Un allumette en feu ..pchiiiii (Jordy)

Il est 5 heures, Paris se lève. Il est 5 heure, Jordy tu vas me payer le réveille de la veille ! J’ai préparé mon attiraille, mon plan est sans faille. Jordy, mon petit loup, tu ne vas pas le voir venir ce cou.

J’ai pensé a tout, hier soir je suis certain que t’a pas compris pourquoi Elynn a tenu à ce que Leo et elle aille dormir dans un coin tranquille. T’as pas capté non plus pourquoi y’a cette fille qu’est venu inviter Scorpius. Mais tout ça faisait partie du plan, mon ami. La vengeance est un plat qui se mange froid…

C’est à pas de loup que je suis montée dans votre dortoir. A pas feutré que je me suis glissée dans ta chambre. Tu dors comme un bébé, et je réprime un fou rire en te regardant. T’es là, comme un bienheureux, au dessus de tes couvertures. J’avoue…pendant que tu dors j’en ai profité juste un peu pour me rincer l’œil =D M’enfin ce n’était pas le but !

Sans un bruit, j’ai sortie ma baguette. Vive les sortilèges informulés. Un, deux , trois…Abracadabra !! Et c’est partie !!! Du goudron et des plumes ? Nan, mais du miel et des plumes, oui =D Et pis, aussi, j’ai fait venir choupette, tu sais le chat de cette seconde année que tu ne peux pas piffer depuis qu’il t’a croqué les orteils un soir, sans qu’on sache pourquoi.

Donc, choupette, elle est là. Elle attend. Assise au pied de ton lit, elle te fixe de ses petits yeux malicieux. Ton voisin de chambre, le seul que je n’aie pas réussi a éloigné ronfle comme un sonneur a tes cotés. Je lui balance un assourdianto, j’ai le respect pour les marmottes innocentes.

Mon plan est en place. Te voilà couvert de miel et aussi plumé que le serait un poulet élever au grain. T’as franchement fier allure. Dernière touche…Je me mets à hurler au milieu de ta chambre

-AU FEU !!! POUDLARD EST EN FEU !!! ALLUMETTE REVEILLE TOI !!! Y’a des GRYFFONDOR DANS TON PLUMARD !!!:

Et histoire de bien te mettre en forme, je te balance un aguamenti sur le coin du nez. Il est 5 heure…Paris s’éveille…Il est 5 heure, on est samedi…Et Jordy fera pas de grâce matinée =D

Nya...
Je suis blanche neige *o*... j'ai des couettes avec des petits nœuds rouges dans les cheveux, une robe bleue et des chaussettes roses, autour de moi y a sept nains. Ils ont tous la tête d'Elisabeth Oo'. Oh mon dieu ! Joyeux Elisabeth tire sur mes couettes, Timide Elisabeth se cache sous ma robe, Simplet Elisabeth tombe de la falaise ( muhahahaha bien fait ), Gricheux Elisabeth fait euh ... "gnagnagroumph", atchoum Elisabeth à le nez tout rouge et prof Elisabeth me dit que :

-AU FEU !!! POUDLARD EST EN FEU !!! ALLUMETTE REVEILLE TOI !!! Y’a des GRYFFONDOR DANS TON PLUMARD !!!:

Quwa ? U__u Feu ? Poudlard ? Brûler *o* ! Crabonisé ! Les flammes de l'enfeeeeeeeeer ! Wah je commence à sentir mon corps, dur réalité...
POUDLARD BRULE ?

J'ouvre les yeux d'un coup alors que quelqu'un me fou de l'eau dans le nez. Ah ! Nan mais ça va pas ! Je me prend tout dans les yeux de la même manière. Aïeuh ! Bobo les yeux ! Bobo le nez !
BORDEL ! C'est vrai ! POUDLARD BRULE !

Je porte une main à mon visage et sent un truc tout doux... oh ? Et un truc collant ... bah !
Je me frotte les yeux.
Ah oui j'oubliais !
POUDLARD BRULE !

Vite descend du lit ! Je suis pas encore assez réveillé. Je me lèves trop vite, la tête qui tourne, les membres avachis, ah ! les pieds emmélés dans les draps j'avais pas prévu ça, je perds l'équilibre...

BAOUM ! J'suis tombé du lit.

En plus bèèèh ! Je colle de partout, c'est quoi ce délire ? J'ouvre les yeux.

- AAAH ! Oo' J'suis tout blanc ! J'ai viellit pendant la nuit, adieu jeunesse TT, j'ai ...

Je me tais. En face de moi deux yeux emmeraudes. Soit j'ai des hallus soit je vient de voir le chat sourire comme celui de Alice au pays des merveilles, de ce sourire machiavélique et joueur.
Si j'étais pas déjà tout blanc de plume j'aurais pâlit.
Choupette.

Je regarde mon torse et reconnait le truc gluant. Du miel. Sucré. Comme aime les chat.
Choupette se lèches les babines.

- Nononon tu fais pas ça saleté de matou à la manque, d'espèce de ...

Il a sauté.

- AAAAAAAH SALE BETE SALEBETE ! CREVE ! DEGAGE ! PENDS TOI ! FUIT IMMONDICE ! LAISSE MOI TRANQUILLER STUPIDE SAC A PUCES ET A BACTERIIIIIE !!!!

Alors que l'ignoble bête lèche mes abdos je la prend par le col, elle se débat, me griffe me mord, j'essaye de la choper, finis par rafermir ma prise et l'envois en vol planer à l'autre bout de la pièce.
J'ai mal au nez, mal au dos à cause de ma chute, les yeux rouges, les oreilles qui sifflent, le cervaux embrumé, le coeur qui bat à cent à l'heure, je suis griffé de partout, j'ai pas assez dormis, je suis collant, gluant, blanc, mal à l'aise, les pieds emmelé dans les draps et ...
EH MERDE ! J'avais oublié que poudlard était en feu !
En même temps, c'est marrant que poudlard soit en feu le matin ou il se passe plein de trucs anormaux ! TT pourquoi je suis plumé comme un poulet LE jour ou poudlard décide de brûler ?

Ah ... d'ailleurs, je n'y pensais plus, poudlard ne peut pas brûler. C'est impossible. Sand nous l'expliquait tous les débuts d'année pour décourager les éventuelles pyromanes.
...
Je lève les yeux vers la porte.
Croise de le regard franchement amusé de cette qui visiblement est à l'origine de tout ça. Je la regarde d'un air d'autoroute.

- Elisabeth Winster ... Tu va me le

S'BAF

Ca c'est Choupette qui vient de repartir à la charge. Elle a visé l'épaule, sous le poid je bascule de l'autre côté et me cogne contre la commode.
Aïeuh TT.
Je prend Choupette qui vient de me griffer au visage et je la balance de toute mes forces sur winster visant la tête.
Mais avec la gravité et le poid de choupette ( obèse ce chat, obèse vous dis-je ! ) elle arrivera sûrement pas a destination...

J’attends. Pourquoi bougé alors que je sais que Jordy va faire tout le boulot ? Et ça manque pas…Alors que je hurle que Poudlard est en feu et lui balance un jet d’eau en pleine tête, le voilà qui se réveille enfin. Dur, dur le levé du corps. Il est encore à moitié au pays des rêves de pauvre. Il a juste capté le principal, Poudlard crame et faut qu’il se bouge. Il saute du lit, rate son cou et termine sa course vautré par terre.

Je me retiens de rire, faudrait pas gâcher le suspens. Choupette est a son poste, elle fixe Jordy et saute !! Et oui c’est le But !!! Joli tir de Choupette, en plein dans le mille. Jordy a beau hurlé, ça empêche pas notre félin de faire son déjeuné avec le miel. Le serpy se débat…c’est le combat de l’homme contre la bête…Suspens…tadadammm qui va remporter le premier round ?? Le chat valse dans les airs et fini sa course encastré dans une armoire. Aieee pauvre bête, faudra que je pense à lui offrir une boite de thon en guise de dédommagement.

Alors que Choupette est KO, Jordy constate que son corps est anormalement plumé. Dja que le miel c’était pas normal, mais alors les plumes, je vois à sa tête qu’il commence à flairer le cou foireux.

Mais n’est pas Jordy qui veut ! On a la classe ou on ne l’a pas. A moitié emmailloté dans son drap, on dirait un bébé qu’on vient de langer.

Ha, il lève les yeux. Ça y’est il m’a vue…il m’a reconnu…oui !! Je peux me laisser allé a rire. Merlin que c’est drôle. Jordy est collant, blanc de plumes, griffés, les yeux bouffit entortillé dans un drap…en bref, la honte. Et moi, je me marre.

-T’es au top du sexy Jordy, change rien !

Mais voici choupette qui repasse à l’attaque. Second ronde ! Elle bondit et…elle est interceptée par un Jordy dont les blessures font peine à voir. Le chat rebondit entre ses mains et se retrouve projette en ma direction. Ni une ni deux, j’attrape ma baguette. Un, deux , trois…un éclaire oranger et voilà Choupette suspendu dans les airs, tel un chat volant au ralentit. Allo, Youstone, préparez la piste d’atterrissage, nous avons un CVNI en approche. La pauvre bête se rebelle, miaule son désespoir, elle me fend de cœur.

-Pauvre choupette….Jordy, t’as pas honte ? Tu nous l’as traumatisé là !

Et je me marre à nouveau. Bordel, j’ai des crampes dans le ventre…Qu’est qu’il a dit tout à l’heure ? Ha oui…Elisabeth Winster tu va me le…mais me le quoi hein ?

-Jordy chou, je vais te quoi ? Ha je sais…Je vais te filmer pour le diffuser dans la grande salle c’est ça ?

Je pouffe encore comme une taré. Puis, soudain avec ma baguette, renvoies Choupette au ralenti sur Jordy. Choupette est un chat baudruche, un ballon que l’on se renvoie. Elle touche sa cible, ses poiles se collent au miel. Elle miaule, elle proteste, regarde Jordy comme si c’était sa faute a lui.

-Choupamiel…Fais lui un câlin Jordinou =P Oh et puis…Poudlard est en feu…tu ne serais pas assez cruel pour laisser cette pauvre bête dans le brasier ?

-T’es au top du sexy Jordy, change rien !
- Connaissant tes goûts particuliers Elisa' j'pense que je dois comprend que je dois vraiment faire peine à voir.

Oh c'était mesquin ! Tout le monde connait l'attirance non dissimulé d'Elisabeth pour certains Griffondors, summum du mauvais goût ! Personnellement je m'en tamponne comme du premier bonnet lapon de Salazar.
Mais là qu'elle ne s'attende pas à ce que je lui fasse des remarques gentilles. Faut pas poussé Gwladys dans les orties non plus hein !

Choupette attaque !
Tu veux t'fighter sale chat ? è___é tu vas souffrir ! Va dire bonjour à Maman Winster. Celle ci dégaine sa baguette comme un cow-boy et stop la bête en plein vole.
C'est pas du jeu !

-Pauvre choupette….Jordy, t’as pas honte ? Tu nous l’as traumatisé là !

- Oh que si j'ai honte, mais pour pour Choupette... Qu'elle fasse une crise cardiaque, ça nous ferra des vacances !

Elle rigole.
Va y ma grande fait toi plaisir ! Qu'il y en ai au moins une qui s'amuse.
BAM.
Aïeuh >< j'viens de me prendre deux livres sur la tête ! Ils étaient bancale depuis que je me suis cogné sur la commode et là ils ont décidé de tombé. Je vais avoir une bosse !
Vilaine Elisabeth tout ça c'est taaa faute !

-Jordy chou, je vais te quoi ?

- Tu vas me rien du tout perfide femme ! Ne m'adresse même plus la parole !

Ha je sais…Je vais te filmer pour le diffuser dans la grande salle c’est ça ?
- Au point ou j'en suis...

Quoi que si elle fait ça je jure sur le slip de Jédusor que je l'étripe et la pend par les boyaux au saule cogneur !
De toute manière à côté d'Elisa se trouve déjà quelques filles en pijama réveillé par le boucan. Je reconnais entre autre Lindsay qui me regarde avec un sourire amusé.
Puir je reporte mon attention sur l'énorme chat volant qui lévite tranquillement entre moi et Elisa. Il est vraiment moche ce chat. Immonde, igoble, d'une affligeante laideur, dégeulasse...
Il ... il avance là ? Vers moi ?
J'essaye de reculer mais j'ai la commode qui me barre le passage ! Ah ! Je vais te foutre le feu à la première occasion saleté de meuble inutile !

Je regarde la bête d'un air de dégout marqué, celle ci se colle à moi, miaule, visiblement pas contente.
J'hésite sur la réaction à adopter. J'ai assez mal à cause de ses griffures pas envie d'en écoper une dizaine de plus mais en même temps il est répugnant ce chat.

