quelques jours et désintègre l'araignée. La petite bête redevient poussière. Ashes to ashes, dust to dust. Je finis quand même par me baisser et mettre les cendres de l'araignée dans un pot en verre que je dépose soigneusement sur une table. Je vais les mettres là où je mets tous les autres, dans la cheminée.

-Suis-je sensée être impressionnée ?

Elle est folle. Elle croit vraimentque je me donne du mal pour elle ? Elle croit vraiment qu'elle en vaut la peine ? C'est encore pire que je ne le croyais, elle se trompe vraiment ... Je la regarde et ris. Elle est folle.

-Puisque tu sembles avoir tellement envie de me montrer tes capacités, pourquoi ne pas le faire de la manière la plus noble qu’il soit ?

Elle m'invite là en duel ou je rêves ? Un duel, c'est noble. Elle a déjà sorti sa baguette, je sors à mon tour la mienne et me prépares. J'ai déjà deux sorts en tête. Je la regarde et dis :

- Si tu insistes ...

Tout en parlant, j'ai levé ma baguette et jeté un sort inprononcé suivi immédiatement d'un deuxième.
*Expelliarmus*
*Insectisant* (= Fait pousser des antennes ou des tentacules sur la tête de victime, la rendant incapable de parler et l'obligeant à ramper sur le sol)

Le premier sortilège ne fonctionne pas, mais le deuxième si et j'espère vraiment qu'elle n'arrive pas à le bloquer.


Dernière édition par Haley J. Valentine le Sam 21 Nov - 16:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptySam 21 Nov - 16:05

Le membre 'Haley J. Valentine' a effectué l'action suivante : Lancer un sortilège

#1 '20' :
Les pluies d'automne [Elisabeth] 20sv1
#1 Résultat :
Les pluies d'automne [Elisabeth] Rateyq10

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#2 '50' :
Les pluies d'automne [Elisabeth] 50ar0
#2 Résultat :
Les pluies d'automne [Elisabeth] Reussixo7
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptySam 28 Nov - 21:00

-Tu ne comprends donc rien ? Je ne vais pas tenter de t'expliquer quoi que ce soit, c'est peine perdue. Mais Scorpius n'est pas comme tu prétends qu'il est. Je ne suis pas comme lui, et je ne lui suis certainement pas utile. En tout cas, je ne lui attire pas autant de problèmes que toi, Winster, tu n'en attires à Andrews.

D’après elle, je ne comprends rien. Elle pense que je suis trop stupide pour savoir interpréter mes faits et gestes des autres. Elle croit que, parce que je ne suis pas comme eux, je suis incapable d’observer. Scorpius n’est pas comme je le prétends…ça c’est fort probable. Je parie que je suis bien trop gentille dans mes termes qu’en réalité il est bien pire que ce que je peux penser. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce serpy, pas de mot assez polie. Malefoy est un Sa**p, un lâche, un abrutie. C’est un homme pour qui je n’userai pas plus de salive. Je me contente de la fixer, une légère grimace narquoise sur mon visage. C’est fou ce que le besoin d’exister vous pousse à faire. Elle, là, en face de moi, elle pense qu’elle est autre chose qu’un objet aux yeux de Malefoy. Douce illusion. Pour lui, rien n’est plus important que sa petite personne. Elle croit qu’elle ne sert a rien au Salazards…Quel pitié d’être aussi naïve ! Malefoy ne s’encombre pas d’inutilité. Pour lui, elle est un trophée, sa garantie. Valentine est une de ces Serpy 100% Verte. Une serpy dont Jedusor est tellement fière. En s’affichant a ses cotés, Malefoy s’assure de montrer a son meilleur ami qu’il c’est racheté.

Scorpius Malefoy fut un jour en pénitence. Son rachat aux yeux de roi des verts, il ne le doit qu’à ses fréquentations. La fin de sa phrase me fait secouer la tête. Voilà ce qui, toujours, sera différent entre eux et moi. Ils ne comprennent pas l’amitié avec un grand « A ». Ils ne réalisent pas que je donnerais ma vie pour Lindsay, qu’elle et moi, nous ne faisons qu’une. Moi sans elle, c’est comme un été sous la neige. Impossible.

-"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que tu as envie d'entendre, ce que tu croies entendre, ce que tu entends, ce que tu as envie de comprendre, ce que tu croies comprendre, et ce que tu comprends, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Multiplions donc ça par 10 simplement parce que c’est toi. Une pure perte de temps. Erreur Valentine, je n’attire personne dans les ennuies et encore moins Lindsay. Si Lin se trouve dans mes problèmes et si je suis dans les siens, c’est de notre propre volonté. Je ne l’attire nulle part, elle n’a pas besoin que je lui dise ce qu’elle doit faire. Bien entendu je ne m’attend pas à ce qu’un esprit aussi étriqué que le tien comprenne les vraies valeurs de l’amitié"

Je ne vois pas l’intérêt de lui expliquer. Elle ne comprendrait pas. L’amitié est une chose dont elle n’aura jamais que l’illusion. Un ami c’est quelqu’un qui connait tes défauts et qui t’aime quant même. Lin connaissait les miens et, pourtant, pas une seule seconde je ne douterais de ses sentiments pour moi.

J’ai tué son jouet, elle n’est pas très contente. D’aussi loin que je me souvienne, je l’ai toujours vue seule. Malefoy doit être la seule personne à lui vouer un tant soit peut d’intérêt. Malefoy et Jedusor aussi, peut être. Le connaissant, il doit beaucoup aimer son caractère. Je me fiche de son regard noire, de ses envies meurtrière qui se lisent sur son visage. Je me fiche de son aire hautain, de sa façon de me montrer combien elle me déteste. Elle n’est rien. Absolument rien. Juste un nom, rien de plus.

- Une gosse ? Moi ? Si moi je suis un pion, tu en es un aussi, mais dans le camp adverse. Personne ne m'a rien dit, je trace ma vie comme j'en ai envie, je fais ce que je veux

Elle semble si offusqué que je puisse la voir comme une gamine. Et pourtant…Elle n’a que deux ans de moins que moi…mais tellement emplie de cette naïveté, de cet aveuglement. Je suis un pion dans le camp adverse dit elle…Merlin, si elle savait. Si seulement elle savait que je ne suis pas dans le camp adverse, que mon camp à moi est bien pire. Pire pour elle, meilleure pour moi. Le camp adverse, le bien et le mal, la lumière et l’obscurité…pourquoi les gens oublient ils tous ce qui existe entre les deux ? Entre la lumière et l’obscurité, il y a l’Ombre ! Valentine fait partie de ces gens bornés qui ne croient qu’en deux mondes. Il y a le bon coté et le mauvais coté. Pour elle, je ne peux qu’être que du mauvais cotés. Et pourtant, non. Je suis du meilleure des coté qu’il soit. Je suis de MON coté.