-

Choupamiel…Fais
lui un câlin Jordinou =P Oh et puis…Poudlard est en feu…tu ne serais
pas assez cruel pour laisser cette pauvre bête dans le brasier ?

- Si tu savais ! Je lui foutrais le feu moi même si j'avais ma baguette ! Pourquoi t'envois ce sale chat Elisa ? Vient donc me faire un câlin toi même !

Histoire que je te foute du miel et des plumes sur ta jolie tenue... Le chat finis quand même par se débattre en poussant des cris strident ! Ah ! Dieu en avait vraiment marre de créer des choses belles qu'il à donné vie à CA !
Je prend le chat par les oreilles, prend mon drap dans l'autre mains, le noue autour du chat, balance l'autre extrémité de l'autre côté de la pourte du baldaquin de mon lit et pend la bête.

- Ne-me-touche-plus-jamais. @___@

- AAAAAAAAAAAAAAH ! CHOUPIIIINETTE !!!!!!!!!!

Je me tourne vers l'origine de la voix. La deuxième année, la propriétaire de choupette. Gloups.
Je lui adresse un sourire colgate de lover complet, mais elle ne le voit même pas. Je me dépètre de mes couvertures et me lève plus ou moins pendant que la petite Serpentarde va détaché son ignoble monstre.

- Choupie ? Choupette ? Ca va choupette ? T'as rien ? é_è qu'est ce qu'il t'as fais le méchant monsieur ? Ca va, ca va ... Beerk choupette qu'est ce que t'as dans les poiles ?

Pendant ce temps, tout doucement, je me dirige vers la porte.

- TOI !

Trop tard ... Je me retourne et accuse le regard de braise de la fille avec l'horrible chat dans les bras. Elle pose son matou, vient en face de moi, elle doit bien faire deux tête de moins que moi mais lève tout de même le bras et me fou deux baffes.

- NE T'AVISE PLUS JAMAIS DE FAIRE DU MAL A CHOUPETTE.

Avant que j'ai pu répondre elle sort de la pièce avec son chat et qui me suis des yeux.

On récapitule ?
J'ai mal au nez, aux oreilles, je suis griffés partout, j'ai des bleus au dos, une bosse sur la tête, du miel et des plumes sur tout le corps, une trace de main sur la joue, des poiles de chats collé au miel, je suis a moitié à poil ( je dors en boxer moi ), et il y a toutes les filles de ma maison qui me regarde.
Ca peut être pire ?
Sûrement.

Je commence à rire. Le fou rire nerveux. Je m'avance vers Elisa, pose une main sur son épaule en rigolant et me colle à elle, essuie mon bras enmielé dans ses cheveux et frotte pour faires lui des noeuds indéméllables.

- J'ai toujours dis que tu devais essayer de t'faire des dred's.

- Connaissant tes goûts particuliers Elisa' j'pense que je dois comprend que je dois vraiment faire peine à voir.[/size]

[size=12]Bien essayé Jordy, mais pas de chance, je suis vaccinée contre les sarcasmes =D Vas, y essaie encore. C’est comme a la fête foraine, plus tu tires de ficelles et meilleurs sont les chances de gagner le gros lot.

- Quelle horreur ! Elisabeth Winster qui me trouve sexy ! C'est le monde a l'envers !

Je ne veux pas ressemble a une espèce de beau gosse prépubère made by Walt Disney comme son amoureux ! A ce niveau là le suicide est la dernière option envisageable.

En vacances toute l'année ? C'est pas vrai, je proteste ! Je fais actes de présence sur ma chaise et déjà ça, ça nécessite un effort considérable !
Choupette me planter ses griffes n'importe ou ?
Réflexe, je baisse les yeux sur mon entre-jambes... ouais bon, ça va hein, t'façon c'est a ça qu'elle pensait aussi l'autre.

Les bonnes réponses en potions ? Aha ! Jordy a plus d'un as dans sa manche ! Je suis un préstigitateur !

- Rienàfoutre ! J'demanderai à Elynn !

Bonne idée ça... si je veux voir ta moyenne passer de 4 à deux ! \o/.
Nan mais nan, ne croyez pas tout ce que je dis, je suis super bon en potions, comme partout, c'est juste que quand j'ai pas envie de réviser ( ce qui est toujours le cas ) je demande les réponses autours de moi.

- Et puis t'façon dans le pire des cas je soudoye le remplaçant de Sand et mon examinateur aux ASPICS et j'aurai une meilleure note que toi.

Comme ça je pourrais la charire toute sa vie avec ça muhahahaha !
Choupinou ? Moi ? Je veux bien être choupinou mais pas avec Elisa, hein ! Oh ! Bon. Elle parle d'en faire profiter toute les filles de poudlard. Je fais un sourire un coin et hausse 2 secondes les sourciles en répondant :

- Bah ... Quand on peut faire plaisir tu sais.

Je jette un coup d'oeil aux première année qui se battent derrière Elisa pour voir le spectacle. Je leur adresse un grand sourire et les salut avec l'index et le majeur collé.
Sa prochaine remarque me fait bien rire :

- T'as une image à tenir ? Toi ? Vraiment ? Je me demande bien laquelle ! ... D'ailleurs tu ne sais pas ce que tu manques, je suis sûre que certaines aimerai beaucoup se trouver dans les bras dudit emplumé.

S'il était pas emplumé peut être... Sûr que là y a pas grand monde qui doit vouloir me serrer dans ses bras. Niveau sensualité on fait mieux que le miel et les plumes...

Allons faire un câlin à Elisabeth ! Elle l'a mérité ! Et puis je l'aime tellement ! Que d'effusions d'amour ce matin !
Bienvenue dans la deuxième saisons des feux de la mort ! Cher téléspéctateurs, comment va se terminer cette histoire ? Elisabeth va t'elle prendre le dessus ? Jordy parviendra t'il à ses fins ? La réponse après la ... oh et puis non, tout de suite.

-Haaaaa !!! Pas mes cheveux !!! J’vais ressemblé a un porc qu’épic maintenant T-T

- Ah ! T'as raison, c'était la dernière étape pour que la transforation soit complète !

Tu vas finir en enfer Jordy.
Oh oui ! *o* l'enfer ! avec du feu partout ! Ah j'aime ça !
Sans relacher mon étreinte je regarde à nouveau Elisa. Elle ne sourit plus, elle fait carrément peur là. Je me recule un peu.

-Jordy ? Je t’aime tu sais…Et tout cette amour, moi je trouve que ça tient trop chaud.

Ah bon ? Personnellement j'ai plutôt froid, en caleçon avec du miel et des plumes partout. En parlant de caleçon je sens un truc non identifié... Je vois la main d'Elisa qui est anormalement proche du seul endroit non dénudé de mon corps.
Oh oh ... ça sent le roussit.
Ou plutôt c'est l'inverse. C'est froid. Super froid. Horriblement FROID ! @______@
Horrible sensation !
J'ouvre la bouche sans emètre aucun son Oo

- ...

AAAAAAAAH !

-Cour, Forest, Cour avant que le petit moineau ne gèle.

T'sais ce qu'il te dit mon petit moineau ( qu'est pas petit d'abord >< ) ? Je crispe ma main sur l'épaule de la Serpentard et lui enfonçant mes ongles dans la chair.
Je peux pas me foutre à poile ici ! Je peux pas non plus courire jusqu'au douche, c'est beaucoup trop loin.
Ah mais ça brûleuuuh !
Action ! Réaction !
Ne cherchons pas midi à quatorze heure, la meilleure solution n'est peut être pas celle à laquelle on pense en premier mais qu'importe je réagis sous une impulsion.

Je prend Elisa par la taille, l'attire entièrement dans la pièce, je me plaque contre le mur ( vu mes blessures, j'suis plus à sa près ) Elisa collé contre moi par l'intermédiaire du miel muhahaha, un bras dans le creux de son dos, l'autre qui qui vire ces choses inoportunes de l'environement immédiat de mes parties @___@.
Tout en procédant à l'opération je la regarde droite dans les yeux pour être sûr que ceux-ci vont pas aller se balader n'importe où.

Nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Je penche la tête sur le côté et lui demande en souriant :

- Dit moi Elisa, j'ai gagné le droit que tu me harcèles toute la sainte journée c'est ça ?

Une fois débarassé des glaçons qui n'avaient rien a faire là où ils étaient je relâche Elisa completement.
Les filles à la porte regarde toujours.
Je me sens comme une stars Cool

Vous savez ... Jean claude VanDam, Eve Angélie, les stars dont on se fout de la gueule...

J'attrape une serviette pendu à l'armoire et me tourne vers Elisa :

- Tu m'autorises à me laver ?

A tous les coups la réponse va être négative...
Puis en me tournant vers la bande de filles (et, tiens y a aussi des mecs ? ) je propose avec un demi-sourire :

- Quelqu'un veut venir avec pour me frotter le dos ?

Je lui flanquerais bien une mandale derrière la tête, juste pour me défouler, mais je me rappel juste à temps que si je fais ça, je vais me retrouver coller.

- Jamais content, Teavy. La prochaine fois, je dirais que t’es laid comme un véracrasse, même si c’est un mensonge.

Je boude. Ou plutôt je fais croire que c’est le cas. Je pense pas que Jordy ait le pouvoir de me vexer vraiment. Et pis même s’il l’avait, je lui ferais regretter au centuple. J’adore sa façon si sure de lui de me dire qu’il demandera à Elynn. J’éclate d’un rire franc.

Elynn est surement bien plus douée que lui en potion…Sauf que petit problème, elle a pas encore vue notre programme. Mais bien entendu, Jordy a pas pensé à ce petit détail. Elynn vole tellement a son secoure depuis qu’elle est arrivé a Poudlard, que je crois bien qu’il a dut zapper qu’elle était plus jeune que nous.

-Oh, quelle bonne idée que voilà. Et je suis certaine qu’Elynn te sera d’un grand secoure avec ses cours de 5eme année. Je suis ravie de voir que tu te décides enfin à prendre des cours de rattrapage Jordy Chou.

J’imagine bien Jordy essayé de payer le remplaçant d’Unless. Je sais pas pourquoi, mais je fais le parie que ça serait comique. Il suffirait qu’on tombe sur un examinateur un peu olé, olé fanatique des petits jeunes, et notre Jordy s’en retrouverait tout émoustillé.

-Houlà, tu sais pas à quoi tu t’engage là, poussin. Soudoyer = monnaie d’échange. Et tu sais, le monde n’est pas fait que d’éprit angélique tel que le mien. Y’a aussi plein d’esprit tordu. Suffirait que tu tombe sur l’un deux pour finir par devoir ta réussite au ASPIC au fait de t’être retrouver a porter une jupe plissé, des couettes et de jolis paires de menotte rose en plume d’hippogriffe. Et pour peu qu’on te demande de faire la danse du ventre en prime, y’aurait pas loin.

J’imagine bien la scène. Mwhahaha, si jamais Jordy venait à me battre aux ASPIC, tout ceux de cette pièce repenserait à cet instant. Voilà, maintenant, il pourra plus jouer à l’élève brillant sans qu’on se pose des questions.

Y’a dans cette chambre un tat de nanas qui ont les yeux braqués sur lui. Nous sommes en plein débordement de progestérone. Houlà, mauvais ça..Très mauvais ça…pit être bien que je devrais jeter un sort de protection a Jordy avant que l’une d’elle ne se jette dessus pour le violer ? Nannnnnn en réalité, je suis certaine qu’il adorerait ce faire sauter dessus ;o La preuve, malgré les circonstances, il trouve encore le moyen de faire du charme. J’entends quelques soupires derrière moi…God, c’est dans ces moment là qu’on est contente de pas être une petite culotte U-u. Je lève les yeux au ciel. Il leur en faut vraiment peu..Hein…Le vlà qui se fiche de moi. En effet, je sais pas ce que je manque, mais je sais ce que je gagne : ma dignité =D

-Celle de jeune fille sage, pure et chaste, of course =D Je sais pas ce que je perds, mais je sais ce que je gagne monsieur cœur d’artichaut. Ha ça, j’en doute pas qu’elles voudraient toutes être dans les bras du poulet déguisé que t’es. Etre un nom sur ta liste, voilà qui suffi à les rendre incontrôlable pour les années à venir.

Je lève encore les yeux au ciel. A chacun sa forme de pouvoir.Jeudor veut conquérir le monde, Jordy veut conquérir toutes les filles.

Vilain fourbe ! Il a profité d’un moment d’inattention de ma part pour me mieler les cheveux. Et maintenant, il se permet de faire de l’esprit en plus. Il a ravagé mon brushing O____o.