-Oui, toi. Une gosse Valentine, une simple gosse. Une de celle qui essaie de se donner l’illusion qu’elle existe et qui veut paraitre bien plus forte qu’elle ne l’ait. Si je suis un Pion, alors je suis probablement l’un des pions pilier d’un jeu d’échec. Le bien, le mal …je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis le petit bout de bien dans le mal et le petit bout de mal dans le bien. Je n’ai pas de camp, c’est précisément ce qui fera toujours notre différence. Oh, bien sur. Tu peux essayer de croire que tu es libre, Valentine. Mais tôt ou tard, il te faudra ouvrir les yeux. Tu n’es pas libre, tu es ta propre prison.

Une prison de noirceur, faites d’idées préconçue. Une prison dont le prisonnier est son propre geôlier. Elle cherche à être quelqu’un alors qu’elle n’est qu’une parmi les autres. Quoi qu’elle en dise, je serai toujours plus grande qu’elle. On juge un homme selon la grandeur de ses ennemis. Je compte parmi les miens l’ensemble des personnes les plus redoutés de notre génération. Je suis sur le devant de la scène alors que je voudrais que les regards se braquent ailleurs. Je ne suis pas une espionne. Mes opinions, je les défends, je les revendique. Je n’ai pas pour rêve de me faire oublier. Non, moi ce que je veux c’est faire de ce monde un monde meilleur.

Au milieu du bordel d’un placard, elle trouve un poison. A première vue je dirais que ce n’est qu’une potion dissolvante. Un truc hyper corrosif qui ronge ce sur quoi on le dépose. Un poison qui, dans des mains aussi peu matures, peu faire bien des dégâts. Mes yeux suivent chacun de ses mouvements. Le cadavre de l’insecte n’est plus que poussière. Que Dieu ait son âme…ou pas. Je n’ai pas bronché, pas sourcilier, pas même fait une grimace. Je ne suis pas impressionné, je ne suis pas effrayé. Je me fiche d’elle, de ses aptitudes. Peut être bien que si ça n’avait pas été elle j’aurais eu un petit sourire de fierté. Son niveau en potion, dans le cas ou ce serait bien elle l’auteur de cette dernière, me semble tout à fait acceptable. Mais c’est elle, c’est elle et je m’en fiche. Quoi qu’elle fasse, elle sera toujours inferieur à moi. Je suis première avec Lindsay en cours de Potion. Je l’ai toujours été. Lin et moi, nous sommes de véritables empoisonneuses. Pas une seule potion ne nous échappe, même si parfois il nous faut persévérer.

J’en ai assez de parler avec elle, de la regarder. Assez de la fixer, de suivre ses gestes qui, pour moi, sont ceux d’une personne vraiment pas sainte d’esprit. Je lui propose un duel. Je le lui propose alors que je sais que, d’une main je pourrais la vaincre. Je n’ai pas envie de me battre avec elle. Pas envie de dépenser inutilement mon énergie. Si je voulais, d’un seul geste, je pourrais l’envoyer valser contre un mur. Oui, je pourrais faire ça tout en me recoiffant de l’autre main. Sans même la regarder, sans lui apporter aucune importance. Mais je n’en ai pas envie. Elle bien trop peu importante pour que je perde du temps à lui montrer toute ma puissance.

Ma baguette trouve ma main, la sienne trouve son chemin. Elle accepte le duel. Pauvre cloche ! Elle croit vraiment tout ce qu’on lui dit. Elle pense que je vais me battre. Je reste à la fixer dans les yeux. Un éclaire vient en ma direction. Je lève ma baguette, jetant un minuscule bouclier. Je secoue la tête. « Experliamus »…Pour une verte qui se veut si parfaite, Valentine semble apprécier les sorts griffy. Pathétique. Je l’ai laissé attaquer, je savais qu’elle le ferait. Son sort se répercute contre mon bouclier. Je vais la laisser marquer un point, je vais la laisser croire qu’elle peut avoir le dessus. Elle a besoin d’illusion, besoin de croire qu’elle est quelqu’un, qu’elle tient les reines.

Je lève ma baguette à mon tour, je me concentre. Je rie intérieurement. J’aime faire de fausse joie.

-*ILLUSIO* (= sortilège qui crêt une illusion a l’image des pensées de celui qui le jette. Par exemple, si on pense à un cimetière c’est un cimetière qui apparaitra. On peut aussi donner l’illusion à quelqu’un de ne plus être la pièce en se soustrayant à son regard)


A quoi je pense ? A un paysage de mort. La salle devient floue. Nous sommes toujours dedans mais pour nos esprits, nous sommes au haut d’une falaise au pied de laquelle une mer se déchaine. Nous sommes sur un terrain rouge du sang de cadavres que nous ne pouvons voir et au milieu, un arbre. Elle et moi somme entouré de pétale de fleur qui tourbillonne dans l’air. Je sens ma magie me piquer les doigts. J’ai dut faire appel à ma réserve, puiser dans mes forces pour créer cette illusion. Je fixe toujours Valentine. Un autre sortilège sort de sa baguette. Je ne m’écarte pas, je ne fais pas même l’effort de chercher à me protéger. Elle veut me toucher, elle me touchera. Elle ne peut pas savoir ce qu’elle va réveiller en moi. Elle ne sait pas encore combien sa vie est en danger, combien son temps est compté. S’il est une chose que je déteste encore plus qu’un mangemort c’est un mangemort en devenir.

Son sortilège me heurte de plein fouet. Je me sens légèrement reculé sous l’impacte. Mon corps devient étrange, bizarre, flasque. La tète me tourne. L’illusion reste intacte. Mon regard vire au noir. Valentine, oh Valentine, tu as réveillé le démon qui sommeil. L’éclair qui m’a touché sous son regard réjouie transforme mon corps. Elle croit qu’elle a fait ça toute seule. Pauvre petite fille stupidement naïve. Je me vois devenir molle, tombant au sol. Mon corps fait un bruit mou, je me sens gluante, visqueuse. Triste spectacle que voilà. De tous les animaux, il a fallu qu’elle choisisse une limace. Quel manque de respect. Difficile de rester humble quant on se voit baver sur le sol. Je n’ai plus usage de mes bras mais mon intellect est toujours mien. Je n’ai de la limace que le coté baveux, visqueux et berk !

A mon cou, mon collier chauffe. Son sortilège a réduit mes pouvoirs. Mes sorts sont moins précis, moins fort.

-Finite incantate.

Murmurais je dans un soupire de profonde lassitude. Il est vraiment temps que tout ça finisse ! Maintenant, je suis vraiment en colère !


Dernière édition par Elisabeth Winster le Sam 28 Nov - 21:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptySam 28 Nov - 21:00

Le membre 'Elisabeth Winster' a effectué l'action suivante : Lancer un sortilège

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Lindsay Andrews
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyDim 29 Nov - 23:34

Il pleut il mouille,
C'est la fête à la grenouille !
Et quand demain il fera beau,
Ce sera la fête du crapauuud !