-Et bah si je suis un Porc qu’épic, je pourrai au moins me venter d’être la plus intelligente et séduisante de ces bestioles. Alors que toi là…la différence entre un poulet et toi, elle se voit même pas d’un point de vue QI.

Mwhahaha, ça vole bas U_u. Sarcasme pourave du jour, bonjour. Ma vengeance est complète au moment ou je lui balance des glaçons dans le boxer. Vlà de quoi refroidir ses pulsions moi je dis xD. Jordy bondit sur place, incapable de prononcer le moindre mot. Dans son regard, je savoure ma victoire. Il s’y attendait pas à ce cou là.

Holà..Mais…mais…Mais quesqu’il me fait là ? Je n’ai pas le temps de dire pudding que le voilà qui m’attrape par la taille et me fait rentrer dans la pièce. Jme retrouve coller a lui comme une sangsue a sa victime. On finir notre course contre un mur. J’essaie de me dégager, mais le miel nous lie l’un à l’autre sans parler de sa main qui fait pression dans mon dos. Mais heuuuuu c’est de la trucheeeeee !!! Il use de sa force physique !!! Lié par les liens sacrés du miel, Jordy me fixe dans les yeux tandis que sa main s’active dans son caleçon. Pas d’image salace bande de pervers ! Il est juste en train d’enlever les indésirables glaçons. !

J’ose même pas songé a quoi on doit ressembler là, vue de l’extérieur. Je crois bien que j’ai jamais été aussi proche lui, même durant nos parties de batailles de polochon. C’est…c’est dérangeant..Perturbant…En plus il sent le miel U_u. Opération terminée. Jordy penche un peu la tête et me lance un sourire en coin. Vil séducteur ! Penche pas la têteeee !!! Tous le monde va croire des choses !!!!

-Bordel Jordy ! Tu veux qu’on fasse la une des potins du jour ? T’as idée de ce que les autres sont en train de croire là ? T-T Et penches pas la tête comme ça, t’aggraves notre cas

Je lui souris aussi, et par reflexe pour tenir l’équilibre je pose une main a plat sur le mur juste a coté de sa tête. Pour le cou..J’me rends pas compte que c’est le truc a surtout pas faire xD

-Hum…C’est tantent de t’harceler toute la journée, Jordy…Mais je peux arrêter aussi…ça dépend de ce a quoi j’ai droit en échange ^^

*FLASH*

Pt’ain c’est quoi ce truc bleuté qui vient de nous éclairer ?! Un flash de photo !!!!! NAN !!!!!!! Jordy me relâche au même moment, juste assez pour que je voie une ombre s’éclipser en courant dans les escaliers. Je sais pas qui c’est…Mais quant je le saurai, lui, il va regretter d’être né. Je suis pleine miel maintenant. Ma tenue est ruinée, juste bonne à faire des chiffons.

-Dis moi Jordy…tu tiens a ta réputation ? Parce que si on attrape pas ce rigollot, je crois qu’on peut tous les deux lui dire adieu.

Il attrape une serviette, et me demande s’il peut aller se laver. Je fais mine de réfléchir…

-Et si je dis non, tu vas faire quoi ?

Lui demandais-je avec mon petit air espiègle. Il se tourne alors vers l’assemblée qui sait plus ce qu’elle doit pensée de tout ça. Avec son air charmeur, il demande un ou une volontaire pour lui frotter le dos. Je vois déjà toute une bande de filles se précipiter. Ça se bouscule et, inévitablement, on assiste a une chute de plusieurs d’entre elles. Ça se piétine, c’est à celle qui arrivera le plus rapidement vers Jordy pour le trainer vers la salle de bain.

Illico, action, réaction, j’agite ma baguette pour créer un bouclier entre nous et cette bande de furie assoiffer de testostérone. Quel manque de tenu, non mais vraiment ! I’am shocking =O…ou pas. Je murmure pour que seul lui entende, on a djà fait assez fureur comme ça

-Et une émeute, une ! Au faite Jordy…Aurais je oublié de te dire que y’a plus du tout d’eau chaude dans la salle de bain du dortoir masculin ? =D C’est ballo hein…Mais allez, je suis bonne joueuse, si tu veux, je te laisse une petite place dans la mienne de douche. Mais, bien entendu, faudra que tu te laves en fermant les yeux ;o

J’attrape sa serviette et commence à faire mumuse avec. Derrière mon bouclier, on entend quelque sifflement rageur. Jme marre. Saboté les douches des mecs, un truc super simple quant on est pote avec Lindsay. En un battement de cil, elle a réussi à convaincre le concierge de lui montrer comment faire.

Damned elle a raison Elynn est pas de mon niveau. Flûte, zut, saperlipopette, voila qui interfère dans tous mes plans. Que faire ?

- Inutile je maîtrise parfaitement le programme de cinquième année.

Ou pas, mais j’ai rien trouvé de mieux a répondre et l’expression « se taire plutôt que dire des bétises » je connais pas.

-Houlà, tu sais pas à quoi tu t’engage là, poussin.

Oui maman poule =] ?

-Soudoyer = monnaie d’échange. Et tu sais, le monde n’est pas fait que d’éprit angélique tel que le mien. Y’a aussi plein d’esprit tordu. Suffirait que tu tombe sur l’un deux pour finir par devoir ta réussite au ASPIC au fait de t’être retrouver a porter une jupe plissé, des couettes et de jolis paires de menotte rose en plume d’hippogriffe. Et pour peu qu’on te demande de faire la danse du ventre en prime, y’aurait pas loin.

J’éclate de rire. Je suis partant ! Au moins c’est quelque chose que je sais faire, enfin je suis pas sûre mais je suppose, ça a pas l’air insurmontable la danse du ventre… Ah ambition quand tu nous tiens, que serai-je pas capable de faire pour toi !

- S’il ne faut que ça pour avoir un E aux ASPIC… Et puis, il ne sort pas des idées pareilles d’un esprit angélique, mais c’est non Elisa je ne ferrai pas le danse du ventre pour toi, tu ne me donnerais rien d’intéressant en échange

Je n’ai jamais honte, jamais, ou presque jamais, si quelqu’un me défis là maintenant je veux bien aller danser la rumba dans la grande salle vêtu comme je suis ! Mais ça ferrait trop plaisir à Elisabeth donc non.

-Celle de jeune fille sage, pure et chaste, of course =D Je sais pas ce que je perds, mais je sais ce que je gagne monsieur cœur d’artichaut. Ha ça, j’en doute pas qu’elles voudraient toutes être dans les bras du poulet déguisé que t’es. Etre un nom sur ta liste, voilà qui suffi à les rendre incontrôlable pour les années à venir.

Constat ? J’aime rendre les filles incontrôlables. Mais quand elles me résistent c’est bien aussi. Si tu continues à me résister de la sorte Elisa je vais en faire un challenge personnel. Quoi que je n’ai pas non plus envie de me faire insulter par les idiots de griffondor qu’elle a pour amants. Et dieu sait combien ces mecs puérils seraient capables de me pourrir la vie par jalousie.

- Je n’ai pas de liste, rien ne vaut au jour le jour.

Mesdemoiselles, celle qui me plait aujourd’hui ne me plaira peut-être pas demain.

-Et bah si je suis un Porc qu’épic, je pourrai au moins me venter d’être la plus intelligente et séduisante de ces bestioles. Alors que toi là…la différence entre un poulet et toi, elle se voit même pas d’un point de vue QI.

… Bam dans ta face Jordy.
Le beau cassage bien comme y faut, le pire c’est que j’ai rien a répondre ! Merde merde merde, faut se ressaisir là mon grand. La seule réplique que j’ai en magasin c’est « bah euh … c’est lui qui dit qui est d’abord >< ».
Zut…

- Wah ! J’ignorais les poulets aussi intelligents dits donc ! Cet animal est trop mal connu, on devrait arrêter d’en manger…

J’vais devenir végétarien du poulet !
Pauvres bêtes, je compatis tellement dans ma situation actuel, ça doit vraiment être naze comme vie celle d’un poulet.

Arg, maudit glaçons, maudite Elisabeth. Je te maudis, paf, là, dans les dents.
Réaction peur réfléchis mais qui s’est avéré assez utile finalement.

-Bordel Jordy ! Tu veux qu’on fasse la une des potins du jour ? T’as idée de ce que les autres sont en train de croire là ? T-T Et penches pas la tête comme ça, t’aggraves notre cas.

Oh ? La une des potins ! Ca me dérange pas quand il y a une belle photo ou je suis a tomber, t’façon je lis rarement les articles, je regarde les images *o*.
Je m’en tamponne de ce que les autres sont entrain de penser moi.

- Ca te perturbe tant que ça ? Faut pas, faut pas, regarde…

Je prend son visage entre mes deux mains, m’avance jusqu’à m’arrêté à deux centimètres de ses lèvres, je ne la touche pas mais de l’extérieure on doit bien avoir l’impression qu’on vient de s’embrasser, peut-être pas fougueusement certes … mais il ne faut pas oublier que je suis avec une chaste et pur demoiselle, ne la brusquons pas.

- Là tu peux avoir peur de se que les autres vont penser.

Muhahahaha je suis diabolique.

-Hum…C’est tantent de t’harceler toute la journée, Jordy…Mais je peux arrêter aussi…ça dépend de ce a quoi j’ai droit en échange ^^

En échange, en échange… Je peux offrir quoi à Elisabeth moi ? Je n’ai absolument rien qui l’intéresse TT.

*FLASH*

Ohmondieu ! Késétéksa ? Une photo ? Yeah ! J’espère qu’elles ont prit mon bon profil, quoi que je doute avoir un bon profil avec du miel partout, on dirait un miel pops géants *o*.
Manger moi manger moi manger moi !
Y a des plumes au miel partout dans la chambre, surtout sur le lit de Léo, allez savoir pourquoi, y va pas être content.

-Dis moi Jordy…tu tiens a ta réputation ? Parce que si on attrape pas ce rigollot, je crois qu’on peut tous les deux lui dire adieu.

- Un peu … pas follement tu sais, tant que je peux encore mettre mes actes sur le dos d’une « jeunesse pleine d’erreurs » … Quoi qu’un peu quand même, mais lui courir après comme je suis n’arrangerai sûrement pas les choses concernant ma réputation à moi…

Je préfère aller me laver moi.

-Et si je dis non, tu vas faire quoi ?

- Euh … laisse moi réfléchir… Je t’ignore et j’y vais.

J’suis encore libre d’aller me laver moi, namého !
Damnation, j’aurais pas du demander des volontaires pour me frotter le dos, y a trop de volontaire. AH ! J’ai pas ma baguette magique que faire ? Je suis contrait de me laisser tripoter par une horde de fille en folie.
Zut alors =3.
Oh ? Ah non.
Elisabeth tu m’as sauvé la vie *o*

-Et une émeute, une ! Au faite Jordy…Aurais je oublié de te dire que y’a plus du tout d’eau chaude dans la salle de bain du dortoir masculin ? =D C’est ballo hein…Mais allez, je suis bonne joueuse, si tu veux, je te laisse une petite place dans la mienne de douche. Mais, bien entendu, faudra que tu te laves en fermant les yeux ;o

Oho ! C’est une proposition ?
Y avait de l’eau chaude hier soir, pourquoi y en a pas ce matin ? Ca sent la suite du coup monté…

- En fermant les yeux ? Pourquoi donc ? Tu comptes m’accompagner ?

Je prends ça pour argent comptant. Je passe un bras autour de sa nuque dans un geste plus amicale qu’amoureux.

- Allons y alors.

Je regardes les filles qui nous observent passer d’un air désolé :

- Désolé mesdemoiselles, Elisa à été plus rapide, ce sera pour une autre fois.

Clin d’œil. Comptez pas sur moi pour tenir cette psedo promesse, vous me retrouverez à vous frotter le dos uniquement dans vos rêves. Direction les douches des filles, endroit que je connaitrais presque par cœur à force de l’avoir épié en troisième année. Ignorante jeunesse d’alors…

Soyons indulgente. Evitons donc de rappeler a Jordy que la seule chose qu’il ait un jour réussi a faire dans son chaudron est une espèce de colle, encore plus efficace que la super glue moldu. Dommage pour lui que ce n’était pas ça le sujet du cours mais la potion d’allégresse. Je me contente de sourire avec mon air de sous entendu.

Il éclate de rire devant mes idées quelque peu étrange.

- S’il ne faut que ça pour avoir un E aux ASPIC… Et puis, il ne sort pas des idées pareilles d’un esprit angélique, mais c’est non Elisa je ne ferrai pas le danse du ventre pour toi, tu ne me donnerais rien d’intéressant en échange.

Diantre, il serait vraiment prêt à tout pour obtenir une bonne note à ses ASPIC. Zut, alors, pourquoi que c’est que les examinateurs qui auraient droit a ses prouesses et pas moi ? J’veux pouvoir immortaliser un tel moment moi ! Si je suis pas là, qui c’est qui nous fera des photos souvenirs pour notre album hein ?

D’ailleurs dans cet album, y’en a des photos de nous saugrenues. C’est l’album qui symbolise notre grande amitié =D ou notre grande bêtise, aux choix. *o*

-Insinuerais tu que je suis un ange qui a perdu son auréole ? Nan, parce que si c’est ça, t’as rien compris. En faite, mon auréole, elle est toujours là, mais de temps en temps je l’enlève pour que les Elfes me la lustre. Hey, hey, qu’est ce que tu en sais que j’aurais pas des trucs sympa à te filer en échange hein ? p’têtre que j’ai une botte secrète, une chose qui ferait de toi quelqu’un de surdoué…Quoi que nan…pour ça, faudrait un miracle..J’suis un Ange, j’suis pas Dieu. Mais tu saurais pas me refuser un p’tit défie Cool

Je lui lance mon petit regard plein de malice. Il est joueur, je suis joueuse…nous sommes donc fait pour trouver un terrain d’entente. Toute façon ça fait longtemps que lui comme moi on a dit adieu à notre image de marque. Allez mon grand fou, montre a tata Elisa comment que tu danses bien.

- Je n’ai pas de liste, rien ne vaut au jour le jour.

L’improvisation ! Sacré Jordy va. Un charmeur né. En faites, je suis même certaine qu’a peine sortie du ventre de sa mère, il a réussi à séduire la sage femme.

-Ouai enfin par jour, je suppose qu’il faut plutôt entendre nuit hein. Pas de liste ? vla qui multiplie les chances de toutes les filles ! Quelle générosité Jordy !

Mesdemoiselles, même si votre physique laisse a désirer, ne désespéré pas. Vous pouvez toujours postuler !

- Wah ! J’ignorais les poulets aussi intelligents dits donc ! Cet animal est trop mal connu, on devrait arrêter d’en manger…

Bel essaie Jordy, malheureusement manqué !!! Et Ouai, c’est comme au quidditch, on peu pas faire but a tous les cous.

-Piou piou, on t’as donc jamais appris que le petit signe qui ressemble a un trait devant les chiffres c’est le signe moins ? Nan, j’dis ça parce que le QI d’un poulet, c’est plus dans les chiffres négatifs qu’il faut le chercher.

Rho, vilaine Elisa ! Je lui casse son trip du poulet là ! Mais je l’aime bien Jordy, pis j’aime bien le poulet aussi. Même si on voit pas le rapport.

J’lui parle des potins et lui, il fait mine de s’en fiche comme du premier caleçon de merlin. Il réalise pas que les potins c’est comme de la crème avarié dans un chocolat liégeois ? =O ça vous flanque une réputation en l’air en 10 seconds chronos !

- Ca te perturbe tant que ça ? Faut pas, faut pas, regarde…

Bien sur que ça me perturbe ! Je veux pas que le monde pense que lui et moi..Lui + moi…enfin quoi ! Je veux pas que les gens pensent à nous de cette façon..C’est…dérangeant ! Je regarde…oui je regarde…mais qu’est ce qui faut que je regarde au fait ? Bah, je sais pas, alors j’le regarde lui. J’attends qu’il me montre je sais pas quoi…En même temps, là, j’suis collé a lui, alors je vois pas ce que je pourrais faire d’autre.

Qu’est ce qui me fait ? J’le vois qui me prend le visage de sa main toute mieler et qui se rapproche de moi. Vade retro miel pops sur patte >.< Il a l’effluve du miel qui lui est monté a la tête là. Mais il fait rien. Il reste juste comme ça…Sauf que les autres là derrière nous ils croient tous qu’on vient de s’embrasser ! Jordy…Je te hais…Si, si…je te hais…

- Là tu peux avoir peur de se que les autres vont penser.

-c’est pas de leur penser que j’ai peur là, c’est plutôt de ce que tes soupirantes pourraient me faire. Et pis…C’est même pas drôle ! Ça va fuser dans les couloirs cette histoire…Et tu ferais bien de commencer à craindre les miens de soupirants !

Je sais pas si c’est le bon truc à dire a Jordy...Il pourrait y voir un nouveau jeu, démoniaque comme il est.

Pendant qu’on papote, un flash illumine la pièce. Souriez, vous êtes filmé ! Si ce truc là tombe entre de mauvaise main, ça va nous poursuivre pour le reste de notre scolarité. Je suis d’avis de poursuivre le paparazzi. Je veux bien affronter un Jedusor furax quant il verra son lit plumé et son pyjama plein de miel…Mais je veux pas affronter les sourires même pas cacher des autres élèves.

- Un peu … pas follement tu sais, tant que je peux encore mettre mes actes sur le dos d’une « jeunesse pleine d’erreurs » … Quoi qu’un peu quand même, mais lui courir après comme je suis n’arrangerai sûrement pas les choses concernant ma réputation à moi…

C’est pas faux…Et vue comment que je suis moi-même, je crois pas que ce soit mieux…tant pis, on survivra a la une de la presse a scandale *o*

Jordy avance l’idée d’aller se laver. Ça me semble pas une mauvaise idée, d’autant que je crois qu’il compte se passer de mon opinion sur la question. Il provoque une émeute en demandant une volontaire pour le laver.

Heureusement que j’ai de bon reflexe. Sinan, il aurait été noyé sous une nuée de fille en manque…Je l’informe au passage de l’absence d’eau chaude dans leur salle de bain. Avec humour, je l’invite dans la notre…Oupsss grave erreur…Jordy me prendre au pied de la lettre

- En fermant les yeux ? Pourquoi donc ? Tu comptes m’accompagner ?

-Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Tu devras fermer les yeux pour éviter que ton regard curieux n’entre en collision avec un string a Lindsay ou un soutien gorge d’Elynn ou…enfin avec nos petits sous vêtements quoi.

Mais Jordy, petit malin, continu sur sa lancé. Son bras se passe avec affection autour de mon cou, m’invitant ainsi à ouvrir le chemin. Mais…mais…mais…Et il en rajoute une couche en plus ! Les autres filles sont dégoutées…voilà comment qu’on se fait des ennemies hein T-T.

J’entraine Jordy dans nos douches vue que je veux pas me dégonfler.

-Et bah nous y voilà..Bienvenue dans notre univers 100% féminin…Mais interdiction de toucher à tout ! Alors…Tu veux toujours que je te frotte le dos ? Au point ou en est notre réputation..nous n'en sommes plus a ça pret

- Je suis un Ange, j’suis pas Dieu.

- Forcément, vu que Dieu, c’est moi !

Ah bah non, je vais commencer à être modeste maintenant, ça me ressemblerait si peu.
Je ne saurais pas lui refuser un petit défis dit elle ? Elle veut que je danse là tout de suite, déguisé comme un poulet, devant la crème de la gente féminine de ma maison qui zyeute par la porte ?
Euh … non. Mais d’un côté… oui. Ah ! Je n’aime pas passer pour un lâche. Je regarde mon ventre, la regarde droit dans les yeux, commence à tourner les poignés comme les danseuses orientale, avant de lui lancer un regard fauve et de lancer un sorte de ronronnement félin en ajoutant :

- Juste pour toi alors, mes représentation on un prix.

Yarf yarf, tant que j’aurais un public que je ne bougerai pas mon corps a un rythme sensuel.
Finis de jouer à ça, sinon Elisabeth va vraiment croire des choses…

- Jour, nuit ? Oh pourquoi jouer sur les mots ! Je suis toujours ouvert.

Et pour le prouver j’ouvre les bras, comme si j’attendais que quelqu’un me saute dedans, mais ça n’arrive pas. Elisa fait barrage.

On se colle, nos corps s’entremêlent, on se … Oh ! Imaginez rien vous ! Il s’est rien passé, même si je doit admettre que c’était l’impression donné.
Elle a peur de mes soupirantes maintenant ? C’est pas drôle ? Je lui adresse un sourire tout mignon tout plein. Avoue donc Elisa t’aurais bien aimé que ce que tout le monde a vu soit arrivé. Ou peut être pas…
Je dois aussi craindre ses soupirants ?

- Damn’ tu as raison ! Me voila avec la moitié de Griffondor sur le dos ! L’autre moitié représentant évidement la gente féminine.

Mais les Griffous ils ne me font pas peur.
SuperJordy !
Je passe ma mains dans les cheveux d’Elisa histoire de bien cradosser sa tignasse déjà bien jaunâtre. Je la regarde avec un air de faux amoureux transit et ajoute :

Mais tu sais Elisa, je suis prêt à affronter tous les dangers du monde pour toi ! Je te protègerais contre les ignobles hommes qui prétendent pouvoir te ravir à moi !

Je regarde encore sérieux deux minutes et j’éclate de rire sans pouvoir m’en empêcher.
C’est tellement pathétique. Surtout de la part d’un miel pop’s à plume ! Allons à la douche !

-Ne prends pas tes rêves pour des réalités. Tu devras fermer les yeux pour éviter que ton regard curieux n’entre en collision avec un string a Lindsay ou un soutien gorge d’Elynn ou…enfin avec nos petits sous vêtements quoi.

C’était donc ça ! Mais ne t’inquiète donc pas Elisa.

- C’est un problème ? Meuh voyons, mon regard curieux peut entrer en contact avec ce genre de choses quand je veux !

Et pour le prouver je tire sur l’arrière de sa culotte qui dépasse un peu.
Muhahahaha.
Je vais me prendre un baffe bientôt je vais rien comprendre.

On traverse la foule féminine. Elisa joue le jeu et m’emmène à la douche.
Yeah ! \\o/

-Et bah nous y voilà..Bienvenue dans notre univers 100% féminin…Mais interdiction de toucher à tout ! Alors…Tu veux toujours que je te frotte le dos ? Au point ou en est notre réputation..nous n'en sommes plus a ça prêt

Je lui adresse un grand sourire, la pousse à l’intérieur de la pièce, en restant sur ses talons, envoie un dernier bisou volatile à la horde de curieuse, leur fait un clin d’œil en affirmant que pour le reste ce n’est pas de leur âge et leur ferme la porte au nez.

Cela fait je me tourne admirer l’endroit.
En effet y a de ces choses tellement féminines. C’est amusant ! Je veux toucher à tout @___@ Mais j’ai pas le droit.
Terrible ça.

- Bien sur que je veux que tu me frottes le dos !

C’est évident ça, roh. C’est dur de se frotter le dos tout seul alors quand quelqu’un vous le fait c’est toujours mieux. Même si bon la plupart du temps quand je demande à Léo il m’envoie promener, aucun sens du service ce type.

Je parcoure rapidement la salle de bain, spacieuse tout de même, Et je finis par prendre un savons qui sent l’orange, un shampoing spécial volume, un après shampoing pour cheveux secs, une coloration et … quoi que nan pas coloration.
Je pose tout ça dans un douche.

- Dit moi tu veux aussi ôter de ton corps magnifique ses résidus de miel délicieux ou tu me frotte juste le dos ?

En gros : tu prends la douche avec moi chérie ? Un allumette en feu ..pchiiiii (Jordy) Icon_cool

Je fait couler l’eau ( en attendant qu’elle se réchauffe ) et m’approche d’elle en lui tendant la main.
Ne dit pas non Elisa, je sais que tu adores ce genre de jeu.

- Forcément, vu que Dieu, c’est moi !

J’éclate de rire. Qu’est ce que j’aurais bien put faire d’autre, honnêtement ? Jordy qui se prend pour Dieu….Enfin, je suppose que c’est déjà mieux que de se prendre pour Napoléon.

-Sans blague, C’est toi Dieu ? Waouh, t’as les plein pouvoir et tout le tralala la…Sauf que Dieu a fait les hommes a son image et que toi, tu te veux unique. Je crois que y’a comme un bug là, non ?

Je ne voudrais même pas imaginer ce que pourrait donner une assemblée d’Homme ressemblant à Jordy. Nous ne saurions plus où donner de la tête et tous les profs finiraient par démissionner. Nan, moi, je suis égoïste. Je ne veux pas qu’il y ait plein de Jordy. Je veux conserver le model d’origine. Je veux continuer à faire baver d’envie toute les filles chaque fois qu’on se balade ensemble. Même si y’a jamais eut ambigüité sur nos rapports, c’est drôlement kiffant de déclencher des éclaires de haine dans le regard des filles. On se sent tellement supérieur dans ces moments là…

Mwhahaha, en plus j’ai le droit à une représentation privée de ses talents. Je sens que derrière moi, y’a un tat de filles qui maintenant veulent ma peau. J’adore son regard félin, son ronronnement de gros chat paresseux. Jordy est un poulet qui ronronne, je trouve ça dément ! Peut être bien que, grâce à lui, on va inventer une nouvelle race d’animal..Ou pas. N’empêche que je ne donne pas tord de se faire payer. Toutes les filles rêvent de pouvoir baver devant son corps dénudé. Il aurait bien tord de se priver d’une source de revenu. Peut être bien qu’un jour, Jordy finira Gigolo. Ouai, mais alors il sera le gigolo le plus convoiter de ce monde.