Quelle horreur, ça fait trop longtemps qu'il pleut et il va pleuvoir toute la journée. Mais vraiment toute la journée. Depuis ce matin il pleut. J'aime pas la pluie, enfin si j'aime bien mais à petites doses. En fait, c'est assez agréable quand je suis énervée, parce que quelques goutelettes de pluie sur mon front et je retrouve mon calme. C'est simple comme bonjour ! En fait, il suffit de ces quelques goutelettes et je suis de nouveau la Lindsay calme, heureuse et joviale. Sauf que là, c'est le déluge ! Il pleut des cordes, et le chemin qui mène au Lac ce n'est plus un chemin c'est un fleuve ! Ouais, carrément un fleuve @_____@ C'est une horreur comment qu'il pleut trop quoi. Enfin bref, il ne faut surtout pas que je morfonde sur mon sort parce que sinon, et bien on n'est pas sortis de l'auberge hein ! Si Mademoiselle Andrews fait son caca nerveux, tout le monde va en baver, et je ne crois pas que c'est vraiment ce que les gens attendent en fait. Dommage, parce que c'est siii vite obtenu ! Il n'en faut pas beaucoup pour m'énerver ou pour me voir râler. Je suis parfois une râleuse, mais ça ce n'est que devant mes amis. Je pourrais faire une crise dans notre dortoir devant Elynn et Elisa, parce que je suis comme ça c'est tout.
Il est vrai aussi que dans les cas comme ça, où il pleut pendant des journées entières, et bien je me retrouve privée de jogging quotidien, alors je fais des pompes, des abdos, des tractions enfin, tout ce qui me passe par la tête quoi ! Des fois même, je fais de l'haltérophilie, je pétrifie un première année et je le soulève, c'est vraiment drôle à faire, parce que ça créée un de ces bordels dans la salle commune ! Je vous jure, je n'ai jamais vu les première année aussi terrifiés que quand je me sers d'un d'eux, ils se regroupent tous et forment comme une armée, je suis sûre que tous ensemble, ils pourraient m'avoir comme ils voudraient, j'ai pas trente-six bras non plus. Je ne peux pas jeter une cinquantaine de sorts en même temps. Bon d'accord, ils auront beaucoup de mal à m'avoir mais bon, ce n'est pas impossible pour eux. J'arrive à affronter une quinzaine de première année, mais pas trente ! Et puis, certains sont assez doués pour leur âge, je dois l'admettre. Franchement, ça me fait même presque mal au coeur de l'admettre, mais ils ne sont pas tous cons ces nains !
Bref, je suis affalée sur un canapé, je viens de finir mes exercices et j'ai besoin de calme. Tous les première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième année ont foutu le camp. Et ce n'est pas trop tôt, enfin un peu de calme. Enfin, on n'est plus que quatre ou cinq. Il y a moi, et Elisabeth qui est la une fois de temps en temps. Sauf qu'elle commence à me stresser, elle fait des aller-retours pour je ne sais quelle raison, et ça me tappe sur le système, c'est franchement très ennuyant d'avoir quelqu'un qui vous passe devant sans arrêt, qui tourne en rond comme un lion en cage et c'est encore pire quand c'est votre meilleure amie. Au bout de quelques minutes j'en ai marre, c'est vraiment insupportable. S'il y a quelque chose que je déteste, c'est bien ça ! C'est stressant et surtout très emmerdant ! Je n'en peux plus et ça se remarque dans l'intonation de ma voix quand j'interpelle Elisa ...

- STOP ! Stop, arrête s'il te plaît ...

J'ai été quand même un peu agressive dans mes paroles .. Comment rattrapper ça ? Il faut que je trouve quelque chose, comme si j'avais absolument besoin de quelque chose et qu'il faut qu'elle m'aide à le trouver .. Qu'est-ce que j'ai perdu récemment ? Bon d'accord, j'ai perdu mon livre de divination mais ça on s'en fiche, de toute façon je ne m'en sers jamais je dis toujours les pires âneries qui me passent par la tête dans ce cours qui est vraiment le plus naze de tous. Je déteste la salle, le cours et tout ce qui va avec. En plus, c'est avec l'autre naze de Potter ! J'ai aussi perdu mon T-shirt "I hate Gryffindor" mais celui-là Elisabeth n'aime pas quand je le porte en sa compagnie, parce qu'il est trop provocateur avec Harry Potter pendu sur le dos. Ah je sais ! Mon livre de sortilèges, je l'ai perdu aussi !

- Je .. J'ai besoin de ton aide Elisa, je viens de me souvenir que j'ai perdu mon livre de sortilège et j'en ai besoin .. Tu pourrais m'aider à le trouver ? Je peux te faire une liste d'endroits où il peut-être si tu veux ...

J'adresse un sourire à Elisa qui acquièce. Elle est d'accord de chercher mon livre de sortilèges que j'ai besoin parce que ma table de nuit a un pied de cassé .. Je pourrais la réparer mais j'en ai pas l'envie. Bref, je m'assoeis à une table et sors un parchemin sur lequel j'écris les endroits où mon livre peut-être :
La cuisine, les cachots, la grande salle, le bureau du concierge, les toilettes de mimi Geignarde, la salle de musique, la bibliothèque, la salle de retenue, la salle des préfets, les salles de classe abandonnées, la volière, et encore tout plein d'autres endroits.
Je tends la liste à Elisabeth qui part immédiatement à la recherche du livre perdu. Je me rends compte au bout d'une heure et trente minutes, que mon livre et bien, je l'avais calé entre deux lattes de mon lit. Je l'avais caché là parce que j'avais pas envie de l'ammener dans mon sac, ça pèse trop lourd cette saloperie ! J'avais pris une douche entre temps et je m'étais changée. J'avais enfilé une jupe noire et mon T-shirt vert "I love Slytherin" avec une photo en mouvement de moi, Elynn, Jordy et Elisa sur le dos. J'adore ce T-shirt, j'ai eu du mal à le faire. D'ailleurs, j'en ai encore fait trois, mais je ne les ai pas encore offerts à mes amis. Bref, j'ai jeté un sortilège à ma plume pour qu'elle recopie la dernière chose qu'elle a écrite et j'ai récupéré la liste d'endroits que j'avais donné à Elisabeth. J'ai commencé à faire le tour de tous les endroits -en partant de la fin- pour que je ne loupe pas Elisa, il fallait absolument que je la trouve parce que mon collier me brûlait ... J'ai quand même mis un quart d'heure avant d'arriver à la salle de classe abandonnée où se trouvait Valentine, ma pire ennemie, une baguette à la main et un sourire au lèvres. Elle riait la pauvre fille. Je me suis avancée dans la salle et là .. J'ai vu une limace au sol, une limace avec un uniforme gisant à côté ... Très étrange, je ne savais pas que les limaces transportaient les uniformes de Serpentard. Oh mon dieu non .. Il y a une baguette aussi au sol, c'est Elisabeth la limace ! J'ai jeté un regard noir à Valentine qui avait l'air si fière d'elle.

- Alors, elle te plaît ton amie ?
- Tu n'es vraiment qu'une morue dont le cerveau a été cuit dans de l'huile moisie, espèce de garce, tu vas voir toi ! Tu vas voir !