-Je suis un public privilégié, j’adore. T’as raison Jordy, fais toi payer. Un jour, tu seras riche et moi, je pourrai me venter d’être l’amie du mec le plus convoité au monde. J’aurai mes entrée partout grâce à toi…je trouve ça génial.

Incorrigible serpentarde qui lève ses yeux brillant vers lui. Voilà ce que je suis. Vil tentateur va ! C’est bien des idées de vert que de vouloir se servir de ses amis à des fins personnels.

Heureusement que je suis là pour veiller a sa sécurité. Ce grand fou, ne pensant pas une seule seconde au danger que peut représenter une meute de filles aux hormones bouillonnantes ouvre grand les bras comme pour les accueillir. Mais ça, c’est totalement hors de question. Personne ne bondira sur lui, personne ne lui arrachera ses vêtements et la moitié de sa peau avec. Ralala, Jordy, Jordy, Jordy, que ferais tu hein, si tata Elisa ne prenait pas soin de toi ? Tu ne serais plus qu’un pauvre petit poulet sans plume. Je joue sur les mots, il joue sur les formes. Je suis au moins aussi taquine que lui lorsque je m’y mets.

-C’est ça. Chez Jordy c’est open bar 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24…faites comme a la boucherie, prenez un ticket et user de patience en faisant la queue.

Je fais mine de regarder un agenda imaginaire tandis que lui, s’approche un peu plus de moi. Nous voilà tout collant, tout plumé, et tout mélangé. Jordy sent bon le miel. Si y’avait pas toute ces plumes ça me donnerait bien envie de le manger. Oui..Mais non…parce que y’a les plumes mais aussi parce que y’a toute une armée de fille qui, si je bouge, risque de me tataner a cou de talon aiguille. C’est redoutable une fille jalouse. Faut se méfier.

Alors que Jordy fait semblant de redouter mes soupirants, j’entends le grognement rageur des siennes de soupirantes. Allons, allons mesdemoiselles, ne sombrer pas dans la colère, c’est tellement dépourvu de classe. Le sourire de Jordy est tout mignon tout plein et me donne envie de rire. Nous sommes en pleine scène pour le moins suspicieuse et moi, je rie.

-Vraiment ? Attend ce n’est pas certain du tout ça. Peut être que la moitié de ta dernière moitié est aussi une menace potentielle. Va savoir Jordy, peut être que y’a pas chez les mâles rouge que j’ai été semé la confusion.

Je le regarde avec tellement de sérieux en disant ça, que j’en viendrais moi-même à y croire. Allez donc savoir, peut être que je cache des choses. Mon petit poulet au miel se transforme soudain en chevalier servant. Un homme a plume prêt à défendre ma vertu, merlin que c’est …touchant ? Nan !…pathétique ? Oui. On se prend vraiment pas au sérieux nous deux. Heureusement d’ailleurs, sinon, jamais on ne vivrait d’aussi bons moments.

-C’est certain mon belle oiseau que, rien qu’en te voyant, mes soupirants vont prendre la fuite. Toi tu veux me protéger ? Choupinou, t’es mignon mais entre nous là…Qui c’est qui protège l’autre ? Si je n’étais pas là, tu serais en train de te faire déplumer à vif.

En même temps si, je n’étais pas là, il serait aussi en train de dormir tranquillement dans son lit. Niark niark, monde injuste et cruel. D’ailleurs le monde est encore plus cruel que ce qu’on ne croit. La preuve, me voilà moi aussi toute collante, toute visqueuse. C’est une insulte à ma grande classe naturelle ! Rho et puis non, même comme ça, je reste classe c’est tout. Cela dit, je dis pas non à une bonne douche parce que..Voilà quoi…

Hey, nan mais oh ! Ma culottttteeee ! Elle va être toute déformée maintenant ! Mon petit dessous de soie sur mesure de chez Michelin ! Je retourne à Jordy un regard qui tue. Bam, t’es mort ! J’ai le regard revolver, j’ai le regard qui tue ...hum, no coments, please. Puisque c’est, je décide de mal interpréter ce qu’il vient de dire et toc ! Dans tes petites quenottes so craquante.

-Vraiment ? Voilà qui est intéressent. Je suis certain que Leonard sera très heureux d’apprendre que tu reluques les sous vêtements d’Elynn. Je parie même qu’il va t’applaudir des deux mains tellement que ça va le faire rire.

Alors ça c’est très mesquin. Voilà que je me mets à brandir du Leonard en guise de menace. Le miel ça doit être comme l’alcool, ça monte à la tête. Enfin, tout cela ne m’écarte pas de notre objectif : prendre une douche ! Je commence à me sentir quelque peu collante, j’ai la tête qui me gratte. Avec un brin d’humour, tandis que j’entraine Jordy vers nos douches, je lui fais remarquer que pour des cheveux soyeux c’était des jaunes d’œufs qu’il aurait fallu. Pas du miel.

Sur ce conseil purement esthétique, nous arrivons à notre destination. Jordy me propulse vers les douches tendis qu’il salut ses soupirantes déçues. Il adore faire croire des choses qui ne sont pas. Entre notre rapprochement et maintenant notre enfermement ensemble dans les douches, je sens que ça va jaser. J’entends quelques filles protester à travers la porte. Mais bientôt, ces cries ne sont plus que des murmures. Jordy a ouvert l’eau, couvrant ainsi leur voix de crécelle. Il semble s’amuser comme un petit fou à détailler nos produits. Je pense déjà à la tête de Lindsay lorsqu’elle va se rendre compte que tout a été déplacé.

Le jeu ne semble pas déplaire à mon ami. Je me suis engagé à lui frotter le dos et lui, il est bien décidé à me faire respecter cela. D’accord, je me rends. Je lui frotterai le do. Que ne faut-il pas faire pour rester dans les rangs des filles les plus audacieuses de ce château ! Le regard de Jordy me pousse à croire qu’il ne va pas s’arrêter là.

- Dit moi tu veux aussi ôter de ton corps magnifique ses résidus de miel délicieux ou tu me frotte juste le dos ?

Evidement que je ne veux pas rester couvert de miel ! Qui aurait envie de se balader avec des cheveux dignes de ceux d’un épouvantail ? C’est mon tour de couler a Jordy un regard qui en dit long. Je fais ma prude, je joue les offensés

-Salazard à eut un fils avec Helga, et je suis certaine que tu es sa descendance. Impossible autrement, vil tentateur ! Tu essaies de pervertir une âme chaste et pure qui ne vie que dans la crainte du péché.

Pour me frotter le dos, bien sur T-T. Très bien, puisque c’est comme ça…J’avance pour sentir la température de l’eau. Elle est juste à mon gout. Fixant un moment la main de Jordy, je fini par la prendre. Vivement, je le poussai tout habiller sous la douche ou je m’engageai a mon tour. Nos vêtements commencèrent rapidement à faire des « floc ». Quitte à faire, il fallait bien qu’on fasse notre lessive en même temps, non ?

L’eau est en train de dégouliner le long de mes cheveux. Dans le bac, elle prend la couleur du miel. J’avance pour finir collé à Jordy. Ma main attrape le shampoing que je lui déverse sur la tête. Toujours contre lui, je lève les yeux vers son sourire d’ange.

-T’inquiètes pas, si cette douche te donne trop d’idée, tu pourras toujours te refugier sous une bonne douche froide dans ton dortoir.

Je lui savonne les cheveux, consciente d’être bien plus proche que ne voudrait la bienséance. Avec le miel, le savon fait une pate bien étrange sur ses cheveux. J’éclate de rire.

-T’as l’air d’un petit caniche maintenant, je t’adopterais presque.

[ sorry, sorry, sorry pour cet réponse qui c'est fait attendre =/ ]

Evidement que je suis unique, vous vous immaginez plein de moi ? … sérieusement je crois que je me taperai dessus, je me jetterai d’un pont, je deviendrai fou ! Je suis un type invivable alors s’il n’y avait que des gens comme moi sur cette terre la sélection naturelle aurait voulu que l’espèce humaine disparaisse bien vite.

- C’est l’un des grands paradoxes divins, lui dis-je en la regardant comme si elle avait quatre ans et ne pourrais donc jamais comprendre ça.

Je danse pour elle quatre secondes très exactement. Je crois que là on peut même pas appeler ça danser, mais les seules fois où je danse vraiment je crois que c’est pendant les bals de l’écoles lorsque j’ai une jolie cavalière.
Elle croit qu’elle aura des entrées partout grâce à moi. Hahaha, mais dit moi Elisa, tu croirais pas encore au père noël toi ?

Seulement si tu as quelque chose d’aussi bien à m’offrir en échange ma grande.

Ma qué c’est ça le buisness.
Qui ne donne rien au grand Jordan Teavy ne reçoit rien en échange. C’est la dur loi de la jungle, et j’en suis le maître.
Venez à moi femelles, venez m’aduler Cool

Aherm.
Comme la boucherie chez moi ? C’est quoi cette comparaison ?!
Elle aurait pu dire comme à la boutique pour renouveler son abonnement au bus magique mais nan c’est comme à la boucherie.
Je regarde Elisa en faisant la mou :

- Elisabeth, ta comparaison m’attriste ! Ferrais tu le rapprochement entre moi et mon amour pour la gente féminine et un business qui ne tourne que grâce à l’argent ? Tu me crois donc si insensible pour oser prétendre que je satisfais les filles sans sentiments aucun en désirant être rémunéré pour ça ? Oh qu’elle négative vision de moi.

En même temps, en réfléchissant à ce que je viens de dire…. Evitons de s’enfoncer.

La moitié de ma dernière moitié ? Geuuu ? Trop compliqué tout ça. Moitié ? Quart ? Moitié ? Menace potentielle ?
J’ai rien comprit à ce qu’elle vient de dire là.

- Euh ok…

Elle affirme me protéger ? Aha, bien sûre, c’est l’illusion que je lui donne pour qu’elle se sente forte voila tout. Quoi que je me sentirais pas rassuré si elle partait maintenant, pas avec tout ce monde devant mon dortoir.

-Vraiment ? Voilà qui est intéressent. Je suis certain que Leonard sera très heureux d’apprendre que tu reluques les sous vêtements d’Elynn. Je parie même qu’il va t’applaudir des deux mains tellement que ça va le faire rire.

- J’ai dis que je pouvais j’ai jamais dis que je le faisais nuance.

Quoi que j’espère quand même qu’elle tiendra sa langue, parce que si elle vient raconter des trucs comme ça à Elynn, suffit que celle-ci le déforme un peu en le racontant à l’homme de sa vie et moi je peux dire adieu à mon sourire à tomber par terre.
Surtout que je crois bien que Léo me supporte sans beaucoup m’apprécier.. Toujours meilleurs pote avec Scropius et puis c’est tout.
Dirigeons nous doucement vers les douches, tout en observant les gens autour au cas ou l’une d’elles n’arriverait pas à résister à l’horrible tentation de le lécher le torse.
Je comprendrais m’enfin tout de même.

-Salazard à eut un fils avec Helga, et je suis certaine que tu es sa descendance. Impossible autrement, vil tentateur ! Tu essaies de pervertir une âme chaste et pure qui ne vie que dans la crainte du péché.

J’éclate de rire.
Le pire c’est que ça sonnait tellement vrai ! Je comprend vraiment pas comment une fille comme Elisa qui aime tellement ce genre de jeux peut rester aussi pur. Pourtant à mes yeux elle l’est toujours.

- Je ne vois pas vraiment ce que tu me reproches là, laisse toi donc pervertir c’est tellement plus amusant tu verras.

Elle ne prend même pas la peine de se déshabiller, non que je m’y attendais, en faite j’étais même pas sûr qu’elle viendrait me rejoindre.
Au moins elle prend la peine d’ôter ses pantoufles, c’est déjà ça.
Sans que je m’y attende elle me pousse sous la douche, oh la tigresse, pour m’y rejoindre ensuite. L’eau a eu le temps de prendre une température agréable.
Hum la bonne douche du dimanche matin, en charmante compagnie, j’en aurais presque profité si je n’avais pas été aussi dégueulasse.
J’ai le dos contre le carrelage pour faire face à Elisa et garder la distance minimal de bienséance, même si je sens que bientôt cette distance de sécurité minimal ne va plus vouloir rien dire du tout.
Je crois que c’est la première fois que je suis aussi proche d’Elisa avec personne d’autre dans les alentours. Elle prend le shampoing et me verse la moitié sur la tête.