Je lui ai jeté un Levicorpus et je me suis mise à frapper dans son ventre tandis qu'elle hurlait des injures, après un joli petit sortilège, de belles grosses furoncles ont apparu sur son visage ignoble et à l'aide d'un autre sortilège, sa peau est devenue rouge et or. Une honte pour les Serpentard, voilà ce qu'elle est devenue. Elle commençait à devenir pâle quand je l'ai faite redescendre, elle aurait des bleus sur le ventre, je lui ai donné trois ou quatre coups assez bien placés. Et les furoncles devaient lui faire assez mal aussi. Pauvre fille, j'étais tellement énervée que j'avais oublié Elisabeth, la limace qui était encore au sol. Lorsque Valentine est tombée au sol, elle est partie en courant et en murmurant des injures à peine audibles. J'étais rouge de fureur, je la haïssait cette fille, surtout après ce qu'elle avait fait à Elisabeth ... Il fallait que je rende sa forme à Elisabeth, sauf que .. Et bien elle était nue. J'ai ensuite jeté un sortilège à la porte qui s'est immédiatement refermée, puis je me suis avancée vers la limace.

- Je dois avouer Elisabeth, que tu n'es pas au meilleur de ta forme .. Et si je te mettais dans un bocal ma chérie ? Comme ça tu seras magnifique ! Tu décorerais bien ma table de nuit ...

Bon, fini la plaisanterie, il fallait absolument que je lui redonne sa forme normale .. Je me répétai le sortilège en boucle, pour qu'il fonctionne au moins une fois. Et ce fut le cas, Elisabeth repris sa forme normale tandis que je me retournai pour lui laisser un peu d'intimité pour se réhabiller.

[Hrp : Haley était d'accord que je jete le sortilège en Rp sans faire le lancer de dés, et pour la forme naturelle, il a fonctionné normalement au bout de cinq fois le sortilèges, donc voilà =)]
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyMar 8 Déc - 19:09

Etre une limace c’est pas marrant !

Etre une limace c’est dégoutant !

Il existe des milliers d’animaux sur cette terre et il a fallu que Valentine choisisse spécifiquement l’un des plus immondes ! Non seulement, je bave mais en plus…je bave ! De là ou je suis tout me semble énorme. Je ne vois même plus la tête de l’immonde serpy responsable de ma condition. D’elle, je ne vois plus que ses pieds, d’ailleurs quelqu’un devrait lui dire qu’elle n’a aucun gout en matière de chaussures. J’essaie de me bouger, mais je me traine. J’ai la sensation de peser une tonne alors que je ne suis qu’une toute petite limace de rien du tout. C’est un cauchemar. J’étais d’accord pour la laisser marquer des points, pas pour finir en une espèce de chose gluante. J’ai très envie de fuir là, maintenant. Seul problème, quelqu’un peut il me dire pourquoi il a fallu que je referme cette maudite porte ? Je fais comment, moi, maintenant pour m’évader ? Sans compter qu’en faisant une distance de 2 cm toutes les 5 minutes, il va me falloir la nuit rien que pour atteindre cette saleté de porte.

J’essaie tout au moins de ne pas attirer son regard de folle sur moi. Pendant qu’elle est en train de rire, telle une cinglée, elle ne peut se rendre compte que, d’un cou de talon, elle serait en mesure de m’écrabouiller. Finir sa vie sous une chaussure ne doit pas figurer sur la liste des morts par héroïsme. Puisque je ne peux plus faire payer à l’autre sadique son imondisme a l’aide de la magie, je décide de faire avec les moyens du bord. Mon corps visqueux se déplace difficilement jusqu'à elle, et je commence à baver joyeusement sur ses chaussures. Haha ha, déjà qu’elles étaient moches, voilà qui ne saurait arranger l’affaire. Cela dit, cela n’arrange pas les miennes pour autant . Plutôt que de me venger, il serait peut être plus intelligent de chercher à me sortir de là.

Etre une limace, c’est pas confortable.

Etre une limace c’est désagréable !

Je n’arrive pas à comprendre comment ces bestioles font pour bouger. Moi, je me traine. Quel déshonneur, quelle infamie ! Me trainer sur le sol au pied de cette idiote ! Si je m’en sors, elle aura intérêt à trouver une bonne cachette ! Merlin que je la déteste ! Peut être même d’avantage encore que Jedusor…Quoi que Non…Mais bon, y’a de la place pour deux sur la plus haute marche de mon podium « personne à haïr ». J’en suis a ces constations, et croyez moi, réfléchir quant on a plus qu’une minuscule tête, ce n’est vraiment pas simple, lorsque la porte s’ouvra. Victoire ! Oh, Salazard que je t’aime ! Je vais vouer un culte à Salazar ! Je lui chanterai des cantiques tout en vénérant sa grandeur…Hey ! Mais je divague moi ! Houlà, être une limace ça ramollie pas que le corps ! Vouer un culte a Salazar…Non mais vraiment ! Et pourquoi ne pas dédier une danse du serpent à Leonard pendant que j’y étais. Mon état est en train de me monter à la tête. Il faut que je respire, il faut que je sorte il faut que…que…que je redevienne Elisa ! Pas le temps de remercié celui qui a ouvert la porte, toute façon, je suis qu’une limace. Je m’élance et…je me rappelle que j’avance à la vitesse d’un escargot T-T Oh misère ! Salazar est bien fourbe. Finalement, peut être aurait il mieux valu que je lui fasse mon offrande, il aurait peut être été plus enclin a m’aider.

Au ras du sol, je me fais un torticolis de limace pour réussir à voir qui vient d’entrer. En faite, je ne vois rien. Je suis trop bas. Mais j’entends. Et ce que j’entends ferait bien faire à mon corps de limace une danse Happy. C’est Lindsay ! Oui, c’est elle ! Youhouuuu Lindsay ! Oh, baisse les yeux ! Hasa tu m’as vue ! Oui ! C’est moi ! Hein ? Pourquoi elle me regarde comme si j’étais hideuse ? Je suis peut être une limace, mais j’ai toujours la classe. Maintenant, je boude. Je baisse mes petites antennes pour montrer que je suis vexée.

J’ignore si Lindsay a comprit que c’était moi. Peut être…En tout cas, la suite des événements est mouvementée. Si je ne finis pas écrabouillé c’est que j’ai de la chance dans ma déveine. Lin est en train de massacrer Valentine. Vas-y Lin ! Hey ! Attention ! Je suis là !

- Tu n'es vraiment qu'une morue dont le cerveau a été cuit dans de l'huile moisie, espèce de garce, tu vas voir toi ! Tu vas voir !

Whouou, elle en connait du beau vocabulaire ma meilleure amie ! Ou a-t-elle bien put apprendre de telles choses ? Pas en discutant avec des gens de bonnes familles, ça c’est certain.

Oh, tien, y’a ma baguette là dans le coin. Je me déplace jusqu'à elle comme je peux. Peut être que sa suffira à me fournir une planque. C’est que les deux filles là haut, elles y vont pas de main morte ! Sa fuse, sa pulse et sa wizz ! Lin a vite le dessus. Je n’en doutais pas une seule seconde. Si moi je rampe, la Valentine, c’est avec déshonneur qu’elle prend la fuite. J’en sourie tellement que c’est drôle. Du moins, j’essaie de sourire, mais vu mon état c’est loin d’être gagné.