- Eh ! C’est quoi ce gaspillage ! Après on s’étonnes que les filles passent leur temps dans les rayons soins et beauté des supermarchés.

Elle commence à me frotter les cheveux et moi je tente de bien garder en tête l’identité de la nana qui fait ça, parce que moi j’adore quand on me masse le crâne et souvent j’ai bien envie de remercier la jolie demoiselle qui m’a fait cette faveur…
D’ailleurs je crois qu’un jour Elynn l’a fait alors que je dormais à moitié, réaction habituel de ma part… bon je me suis prit un claque, mais Léo l’a vu et je crois que c’est pour ça qu’il ne m’apprécie pas des masses.

-T’inquiètes pas, si cette douche te donne trop d’idée, tu pourras toujours te refugier sous une bonne douche froide dans ton dortoir.

Me réfugier ? Depuis quand je suis quelqu’un qui devrait avoir honte de ça ?
Pour le moment il semble pas que ça me donne trop d’idées, mais vu qu’on est presque collé ensemble, à tous les coups, si ça me donne trop d’idée elle le remarquera.
Ah c’est tellement chiant d’être un mec parfois.
Je lui fais un sourire charmeur :

- En revanche si à toi elle te donne trop d’idées il suffit de m’en faire part et on pourra s’arranger.

Je dis ça mais si elle devient sérieuse en m’annonçant quelque chose de similaire je suis sûre que je serais complètement désemparé.
Tant qu’on s’amuse tout va bien.

-T’as l’air d’un petit caniche maintenant, je t’adopterais presque.

- Rrrr.. Presque ? Qu’est ce qui te manque pour m’adopter ?

Peut-être que je sois un peu moins chiant ? Ca serait un argument de poids je suppose.
Je prends un shampoing spécial pour cheveux gras et volumineux et lui déverse à mon tour sur la tête.

- Ca doit sûrement être un des tiens ce shampoing, j’imagine mal Lindsay ou Elynn l’utiliser.

Je suis trop gentil quand je veux, sauf que je peux pas lui frotter les cheveux en même temps qu’elle lave les miens. Zuut. Alors à la place j’essaye d’enlever les plumes qui collent sur mes bras et mon torse.
Je regarde Elisa, la chemise blanche, franchement c’était un idée intelligente.
Je fais un léger signe de tête vers ladite chemise en commentant :

- A ce niveau je crois que ça, ça ne te sert plus a grand-chose.

Qu’elle la laisse ou l’enlève de tout façon maintenant j’ai le même point de vu. Après je dis ça… c’est sans aucunes arrières pensée.

Et là, j’ouvre les yeux ronds. J’entrouvre légèrement la bouche comme si quelque chose venait de me surprendre. Mais vraiment me surprendre. Pas juste ébranlé, non ! Je parle du choc qu’on a quant un truc que l’on pensait impossible arrive. Je fixe étrangement Jordy, avant de secouer la tête. Tout ça n’est bien sur qu’une vaste comédie. Lui et moi, on sait très bien faire les acteurs quant sa nous chante.

-Waouh ! Jordy ! J’en reviens pas que t’es réussis à placer un mot comme « paradoxe » dans une phrase ! Franchement je t’admire de savoir placé, à bon escient, un tel mot ! Attends une seconde, faut que je m’en remette !

Je fais semblant de porter ma main au cœur, comme si celui-ci c’était emballé. En vérité, jamais je n’ai pensé que Jordy soit stupide, loin de là. Je sais au contraire qu’il est très intelligent. Simplement, il trouve que faire semblant d’être bête ça évite bien des ennuies. Il n’a peut être pas tord…

Il commence à me faire une représentation privé de ses talents, puis se ravise. Finalement, je n’y aurai pas droit. Dommage. Avec lui, c’est donnant donnant. Pour que j’aie quelque chose, il faut que je donne moi aussi. J’adore sa façon de m’appeler « ma grande », ça me donne de suite l’impression d’être quelqu’un. Je lui fais ma petite mine de chat battu, avec mon air tout triste. J’enchaine ensuite avec ma petite moue de réflexion.

-Je pourrais t’offrir un voyage à la porte du paradis, chéri. En échange d’une danse, je me ferais tigresse rien que pour toi. Oh oui ! Appel moi encore « ta grande », j’aime quant tu me rappels combien je suis supérieure à certaine !

Mais oui, moi aussi je suis narcissique ! Vas y Jordy, n’ais pas peur de faire enfler mes chevilles !

Je secoue mes cheveux, faisant voler au passage un tat de plume. Mais on s’en fiche ! Tout le monde a les yeux braqués sur nous et, au final j’adore ça ! Briller dans tout Poudlard pour ses frasques, n’est ce pas enviable ? Au moins tout le monde connait nos noms !

Jordy semble attristé par ma comparaison. J’éclate de rire. Pauvre Jojo, il s’enfonce lui-même avec ses explications. Il est trop chou !

-Ha, Jordy, tu me fends le cœur ! Comment peux-tu croire que, moi, je puisse penser une telle chose ? Jamais je n’aurais eut une pensée aussi négative a ton égard. Non, bien sur. En te comparant à la boucherie, je pensais plutôt à la délicatesse du boucher devant ses morceaux de viande. Tu vois ces nanas derrières nous ? Elles sont comme des pièces de viande pour toi ! A la manière du boucher, tu sélectionnes la plus tendre d’entre elle, tu la retournes, tu la palpes …Ensuite, la différence c’est que le boucher, il a un couteau pour lui faire sa fête a son morceau de barbaque, toi, tu as autre chose ! Pour ce qui est du paiement…Ne dis t’on pas, mon grand, que tout ce qui est bon dans ce monde coute cher ? Dans ce cas, je crois que te faire payer pour leur offrir un plaisir qu’elles n’auront jamais ailleurs est un honneur. Quant aux sentiments..Haha, elle est bien bonne celle là…Jordy, tu ne sais même pas ce que ce mot veut dire…Et tu es bien chanceux de ne pas le savoir d’ailleurs.

J’ai toujours vue en Jordy le véritable serpy. Il est à l’image de sa maison, j’imagine. Le vrai serpentard ne s’attache à personne ou plutôt, s’il tombe amoureux, il ne fait pas passer la fille avant le reste. Pour les verts, il n’y a que le pouvoir et l’argent. Le reste, ce n’est que du superflue.

Les nuances. Ça aussi j’aime bien. J’aime ça simplement parce que, moi, je suis l’esprit de contrariété.

- J’ai dis que je pouvais j’ai jamais dis que je le faisais nuance

-Le simple fait que tu l’ais dit prouve que tu as eu l’idée. Je ne suis pas certaine que Leonard sache ce que c’est que « la nuance ». Je crois plutôt qu’il te montrerait ce qui pourrait t’arriver si jamais tu venais à le faire. Tu connais ce cher Leo, il peut être très démonstratif quant il veut.

Me demandez pas pourquoi les mots « cher Leo » résonnent comme une insulte dans ma bouche. On jurerait que je viens de dire une grossièreté !

Sortir de son dortoir c’est pire qu’un champ de mine. Il faut tenir a distance ses prétendante qui ne rêve que de le manger, il faut aussi éviter que je me fasse lapider ….Non parce que fait pas croire, c’est violent une prétendante, surtout celle de Jordy ! A cou de bouquin, qu’elles seraient capables de m’assommer ces brutes ! Heureusement que la vue de ma baguette suffit à les tenir a distance. Faut dire que je suis connu pour tirer plus vite que mon ombre…Et par, là, je veux dire que je suis connu pour jeter des sorts rapidement, pas autre chose. ;o

C’est dur d’avancer en étant collé à Jordy, sans marcher sur personne. Dur aussi de marcher en surveillant les gens tout en racontant des bêtises. On est pro ou on ne l’est pas. Aucune improvisation là-dessus. Jordy, lui ça le fait rire ! Chuttt Jordy ! Tu sais donc pas que le son de ton rire, sur cette bande de furie qui guette l’occasion de se jeter sur toi, c’est comme un aphrodisiaque ? Ne va pas nous les exciter ! Les tapis de notre maison ne survivraient pas à un afflue de flaques !

- Je ne vois pas vraiment ce que tu me reproches là, laisse toi donc pervertir c’est tellement plus amusant tu verras.

-Non, c’est tellement mieux de se faire désirer. Après, ça donne à l’autre l’impression d’avoir remporté un challenge.

Je lui ai susurré ça à l’oreille avec mon petit sourire en coin. Jouer les anges alors qu’au fond de moi brule le feu sacré, c’est bien dans mes habitudes. Je ne sais pas comment j’ai fait pour garder intacte mon honneur après tout ce que j’ai déjà fait. Surement que je dois avoir un bon ange gardien.

Et voilà, on se retrouve ensemble sous la douche. On est tout habillé, l’eau est juste a la bonne température. C’est ça le paradis dans notre enfer ! Jordy et moi…je crois pas qu’on ait déjà eut l’occasion de se laver ensemble. On c’est déjà bourré la gueule ensemble, on a vomi ensemble, on a dormi ensemble aussi…une fois, et y’avais Elynn et Lindsay avec nous ! En faite, je crois bien que c’est la première fois qu’on se retrouve en tête à tête. La première fois et il faut que ça se passe sous une douche ! Si ce n’est pas un signe ça…

Y’a pas de tabou entre nous. Pas de tabou et pas non plus de truc caché. On est juste deux bons copains qui aiment faire les cons ensembles. Seul problème, c’est qu’on ne connait pas forcement les limites..Normal…On n’a pas de limite ! Pis entre nous…ici, y’a lui et y’a moi…Qui a part nous deux saura ce qui c’est réellement passé dans cette salle de bain ? Les autres affabuleront, se feront des idées, s’imagineront un tat de truc et nous…Bah nous sa nous éclatera de dire a personne si oui ou non ils sont dans le vrai. Machiavélique, je vous dis !

J’attrape le shampoing, me rapproche de lui et commence à le savonner. Je frotte comme il faut, lui massant le cuire chevelu. Punaise ! Mais c’est que ça colle cette saleté de miel ! Je rajoute une dose de produit.

- Eh ! C’est quoi ce gaspillage ! Après on s’étonne que les filles passent leur temps dans les rayons soins et beauté des supermarchés.

-Hey ! Tu veux quoi ? La perfection ou bien juste le nécessaire ? Rien à voir. Si on passe autant de temps dans ces rayons là c’est pour trouver les produits parfait qui colleront à notre perfection naturelle. Accessoirement, c’est aussi pour sélectionner les produits qui feront de nous de vrai déesses et qui feront de vous une bande de gas bavant rien qu’en nous regardant.

Honnêtement, vous avez déjà vue le Loup de Tex Avery ? Quoi…Comment ça, non ? Et bah, la prochaine fois, vous prendrez l’option étude des moldus ! Vous verrez, on y apprend un tas de trucs déments ! Ce Loup dont je vous parle, il n’a rien à voir avec un loup normal. Non, lui quant il croise une jolie fille, il a la langue qui se déroule comme un tapis et les yeux qui lui sortent de la tête. Exactement comme certain des mecs que je connais. Vous avez les levres pulpeuses ? Parfait…Maintenant, ajoutez une touche de rouge a lèvre rouge sang, et vous verrez…Effet garantie chez les mâles ! Ils lâcheront plus vos levres des yeux…Et là…Attention aux fantasmes dingues qui germent dans leurs têtes ! Mais c’est trop, trop, trop…trop quoi ! Se sentir désiré, c’est tout bon !

Je continue à lui laver les cheveux avec grand soin. Faut dire que c’est un sacré travail…les plumes et le miel on fait un mélange vraiment gluant. Y’a l’eau qui s’infiltre dans nos vêtements, nos corps qui se touchent à cause du manque de place et y’a mes doigts qui infligent un bon massage a son cuire chevelu. Au milieu de tout ça, y’a nos remarques totalement déplacés, qui sont là parce que après tout : c’est ça le jeu. Je connais Jordy, ce n’est pas le genre de mec à aller caché honteusement sa virilité dans son dortoir. Non, lui c’est le genre de type qui assume sans aucune honte !

- En revanche si à toi elle te donne trop d’idées il suffit de m’en faire part et on pourra s’arranger.

Houhou, proposition indécente. Alléchante aussi. Je lui adresse un sourire en coin. Il n’a pas idée de combien je peux être perfide quant l’envie me prend. J’aime prendre les gens aux mots..