Mon amie baisse les yeux vers moi. Visiblement, elle m’a reconnu. Je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou bien avoir honte. Les deux peuvent être…

- Je dois avouer Elisabeth, que tu n'es pas au meilleur de ta forme .. Et si je te mettais dans un bocal ma chérie ? Comme ça tu seras magnifique ! Tu décorerais bien ma table de nuit ...

Qué qu’elle dit ? O_o Moi dans un bocal ? Ha mais non, mais non ! Je ne veux pas finir ma vie en limace domestique moi ! Comment sa « je serai magnifique » ? Mais je suis TOUJOURS magnifique, moi ! Mais je le serais encore plus si on me redonnait ma forme. Et puis non, je refuse d’être une limace en cage, je suis une limace libre, moi ! Je lève mes antennes dans sa direction. Je la vois venir, oh oui je la vois venir. Petite Lindsay rusée, tu te dis qu’au moins dans un bocal , je ferai plus de bêtise hein ?

Mais je ne suis pas d’accord du tout ! Soudain, mon amie s’agite. Un éclaire fuse vers moi. Houlà, c’est quoi ça ? Ha..Oui…elle essai de me rendre ma forme. Je savais bien que je pouvais compter sur elle ! Un éclaire, deux éclaires, trois éclaires…Accroche toi ma Lin, je sais que tu peux le faire !

Un dernier éclaire, je me sens grandir. YES !!!! J’ai de nouveau des jambes, des bras, des…hey ! Mais je suis nue ! Lindsay se détourne pendant que j’attrape mes habits. C’est franchement le jour du déshonneur aujourd’hui ! J’ai les joues brulantes tellement que je suis rouge. Encore heureux que c’était Lindsay.

Une fois ma condition un peu plus sortable, je m’approche de mon amie.

-Merci…Lin, jure moi que jamais, jamais, jamais, jamais plus nous ne ferons allusion à…ça ! Pis aussi, qu’à partir d’aujourd’hui, nous lutteront activement pour la sauvegarde des limaces.

Pauvre petite bête…

-Je la hais ! Je la déteste ! Je…je vais la tuer !

Bien entendu, je parle de Valentine, mais je sais que Lin m’a très bien comprise.

-Cette fille est folle ! Tu te rends compte ? J’étais devenue, Elisabeth, la limace la plus sexy de tout Poudlard . Si tu n’avais pas put me rendre forme, j’aurais fini mon existence dans un bocal sur ta table de nuit.

Je secoue la tête, souriant malgré moi.

-Résolument, il faut que je me remette à l’entrainement. Je m’empatte, je crois.
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Lindsay Andrews
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyVen 19 Fév - 21:33

C'est en regardant l'ignoble limace gluante qui rampe au sol que je me rappelle de mon enfance très lointaine, j'entends une voix qui me dit d'arrêter, une voix masculine, la voix de mon père .. Je veux remercier Elisabeth, parce que c'est surtout grâce à elle (en tant que limace) que je vis un souvenir comme ça .. Et puis, ça ne m'arrive vraiment pas souvent de me rappeler de choses comme ça. Cette image de mon enfance qui me revient, c'est moi en train de m'avancer vers une limace, avec une pierre dans la main, un énorme caillou que je suis prête à lancer sur la pauvre bête qui ne m'a rien fait. J'ai trois ans, je ne vois que mon visage à moi, mon petit visage innocent. Celui de mon père, je ne le vois pas, je ne m'en souviens pas. Mais j'entends sa voix. Et la dernière fois que j'ai entendu sa voix, remonte à il y a au moins dix ans... Juste avant qu'il parte. Dans mes souvenirs, je ne l'entendais pas. Mais là si, et ça me rend heureuse. J'aime entendre sa voix, me souvenir de lui ainsi que de ma mère. Mon frère j'ai plus de mal.. J'ai l'impression qu'on m'a effacé la mémoire le concernant, qu'il me faut le revoir avant de pouvoir me souvenir de ce que lui et moi ayont vécu. Mais il est mort, je vais avoir du mal... Je suis triste de ne pas me souvenir de toute ma vie, c'est tellement dur à vivre...

N'empêche que c'est vachement amusant de voir Elisabeth comme ça, en limace sur le sol. J'hésite... Est-ce que je vais lui rendre sa forme naturelle? Elle est drôlement jolie en limace, elle a de jolies formes, il faudrait que je lui fasse un compliment à ce sujet, histoire de rire un peu. J'aime me moquer de mes amis, c'est la chose la plus divertissante à faire. Parce qu'en tant qu'amie, c'est affectif, ce n'est pas méchant, du coup on n'a rien à craindre. Par contre, si Haley fait allusion à ça un jour, elle risque de ne plus avoir de tête la pauvre fille, elle va en manger plein sa tronche la pauvre fille. Ce qu'elle a fait à Elisa m'énerve déjà assez, elle n'a pas intérêt de dire quoi que ce soit. En tant que vélane, je risque d'être dangereuse si je m'énerve trop. C'est étonnant que je ne me sois jamais énervée au point de devenir un monstre... Et je n'ai jamais jetté de flammes... Il faudrait que je m'entraîne avec Jade, peut-être qu'elle sait pourquoi ça ne m'est jamais arrivé. Ou peut-être que si mais je ne m'en souviens plus... Enfin, ce n'est pas si grave, je n'ai pas vraiment envie d'avoir une tête d'oiseau et des ailes avec des écailles partout. Je ne trouve pas ça très charmant disons... Par contre, jetter des flammes ça pourrait être très utile. En fait.. Quand j'y pense, je me suis déjà réveillée après un cauchemar avec une odeur de cramé.. J'avais peut-être cramé mes draps toute seule finalement... Je n'en sais rien, qui saura me le dire hein?

Alors que je lui rends sa forme naturelle, je me retourne. Forcément, ses habits sont par terre, elle n'a sûrement rien sur elle, et elle est déjà assez embarrassée comme ça. Je suis sûre qu'elle va me demander de ne rien dire à personne. Entre temps, dos à elle, je ris et ça doit se voir. Je ne peux m'en empêcher, Elisabeth transformée en limace... C'est tellement drôle à voir! Personne ne pourrait s'empêcher de rire! Et puis après tout, elle ne peut pas m'en vouloir parce que je l'ai sauvée, je lui ai rendu sa forme naturelle. Elle a vraiment beaucoup de chance.. Elle aurait pu rester comme ça toute sa vie... C'est fou non? Comment elle aurait fait si sa sauveuse Lindsay Andrews n'était pas arrivée hein? Elle aurait eu un petit souci.. Parce que toute seule elle ne pouvait pas revenir à sa forme naturelle! J'en ris encore, c'est tellement amusant.

-Merci…Lin,
jure moi que jamais, jamais, jamais, jamais plus nous ne ferons
allusion à…ça ! Pis aussi, qu’à partir d’aujourd’hui, nous lutteront
activement pour la sauvegarde des limaces.


Je me retourne, ça y est elle est prête! Je ris en voyant son visage, elle a rougi et elle se sent certainement mal à l'aise. Elle veut que nous ne fassions jamais allusion à ça? Oh mais ça serait perdre un moyen de rire aux éclats... (pour moi en tout cas) Mais je suis sûre qu'un jour elle en rigolera, et elle se dira que ça lui va bien d'être une limace, tout comme quand James est devenu une chèvre! N'empêche que ça, j'en suis fière! On est vraiment trop fortes, il n'y a que nous pour transformer un Gryffondor en chèvre! Enfin, il n'y a qu'Elisa pour le transformer en chèvre, et moi pour vouloir le traire! La sauvegarde des limaces... Et puis quoi encore? Elle va me demander de faire des bonnets pour les elfes de maison?! Moi non, je suis Lindsay et je ne me bats que pour ce qui me semble utile! =O

-
Oh, mais mademoiselle Winster! Mettez-vous donc à la place de monsieur Potter que vous avez si aimablement transformé en chèvre! Maintenant vous savez ce que ça fait, moi je dis bien fait! Et la sauvegarde des limaces.. Et puis quoi encore? Vous allez abolir les pesticides?


J'ai pris une voix très sérieuse, un peu du genre... Oh non, j'sais pas trop comment elle était ma voix, elle est un peu inexplicable. Mais j'ai pris un air très hautain, un peu comme le font les profs quand ils veulent montrer qu'ils sont soi disant plus intelligents que nous! Puff, n'importe quoi eux! Les professeurs sont vraiment les pires cons qu'il peut y avoir. Sauf bien sûr monsieur Walker, il m'aime bien lui! En même temps, il a plutôt intérêt, je suis tout de même la soeur de la femme de sa vie =') Il est mignon en plus, dans tous les sens du terme! Il est plutôt bien foutu (je dirais même magnifique) et il est adorable avec Jade! Elle a de la chance d'avoir quelqu'un comme lui rien que pour elle =') Je suis presque jalouse. Et en plus d'être beau, il est gentil! Enfin bref, arrêtons donc de parler de monsieur Walker! Même si c'est un sujet assez intéressant.. On peut dire plein de choses sur lui!

-Je la hais ! Je la déteste ! Je…je vais la tuer !

Elle parle d'Haley.. J'avoue que moi aussi je la hais, je la déteste et j'aimerais bien la tuer aussi. Mais il ne faut pas que je m'énerve de trop. Déjà que tout à l'heure je me sentais bizarre... J'ai peur de devenir un monstre devant Elisabeth, elle risque de prendre peur! J'aimerais pas lui faire peur moi, après elle ne m'approchera plus, elle en parlera aux autres et je me retrouverais toute seule sans personne @__@ La vie est cruelle avec moi! Ou pas... J'ai quand même des super amis! Et des super ennemis aussi! La liste d'amis est plus courte, mais ça on s'en fout c'est qu'un détail. Les meilleurs sont quand même Elisa, Anna, Elynn et Jordy... Tous les autres ce sont des amis, on n'est pas forcément proches, on s'apprécie et on rit ensemble. Mais des ennemis.. Alors ça! Je crois que toutes les filles dans ce chateau me détestent! Tara Mendez, Haley Valentine etc... Mais je m'en fiche, plus j'ai d'ennemis mieux c'est!

- Nan nan nan! J'suis pas d'accord Eli, c'est à moi de la tuer parce qu'elle m'a détestée en premier! Mwahahaha! Et je ne voudrais pas que t'aies des emmerdes, j'préfères tout prendre sur moi! C'est à moi de lui faire du mal!

J'voudrais pas qu'Elisa ait des ennuis, j'crois bien que Valentine hait Eli parce que c'est mon amie... Et c'est justement pour ça que c'est à moi de régler son compte à cette fille! Je la hais je la hais je la hais! Elle n'a pas le droit de toucher à mes amis, elle n'a pas le droit de les approcher, elle n'a pas le droit de leur faire du mal. De toute façon, quoi qu'elle fasse, elle m'embête (essayons de rester correct) elle me donne envie de l'étrangler, de lui bondir au coup et de la marteler de coups. Elle est trop faible pour faire quoi que ce soit. Je suis sûre qu'en fait c'est une sang-de-bourbe, qu'elle ne vaut pas mieux que ces foutus Bouffondors. J'ai envie de lui arracher la tête, de prendre un vélo et de lui faire manger le guidon et lui mettre les pédales dans le tr.. Non, calmons nous, il ne faudrait pas que je devienne vulgaire, ce n'est pas mon genre, oh non!

-Cette
fille est folle ! Tu te rends compte ? J’étais devenue, Elisabeth, la
limace la plus sexy de tout Poudlard . Si tu n’avais pas put me rendre
forme, j’aurais fini mon existence dans un bocal sur ta table de nuit.


Elle est tellement drôle Elisabeth quand elle s'énerve! Je ne sais pas si elle s'en rend compte! Rien qu'à l'entendre parler d'elle en tant que limace, j'en ris! Et je suis en train de m'imaginer me lever tout les matins, prendre une feuille et la donner à Elisa, ma limace de chambre. Je n'aurais pas du lui redonner sa forme! J'aurais vraiment du la faire patienter, l'embêter un peu, lui faire croire que jamais elle ne redeviendrait normale! Mais je suis trop aimable, beaucoup trop aimable! Je ne devrais pas... Je devrais être plus dure, même avec mes amis, je ne suis pas sûre qu'ils méritent ma gentillesse! Je suis trop bonne pour ce monde! Enfin bref, il vaut mieux que j'arrête de me lancer des fleurs... Bien que tout le monde sait que de toute manière je suis la plus jolie fille de tout Poudlard! Personne ne me détrônera jamais, je suis tout simplement trop magnifique =')

- Je dois avouer que tu avais de magnifiques formes, toute limace aurait été sous ton charme !

Je m'approche d'elle, un sourire sadique sur les lèvres, ma baguette pointée sous son nez et sors :

- Mais il n'est jamais trop tard... Je peux toujours te redonner cette forme...

J'explose de rire après avoir vu Elisabeth faire des yeux ronds! J'dois faire peur... Bon d'accord, j'ai réussi à tenir une minute avec cet air de psychopathe et j'aurais pu tenir plus longtemps si Elisa n'avait pas l'air aussi pétrifiée! J'en ris encore, elle est tellement facile à avoir parfois... Mais c'est pour ça que je l'aime! Et pour encore plein d'autres choses!

-Résolument, il faut que je me remette à l’entrainement. Je m’empatte, je crois.

Je m'approche d'elle et attrappe entre mon pouce et mon index la peau qu'elle a sur son bidon, elle n'a pas de graisse elle raconte n'importe quoi! Mais j'aime bien l'embêter, alors j'en profite à fond là!

- En effet, il y a un petit laisser aller là! Faut que tu fasses attention, viens plutôt t'entraîner avec moi tous les jours au lieu de t'empifrer dans la salle commune!