J’approche doucement mes levres de son oreille droite sans arrêter de lui masser les cheveux. Je dois me mettre sur la pointe des pieds pour être juste à sa hauteur. Et là…là, au creux de son oreille, je lui murmure

-T’inquiètes pas mon chou, si trop d’idées venaient à me chatouiller, je saurais te le montrer plutôt que de t’en informer. C’est ce qu’on appel , parler avec les mains…

Et là-dessus, je lui mordille légèrement le lobe de l’oreille avant de me reculer. Miam, il a encore le gout du miel. Mon regard accroche le sien. Oui, oui Jordy, tu ne rêves pas, Elisabeth Winster aussi sait être provocante ! D’ailleurs pour te le prouver, je laisse qu’une main dans tes cheveux pendant que l’autre se pose sur ton torse. Bon, c’est certain, on est encore très loin du contact peau à peau. J’ai dit que j’étais provocante, pas que j’allais laisser mes hormones prendre le contrôle de la voix de la raison.

- Rrrr.. Presque ? Qu’est ce qui te manque pour m’adopter ?

-Hum, je crois qu’il te manque le coté fidèle. T’es un Caniche qui a la classe, qui a du style et qui raflerait tout les trophées de n’importe quel concours…En gros tu es le petit Caniche de rêve pour une serpy !

Je vais éviter de froisser mon cani..Heu, mon ami ! Pardon !Je ne vais pas lui dire que, ce qui lui manque, c’est une touche de gryffondor.

Je me retrouve avec du shampoing sur la tête. Attendu qu’il ne peut pas bouger, vu que je lui lave les siens de cheveux, ça ne sert pas à grand-chose. Enfin, comme ça, le savon aura le temps de faire effet.

- Ca doit sûrement être un des tiens ce shampoing, j’imagine mal Lindsay ou Elynn l’utiliser.

Je jette un œil vers la dite bouteille. Aussitôt, je prends mon air scandalisé. Non, mais ça veut dire quoi ça ?! J’ai des cheveux parfait ! Ils ne sont ni gras, ni raide ! Ils sont justes comme il faut ! Attaque verbale sur la classe de mes cheveux, voilà qui pourrait signer votre arrêt de mort, monsieur Teavy ! Faut se méfier…Même dans une douche y’en a qui meurt noyé.

-Qu’est ce que tu insinues là ? Mes cheveux sont très bien ! Ce n’est même pas à moi, ni à aucune des filles d’ailleurs. C’est un shampoing qui a été oublié.

Je fais mine de bouder. Je boude pas vraiment, je veux juste qu’il pense que je suis vexée. Pas de chance pour moi, je peux même pas bouder longtemps. Jordy vient d’attirer mon regard sur le détail qui tue. Ha ! Ça c’est vraiment ballot pour moi ! En enfilant cette chemise, je pensais surement pas que plus tard, j’allais me laver avec. Blanc + eau = super transparence. Merdheuuuu !!! Pourquoi que ça arrive qu’a moi, hein ?!

Je soupire. Aller, j’assume ! Toute façon, j’ai un soutien-gorge très mignon. Je lève les yeux, vers Jordy.

-Pervers va ! Comme de bien entendu, il fallait que tu regardes là…Avoue que ce n’est pas pour te déplaire hein…

Vu que, toute façon, ma chemise, elle sert plus à rien, je prends la décision de l’enlever. Je lâche les cheveux de Jordy 2 minutes, juste le temps pour enlever les boutons de ma chemise et l’envoyer valser dans le panier a linge. Me voilà donc en soutien-gorge, pantalon d’où ma culotte dépasse toujours et pied nu. Je reviens me coller à Jordy, reprenant comme si de rien était le lavage de ses cheveux. C’est mon tour de regarder son haut. Un brin de malice se pose sur mes levres.

-Jordy ? Tu savais que sur ton haut y’a écrit « lavage a sec » ? Je crois bien que dans peu de temps, ça va te faire une brassière. Enfin moi je dis ça hein…je fais que t’informer…

Je démêle un nœud dans ses cheveux. Tendant la main, je décroche la pomme de la douche pour les lui rincer une première fois. J’admire le résultat, c’est déjà beaucoup mieux. Il va falloir un second lavage. D’ailleurs je prépare la chose en lui reversant du shampoing spéciale cheveux délicat. Je m’approche encore un peu, remet la douche a sa place. Ma poitrine est contre la sienne et j’éclate de rire

-Jordy…Tu ferais bien de surveiller ton anatomie, sinon y’a pas que ton pull qui va devenir étroit Cool

Oh, que c’est vicieux ! « Ton anatomie »…voilà un mot qui me fait trop délirer….A jouer avec le feu, il faudrait veiller à ne pas se bruler, n’est ce pas ?

- C’est tellement bas que je ne relèverais pas.

- Patience ma grande, a tes dix huit ans je serai chippendal.

- Moui… peut-être… J’ai l’impression que tu trouves vraiment ça excitant hein ?

- Oh mais ce cher Léo n’a aucune raison de savoir ça… n’est ce pas ?

-Non, c’est tellement mieux de se faire désirer. Après, ça donne à l’autre l’impression d’avoir remporté un challenge.

- Ah je dois admettre que pour une fois je suis assez d’accord. J’aime remporter les challenges.

-T’inquiètes pas mon chou, si trop d’idées venaient à me chatouiller, je saurais te le montrer plutôt que de t’en informer. C’est ce qu’on appel , parler avec les mains…

- Voila un langage que je maîtrise parfaitement, je pourrais te répondre dans la même langue…

-Pervers va ! Comme de bien entendu, il fallait que tu regardes là…Avoue que ce n’est pas pour te déplaire hein…

- Ah tout de suite les grands mots ! Excuse moi mais vu l’endroit, et nos tailles respectives soit je baisse les yeux soit je regarde le plafond … Et si tu préfères que je regarde le plafond il ne fallait pas venir ici avec moi.

-Jordy ? Tu savais que sur ton haut y’a écrit « lavage a sec » ? Je crois bien que dans peu de temps, ça va te faire une brassière. Enfin moi je dis ça hein…je fais que t’informer…

- Inutile d’inventer des prétextes ma grande, tu sais tu peux simplement me demander d’enlever mon T-shirt pour que tu te sentes moins seule… quoi que non, c’est mieux de demander de manière détourné en faite.

-Jordy…Tu ferais bien de surveiller ton anatomie, sinon y’a pas que ton pull qui va devenir étroit

- Certaines partie de mon anatomie ne craignent pas d’être à l’étroit…

- Quand tu as finis avec les cheveux tu me laves le reste du corps aussi ? S’il te plais ?

C’est tellement mignon. Tellement mignon un Jordy faussement vexé, surtout qu’en il affiche son petit air supérieur. Aller, je suis bonne joueuse, je ne vais même pas lui faire remarquer que c’est moi qui viens de remporter la première manche. 1-0 avantage Elisa. Souaffle au centre, et c’est repartie.

Je sourie de mon air gourmand. Sa proposition est alléchante, il faut maintenant que je m’assure qu’il oublie que mes 18 ans, c’est dans même pas deux mois. Je lève les yeux vers lui, telle une petite fille à qui l’on vient de promettre un voyage à Magieland. J’adore le bruit de sa voix dans mon oreille. C’est comme le bruit du vent dans les feuilles.

-C’est une promesse ? Ou juste des paroles en l’air pour me mettre l’eau à la bouche ?

Dans son intérêt, il vaut mieux que ce soit une promesse. Sinon, je ne vais pas arrêter de le persécuter. Niark, Niark, je suis démoniaque.

Sa question entraine une longue réflexion. Serais-je donc une masochiste qui s’ignore ? Une de ces filles qui, plus on les traite mal, plus elles adorent ? Possible…je me mordille la lèvre inférieure, en proie à une confrontation avec ma petite voix intérieure.

Me faire manipuler…c’est contraire à mon principe de la liberté de la femme ça ! Cela dit…C’est quant même excitant. Ouai, mais alors, je veux que mon manipulateur soit du grand standing ! Y’a qu’un serpy qui puisse me manipuler. Les autres, Sinan, ça leur ferait bien trop plaisir. J’aime procurer du plaisir, mais je n’aime pas faire plaisir !

-Fantasmagorique, je dirais. Ce qui est excitant c’est d’imaginer le pouvoir qu’aurait cet homme sur moi. S’en est presque surréaliste. Le seul problème, c’est que je me vois d’avantage dans le rôle de celle qui tient le fouet, plutôt que dans celui de celle qui reçoit les couts de fouet.

Oh ! Image tendancieuse qui me traverse l’esprit. Moi, en tenu de cuire, posant un pied chaussé de botte, sur le dos d’une tendre victime. Haha…si je continue, c’est à moi qu’il va falloir donner une douche froide.

Vite, que je gomme ce sourire pervers de mes lèvres ! Je vais finir par passer pour une psychopathe nymphomane.

Léo. Ha, Léo ! Cher Léo qui se vente de savoir tout ce qui se trame dans sa maison. Léo qui fait peur à tout le monde, même à moi.

-Certes pas. Condamnons donc ce Cher Léo à la même ignorance que les autres. Affabuler, c’est une chose qui devrait maintenir son cerveau en alerte durant quelque temps, non ?

Les rouages neuroleptiques du Salazar son si complexe, que je ne veux même pas songer à ce qu’il pourrait imaginer.

La salle de bain des filles, notre refuge. C’est un peu mon territoire. Un morceau de mon jardin secret, remplie des secrets des autres filles la partageant avec moi. C’est dans les moments où on laisse entrer un intrus dans ce jardin, qu’on apprécie le sens du rangement des autres. Allez savoir ce que l’on est susceptible de trouver dans une salle de bain de fille…

- Ah je dois admettre que pour une fois je suis assez d’accord. J’aime remporter les challenges.

Mais, la vie est un immense challenge. Moi, ce que j’aime dans les challenges, c’est réussir là où tout le monde à échouer. C’est faire le total contraire de ce que me souffle ma conscience. Jordy est un challenge. C’est l’étoile au sommet du sapin, la cerise sur le gâteau, la noisette dans le chocolat.

-Il n’y a rien de plus savoureux que de réussir à attraper le plus gros poisson du lac…même si c’est pour le relâcher ensuite.

Après le boucher, le poissonnier ! Décidément, je fais dans les métaphores étranges. Mais n’empêche que c’est vrai. Je suis le pêcheur qui pêche pour le plaisir. Je ne garde jamais les poissons qui se prennent dans mon filet. Après tout, un challenge n’a d’intérêt que le moment ou l’on réussi à l’obtenir. Je ne suis pas du genre collectionneuse, les coupes sur le dessus de ma cheminée, très peu pour moi !

Je lui lave les cheveux, tout en lui racontant l’histoire de la femme est de ses mille et un produits de beauté. Il faut souffrir pour être belle…Faut aussi, surtout, avoir un portefeuille bien garni.

C’est dingue, je lui frotte le crâne, et j’ai presque la sensation de l’entendre ronronner. Jordy est un gros chat, un de ceux qui aime beaucoup qu’on prenne soin de lui. Moi, ça me fait sourire. Dans l’histoire, je ne suis pas perdante, j’ai un corps musclé collé au mien !

- Voila un langage que je maîtrise parfaitement, je pourrais te répondre dans la même langue…

Ça, c’est la fameuse limite. Celle qu’on devrait connaitre, mais qu’on prend soin à détourner. C’est mon tour de lui livrer un sourire, dévoilant au passage une jolie rangé de quenotte bien blanche.

-Il nous faudra, alors, comparer notre vocabulaire. Ce langage est si vaste, que je ne me lasse pas d’apprendre de nouveaux mots.

Shampooing fini, c’est à mon tour de sentir ses doigts dans mes cheveux bien emmêlé. Il faudra penser à faire un après shampooing, vue l’ampleur des dégâts, ce ne sera pas du luxe. Ce n’est pas si désagréable de sentir des mains qui vous masse le cuire chevelu. En faite, c’est même plutôt une sensation sympathique.

Sa réflexion n’est pas tombée dans l’oreille d’une débutante. J’ai enregistré le message. C’est à moi de faire basculer les limites dans l’oublie. Evidemment ! Ne dit on pas que, depuis la nuit des temps, c’est toujours la femme qui renverse le bon ordre des choses ? Le sexe féminin est infiniment perceptible à la tentation. Mais ce n’est pas de la faiblesse…juste, le gout du risque.

Nous voilà à palabrer sur son coté pervers.

- Ah tout de suite les grands mots ! Excuse moi mais vu l’endroit, et nos tailles respectives soit je baisse les yeux soit je regarde le plafond … Et si tu préfères que je regarde le plafond il ne fallait pas venir ici avec moi.