Je ris. Jamais elle ne viendra avec moi à cinq heures du matin pour aller courir, faire le tour du château, du parc, du lac, puis se poser dans le parc pour faire des pompes, des abdos, puis faire des tractions sur une branche d'arbre. Non, je ne crois pas qu'elle soit prête à faire ça Elisa... Je crois qu'elle ne sait même pas que des fois je vais dans la salle sur demande pour faire de l'exercice intensif... J'ai pas un gramme de gras sur moi, ça pourrait faire peur... J'suis toute maigrichonne, mais ça n'empêche pas que j'ai de bons pare-chocs! Les airbags ça augmente proportionellement leur taille =P *S'bwam* D'accord d'accord, je me tais...
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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MessageSujet: Re: Les pluies d'automne [Elisabeth]   Les pluies d'automne [Elisabeth] EmptyDim 7 Mar - 19:07

La journée aurait surement put être meilleure. Pire aussi. J’aurais put finir écrasé sous la chaussure à talon haut de cette peste de Haley. Terminer mon existence en mangeant des salades et à ne voir le monde que d’en haut. Moi qui ai horreur de me sentir plus petite que les autres, j’aurais été servie. Enfin…Heureusement, Lindsay est arrivé. Lin arrive toujours à point nommé. Ni trop tôt, ni trop tard. Elle est d’une ponctualité poussé à l’extrême. Elle arrive, elle fait ce qui doit être fait et, ensuite, elle regarde les choses avec son petit sourire en coin. Lin ne prend jamais toutes ces histoires de querelles scolaires au sérieux. Elle sait, comme moi, que tout ça c’est des enfantillages. Quoi qu’ils puissent faire les gens comme Haley ne sont pas un véritable danger. Ce sont juste des sales cons en manque de quelque chose.

Nous deux, nous ne manquons de rien. Je suis là pour elle et elle est là pour moi. Nous nous complétons comme seul deux meilleures amies peuvent le faire. Lin, c’est un peu le ciment de ma vie. Quant je tombe, elle est là pour me relever. Je n’ai pas honte, à ses cotés, de reconnaitre qu’elle est plus forte que moi. Je suis trop humaine, je crois trop en la rédemption. Je voudrais pouvoir sauver tout le monde. Chez les Ombres, je suis l’humanité tandis que Lin est la raison. Je suis celle qui fonce tête baissée, trop tête brulée. Lin est la réflexion, celle qui tempère mes ardeurs. Lin est la serpy, moi je suis la Gryffon.

A présent, je me sens stupide de m’être fait avoir de cette façon. Il faudrait que j’apprenne que je ne suis pas invincible je crois. Définitivement, j’ai des points faibles ! Définitivement, je me sens trop supérieur à tous ceux que je déteste. Il serait peut être bon que je commence à respecter un tant soit peu mes ennemis si je ne veux pas un jour finir à l’état de descente de lit.

Lin me fixe avec ses yeux rieurs. Elle ne se moque pas de moi, jamais. Seulement, elle ne va pas laisser s’échapper un petit moment comme celui là. Rire, c’est tellement rare qu’il ne faut manquer aucune occasion.

Oh, mais mademoiselle Winster! Mettez-vous donc à la place de monsieur Potter que vous avez si aimablement transformé en chèvre! Maintenant vous savez ce que ça fait, moi je dis bien fait! Et la sauvegarde des limaces.. Et puis quoi encore? Vous allez abolir les pesticides?

Je fais ma petite moue offensé. Je rêve ou elle vient de me comparer à Potter là ? Haha…ha…Nan, je ne rêve pas ! Ce n’est pas parce qu’on fait des cous foireux aux autres qu’on a envie un jour de voir les choses s’inverser. Et puis en plus, Potter, il méritait d’être transformer. Moi pas ! Non mais c’est vrai quoi ! Tout le monde sait que Potter est un idiot alors que moi…moi je suis intelligente ! Et encore, une chèvre , c’est mignon, ça à son utilité et ce n’est pas complètement sans défense alors qu’une limace, c’est juste immonde !

-Monsieur Potter ? Et depuis quant Potter est il devenu si important pour toi, que tu l’appel monsieur et que tu viennes prendre sa défense, hein ? Mademoiselle Andrews aurait elle succombé au charme de ses grands yeux bleus, de sa chevelure indomptable, de son petit sourire enfantin et de ses nombreuses boulettes ?

C’est à mon tour d’avoir un sourire en coin et les yeux qui brillent. Non mais sérieux, sans y penser, c’est vrai que là, Lin elle est en train de défendre Potter. Du jamais vue ! Comprenez que je ne puisse pas conserver mon sérieux devant pareil chose.

-D’ailleurs, tu as dit le bon mot. Moi j’avais transformé James, aimablement. Je ne pense pas que cela soit par amabilité que l’on m’a transformé en limace. Parfaitement ! Je vais abolir les pesticides parce que c’est nocif et totalement inutile dans le monde des sorciers ! Je vais devenir une sorcière écolo, ma chère ! D’ailleurs, j’en porte déjà les couleurs…vert, n’est ce pas très nature tout ça ?

Lindsay essaie d’avoir l’air sérieuse tandis que moi, je me retiens pour ne pas rire. Pour une fois que je trouve un avantage à porter les couleurs des serpentards, ce n’est pas tous les jours. Je me rappel, une fois, en première année, avoir fait s’étouffer Lindsay lors d’une discutions sur nos couleurs. On parlait du vert et de l’argent quant d’un cou, je m’étais écrié « Lin ? Mais pourquoi on est argent ? » Et bien sur, de son air hautain, Lindsay m’avait répondue « Bah, parce qu’on a de la valeur paradis ! » …ce jour là, avec mon petite sourire en coin, je lui avait rétorqué « ha ? Ha oui…bon bah alors les gryffondor ont plus de valeur que nous, eux, ils sont l’or ! ». Rien que pour voir la tête que Lindsay avait fait, ça valait le détour. J’ai toujours aimé la taquiner avec ce genre de chose, rien que pour la voir afficher un air situé entre l’amusement et le dégout.

Haley fait partie de ces serpy que je ne supporte pas. Ces verts imbus de leur personne et convaincu que le monde se doit de les avoir en adoration. Certain dise que je ne l’aime pas car elle est proche de Malefoy. Faux ! Je ne l’aime pas parce qu’elle est stupide. La preuve, Elynn est proche de Jedusor et pourtant, je l’adore. Je ne sais pas si j’ai beaucoup d’ennemis, ici. Je sais juste que ceux que j’ai, sont connus pour être puissant. Personnelement, je m’en fiche. Je n’ai pas choisis mes ennemis, ce sont eux qui se sont imposés comme tels en ne respectant pas ce que je suis.

- Nan nan nan! J'suis pas d'accord Eli, c'est à moi de la tuer parce qu'elle m'a détestée en premier! Mwahahaha! Et je ne voudrais pas que t'aies des emmerdes, j'préfères tout prendre sur moi! C'est à moi de lui faire du mal!!

Nous n’allons pas nous battre pour savoir qui de nous deux va abattre cette punaise. Ne lui donnons pas plus d’importance que ce qu’elle en a, n’est ce pas ? Je hausse les épaules. Lindsay aime faire du mal. Enfin, non. Lindsay n’aime pas faire du mal. Du moins pas gratuitement, pas juste comme ça. Lindsay aime faire du mal à qui le mérite. Moi, je n’aime pas ça. Je suis plutôt passive comme personne. Je paye d’avantage avec les mots plutôt qu’avec les gestes. Je peux être une vraie peste quant cela est nécessaire, mais je suis d’avantage porté sur la violence verbale. J’aime torturer les gens moralement plutôt que physiquement.

-Des emmerdes ? Une forte probabilité de se faire renvoyer ?Mais qu’est ce qu’on attend ? Un get append et skouick la morue pas fraiche !

Dis-je avec une lueur folle dans le regard

-Tu sais bien que je me rie des emmerdes, Lindsay…ce n’est pas comme si j’avais l’habitude de les éviter, hein…je patauge dedans à longueur de journée. Mais aller, je vais être gentille. Si tu veux la tuer, je te la laisse. Après tout, ce sera pour elle une sorte d’honneur que tu lui feras.

Haley a détesté Lindsay presque dés le début. On ne sait même pas pourquoi ! En faite…je crois bien qu’elle est jalouse. Oui ça doit être ça ! De toute façon, on ne compte plus le nombre de filles qui sont jalouse de mon amie. Tout les mecs se retournent sur elle quant elle passe, même ceux qui ont une petite amie ! Alors évidemment…ça ne plait pas à tout le monde. Enfin…les gens sont bêtes, idiots, stupides ! Moi, je sais bien que jamais, jamais, jamais, Lin ne volerait le petit ami d’une autre ! Ce n’est pas son genre ! Enfin, si, ça pourrait l’être si le mec en question était diablement intéressant mais sinon…non ! Lin ne s’intéresse pas au petit peuple.

Lin se marre, elle se moque de moi. Je n’arrive pas à lui en vouloir. Elle est la seule qui à le droit de rire de mes bêtises. Enfin non, pas la seule. Anna, Elynn, Eloïse et Jordy ont aussi ce droit. Mais ce sont les seuls ! Les autres, s’ils le faisaient, soit je bouderais si c’est une personne que j’apprécie, soit je me mettrais dans une rage énorme.

- Je dois avouer que tu avais de magnifiques formes, toute limace aurait été sous ton charme !

Après les Gryffondors, les limaces ? Mais dites-moi…j’en ai de la chance moi ! Je mets sous mon charme tout ce qu’aucun vert ne voudrait pas. Ce doit être mon esprit de contradiction, ça.
Je n’ai pas le temps de répondre que, déjà, Lindsay me met sa baguette sous le nez. Je louche sur le morceau de bois levant vers elle un sourcil interrogatif.

- Mais il n'est jamais trop tard... Je peux toujours te redonner cette forme..


Elle est folle ! Si, si, mon amie est folle ! Je la fixe avec des yeux ronds. Elle va pas oser quant même ? Je sais que je suis jolie, même en limace, mais bon…tout de même ! Je veux pas devenir Elisabeth, limace de grande classe, animal de compagnie de la génialissime Lindsay Andrews. Elle se rend pas compte Lin, mais elle a déjà plein de jaloux a ses basquet, si en plus elle a en sa possession la plus sexy des limaces, tout le monde va vouloir me voler ! Hey ho ! J’veux pas devenir la limace la plus convoité au monde ! Quoi que…nan ! Nan ! Je veux pas…c’est tentant, mais non !

Linchou se met à rire. Vilaine fille ! Elle m’a encore eut ! Le pire c’est que je ne peux même pas bouder. Je tiens pas 5 minutes face à Lindsay. Y’a que quant on se dispute, qu’on arrive à se faire la tête. Et encore, pas trop longtemps =O La voilà qui se met à regarder avec grande attention mon petit bidon.

- En effet, il y a un petit laisser aller là! Faut que tu fasses attention, viens plutôt t'entraîner avec moi tous les jours au lieu de t'empifrer dans la salle commune

Machinalement je baisse les yeux pour regarder mon ventre. Ouai, bon, c’est vrai, j’avoue tout ! J’ai peut être pris quelques grammes ces derniers temps ! Mais c’est pas ma faute ! c’est les chocolats ! =O Sont vils avec moi ! Ils me regardent en chantonnant « manger moi, manger moi, manger moi » Comment que je peux résister moi, hein ? Je sais, je sais…j’suis faible…mais c’est tellement bon ! Lindsay, elle, elle est tout simplement parfaite. Tout lui va comme un gan ! Elle n’a qu’à enfiler son uniforme de Serpentard en prenant garde de mettre un soutif a peine trop petit, pour que tous les mecs soient hypnotisés ! N’empêche, elle fait beaucoup de sport…moi, à coté, je fais la limace…tien, d’ailleurs peut être que ce n’est pas un hasard si l’autre horreur elle m’a transformé en ça ! Si ça se trouve, elle sait que je suis une tire au flan de premier ! Haha..Ha..Le flan, c’est bon aussi ça…hummmm..hahem, je m’égare.

-Je ne m’empiffre pas, je suis en pleine croissance ! Et pis, c’est pas comme si y’avais quelqu’un à qui je doive plaire…regarde le bon coté Linchou, si je deviens énorme, y’aura plus un gryffondor qui posera ses yeux sur moi !

Et là-dessus je lui lance un large sourire, toute dent dehors. D’ailleurs..Mes dents…Elles sont parfaites aussi, comme moi !

-Quant à l’entrainement, je fais du quidditch tous les jours sans parler de notre entrainement spécial. J’ai pas l’air comme ça, mais j’ai pas oublié qu’Eres nous a demandé de nous entrainer 3 heures par jours aux duels mais aussi au combat moldus. Je suis pas une matinale moi, si je venais avec toi, je ronflerais en courant..Ça ne serait pas très discret.

Je suis sérieuse, le matin rien qu’au petit déjeuné, faut faire gaffe à ce que je ne m’endorme pas dans mon bol de chocolat. C’est bien connu, Elisabeth Winster, n’est opérationnel qu’une fois qu’elle a mangé ses tartines. Avant ça, pas la peine de lui parler, elle est dans les choux.

-De toute façon, quoi que je fasse, tu serais toujours plus parfaite que moi..Je me suis habitué à la place de numéro 2…j’ai pas envie de changer. Si je voulais devenir numéro 1 et que tout le monde me voit, je sortirais avec Potter . J’arriverais dans la grande salle en robe blanche, le tenant par la main. Là, pas de toute, j’aurais tous les regards sur moi.

J’éclate de rire. Potter et moi…moi et Potter…une addition tout à fait improbable pour diverse raison.

-enfin bref…passons sur ce sujet ! Est-ce que tu as fait des progrès en magie…tu sais laquelle…

Mon regard se pose tranquillement sur elle. Je sais qu’elle va comprendre que je parle de la magie des Ombres. Nous ne pouvons en parler sans un minimum de précaution et, ce n’est que parce que nous en sommes toutes les deux, qu’il nous est possible d’en discuter ensemble.
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