Zut, un point pour Jordy. Je n’avais pas songé à cette petite différence de taille. Regarder le plafond serait certainement vexant. Baisser les yeux, bien que plus pudique, ne serait sensiblement pas aussi amusant. Sa main se pose sur ma hanche, je baisse les yeux vers elle, puis les remonte pour le fixer.

-Non, en faite, je crois que je vais plutôt opter pour être flatté de ce regard. Après tout, on ne regarde jamais que les jolies choses. T’inquiètes pas, Jordinou, je ne compte aller nulle part.

Pour lui prouver toute ma volonté à rester là ou je suis, j’enlève mon chemisier-toute façon devenu inutile-et je pose une main sur son torse. Il est grand temps de rincer ses cheveux. Il ne faudrait pas que le shampoing vire au décapage. Torse nu, je me sens un peu seul. Je tente une manière détourné de le lui faire comprendre puis, j’entame le rinçage.

- Inutile d’inventer des prétextes ma grande, tu sais tu peux simplement me demander d’enlever mon T-shirt pour que tu te sentes moins seule… quoi que non, c’est mieux de demander de manière détourné en faite.

Hey, même pas drôle ! Jordy lit dans mes pensées ! Oo Tout en frottant ses cheveux pour faire tomber la mousse, je lui adresse un léger sourire.

-Non, si je t’avais demandé, ça aurait été un peu comme te supplier de te joindre à moi. Je préfère que tu t’acquittes toi-même de la chose, pour mon plaisir personnel.

D’ailleurs, c’est se qu’il fait. Jordy dans son caleçon, torse nu, mouillé…faut une sacré dose de sang froid pour ne pas perdre la tête. Je me colle à lui, réaction masculine obligé. Moi, ça me fait rire. Jordy baisse les yeux, et je me demande s’il a vraiment besoin de vérifier visuellement ce qu’il doit probablement bien sentir.

- Certaines partie de mon anatomie ne craignent pas d’être à l’étroit…

Ha ! Que c’est fin ! Vraiment ! Je m’abstiens de répondre parce que là, même moi je ne peux pas faire pire. Je continue mon rinçage, m’assurant qu’il ne reste plus de miel sur sa tête. C’est tenace cette petite chose là !

- Quand tu as finis avec les cheveux tu me laves le reste du corps aussi ? S’il te plaît ?

Si ça me plait ? Je crois bien que oui...

-Possible…

J’arrête un instant de rincer ses cheveux –qui tout à fait entre nous, sont déjà bien assez rincé- et je le fixe dans les yeux. Je relève la tête, mes levres à quelques millimètres des siennes. Une de mes mains quitte ses cheveux, descend sur son torse et mon index s’amuse à faire des ronds, avec la mousse du shampoing, autours de son nombril

-Tout dépend si, le reste, n’inflige aucune limite ou si je dois me contenir à ce qui est visible en cet instant.

Toujours les lèvres proches, je dépose au coin des siennes un baiser si peu appuyé, qu’il pourrait penser qu’il l’a rêvé. Je continue mes ronds, un sourire sur les lèvres.

Des paroles en l’air ? Ce ne serait pas bon pour ma réputation ça, du tout. Jordan Teavy assume ce qu’il dit, et fait ce dont il a envie.
Gardant la même intensité sonore dans ma voix je réponds :

- C’est une surprise.

Il ne faudrait pas non plus qu’elle se l’imagine comme acquit, même si, dans la mesure où elle me connait assez bien il est peu probable qu’elle ne me pense pas capable de relever le défis.
Ce qu’elle dit ensuite refroidit légèrement mes ardeurs.
La dominatrice c’est elle. Donc si je suis son « jouet sexcuel » a son anniversaire cela signifie que je vais être dominé ? Oo’
Moi en position d’infériorité voulue ? Vous avez vu ça ou vous ?
Bon il me reste quelques mois pour trouver une solution à ce problème.

Laissons Léo là où il est et occupons nous de poissons. Boucher, poissonnier, charcutier, pâtissier tant qu’à faire, je sens que tous les métiers vont y passer.
Ca me fait par mal de perspectives d’avenir tout ça. Licence pâtissier avec spécialité fourra… aherm.
Cessons la métaphore, elle devient indécente.

A la place je profite dans me retrouver dans ce lieu sacrée que représente la salle de bain exclusivement féminine. En plus j’ai droit à une visite guidé de la douche. Que demander de plus ?

-Il nous faudra, alors, comparer notre vocabulaire. Ce langage est si vaste, que je ne me lasse pas d’apprendre de nouveaux mots.

Et moi donc ! Je suis presque niveau C1, mais il y a toujours moyen de parfaire son accent.

- Que je me ferrai un plaisir te t’enseigner.

Pour l’instant mes mains attendant gentiment posés un peu plus haut que son bassin. Je profite du contact de ses doigts dans mes cheveux alors qu’elle m’affirme préférer voir dans mon manque de pudeur a l’observer une sorte de flatterie. Elle a raison, pourquoi chercher plus loin ?
Elle qu’elle n’aille pas me dire que cela ne la satisfait pas.
Jouer à la fille prude dans une situation pareille n’a plus vraiment de crédibilité.
Comme pour me donner raison elle enlève sa chemise sous mon regard appréciateur. J’arque un sourcil avec un demi-sourire révélateur de ce que j’en pense.

Aller dans le feu de l’action je la rejoins dans sa nouvelle nudité o/
Certes, elle m’a déjà vu torse nu et j’ai aussi déjà eu l’occasion de l’admirer en maillot de bain mais là c’est bien différent. Ne serait-ce que la température, bien d’une demi-douzaine de degrés plus élevée.

-Non, si je t’avais demandé, ça aurait été un peu comme te supplier de te joindre à moi. Je préfère que tu t’acquittes toi-même de la chose, pour mon plaisir personnel.

La supplication, horrible chose qui n’arrive qu’à casser tout le charme du moment. Elle a raison. Je n’ai pas besoin qu’on me le dise, je fais, parce que je sais qu’à la fin je serais aussi gagnant. Je réponds, ironiquement.

- A vos ordres madame.

D’ailleurs la vue de mon corps doit lui faire pousser des ailes, la première barrière physique qui ne tenait plus à grand-chose vient de s’effondrer. En même temps comment résister à l’envie de ressentir la chaleur du contact de mon torse ? Je sais, je suis narcissique, mais j’en ai les moyens, et je suis généreux, je fais profiter les autres de ce cadeau que la nature m’a donné.
Cadeau un peu capricieux des fois d’ailleurs. Je relâche mon attention quelques instants… De toute manière, j’aurai bien craqué tôt ou tard. Faut dire que j’ai tenu assez longtemps quand même, par rapport a quand j’avais 13 ans…

Elle ne fait pas de commentaires déplacés malgré ce que j’aurais pu croire.
Je la questionne sur la suite du programme pour passer sous silence vocale le petit détail ci-dessus.

- Possible…

Possible ? Probable oui ! Certain ! @_@.
Mauvaise réponse, qu’avez-vous a dire pour votre défense ?

-Tout dépend si, le reste, n’inflige aucune limite ou si je dois me contenir à ce qui est visible en cet instant.

Elle dit ça, le visage a cinq millimètres du mien et l’indexe traçant des cercles autour de mon nombril… Et vous allez me dire que j’ai le choix ?
La raison est certes libre, mais ce n’est pas forcément le cas des affects, et devinez qui est en majorité écrasante a l’heure actuelle dans ma conscience ?

Au cas où elle avait encore quelques crainte sur ma futur réponse elle effleure le coin de mes lèvres des sienne. Manipulatrice, tu sais que j’aime ça, quand on ne me donne pas tout, tout de suite.
L’attente attise le désir qui n’en est que plus fort une fois assouvit.

- Limite ? Qui a parlé de limites ?

Sûrement pas moi.
Pourquoi je ferrai mieux, je le sais, c’est mon amie. Et pourtant, que la raison est faible dans ce genre de situation.
J’y peux rien si ma libido contrôle mon être, j’ai 17 ans, en plein dans la période où la nature veut visiblement que j’en profite le plus. Que voulez vous que je fasse contre une volonté divine ?

Comme pour l’encourager je lui fais un bisou sur la joue qui, bien qu’ayant un symbolique apparemment amicale, n’a pas tout a fait la même saveur que ceux que j’ai pu lui faire par le passé.
Ma main descend plus bas que ses hanches, passe sous sa minijupe, innocemment…

Tu as carte blanche Elisa, mais est-ce aussi mon cas ?

C’est une surprise

D’accord, d’accord Jordy. Je lui adresse un long regard assortie de mon petit sourire en coin. J’accepte de jouer et de ne pas me gâcher l’effet de surprise. Mais…Attention ! Ma personne ne saurait tolérer d’être déçue. Il te faudra te montrer à la hauteur de mes attentes, voir même d’avantage. C’est à prendre ou à laisser. Mais bon, vu que tu t’es déjà avancer, c’est trop tard pour reculer. J’adore avoir la sensation de tenir les reines, de dominer, de piéger la petite souris que tu es dans le piège de mes fantasmes secrets et inavoués.

Parlons langage et vocabulaire ! Que voulez vous, nous sommes de bons petits élèves, nous avons la soif de connaissance. Et puis, tout Serpy que nous sommes, nous ne sommes pas égoïstes ! Au contraire ! Notre savoir linguistique, on est prêt à le partager…du moins, seulement avec des personnes qui en sont dignes.

Jordy lui en est digne.

- Que je me ferrai un plaisir te t’enseigner.

Et moi, je suis digne de lui. Il va développer mes connaissances en la matière ! Ce n’est pas que j’en ais besoin, mais bon, faut pas cracher sur un peu de savoir en plus.

-Je serai une élève discipliné et obéissante.

Ou pas d’ailleurs, mais ça ne coute rien d’y croire. Pour atteindre la perfection dans un domaine, que ne serions nous pas prêt à faire. Je suis certaine que Jordy a déjà en dût en voir pas mal sur le sujet, le surprendre risque d’être difficile. Tant mieux ! J’aime quant la barre est haut placé.

Il n’est plus question de réserve entre nous. Ensemble sous la douche, nous profitons autant de l’eau chaude que de la proximité de nos deux corps. S’il y a de la bué dans la pièce, le fait de m’être débarrasser de mon haut n’y est peut être pas pour rien.

Sous ma demande non formulé, Jordy a son tour se retrouve torse nu.

- A vos ordres madame

Hum…que ces paroles sont douces à mon oreille. Mes ordres…mes ordres…Si ça continu je vais vraiment me sentir à mon avantage et avoir l’illusion agréable d’avoir soumit Jordy à mon bon vouloir. Dommage, il a dit « madame »…S’il avait dit « maitresse » là, j’aurais décollé illico au pays du fantasme.

Je sens la chaleur de son corps dépasser celle de l’eau. L’endroit est si exigu qu’il est impossible de garder nos peaux à une distance raisonnable. S’il semble apprécier la vue que je lui offre, moi je me délecte carrément de celle qu’il me donne. Oui, je l’ai déjà vue torce nu ! Mais jamais dans ces circonstances. Là, il est à moi, juste à moi et rien qu’à moi. Je suis possessive, mais pas exclusive. Je le rendrai à ses fans.

Son corps contre le mien réagit au contacte. Ma peau se parsème de petit picot de chair de poule alors qu’il fait une chaleur digne d’un sonna. Je frissonne.

Je promène mes doigts dans ses cheveux, laisse mes mains s’imprégner de la douceur de sa peau. Je joue avec son nombril.

- Limite ? Qui a parlé de limites ?

Pas lui. Pas moi non plus. Notre amitié, surement, parle de ces choses qui ne se font pas entre copains. Mais, on s’en fiche. C’est parce qu’on est ami, qu’on est aussi libéré. Y’a aucune ambigüité entre nous, on est pote, on s’aime avec un grand A mais le A d’Amitié. Notre attirance est physique, on succombe juste à nos envies d’en découvrir d’avantage sur l’autre. Ses conquêtes le décrive comme le Dieu de la chose, le prince des soupires. Ça serait un crime, si je ne vérifiais pas ça de moi-même ! Il est là, à porté de ma main et je ne devrais avoir pour lui qu’un regard fraternel ? Allons…un peu de bon sens ! Je suis une femme ! Une femme parfaite qui ne saurait passer au coté d’un être parfait sans éprouver un brin de convoitise.

Ses lèvres effleurent ma joue dans un baiser baveux. Il est doux, il est sensuel, il fait mijoter sa victime. Je sens une de ses mains s’aventurer sur une parcelle de mon corps encore non dévoilé. Je lui adresse un sourie carnassier.

Ma main droite attrape sa main droite. Je noue mes doigts dans les siens et lève nos deux mains au dessus de sa tête. Je les plaque contre le mur, à la hauteur de sa tête, me rapprochant sensiblement, encore, de son corps. Son autre main est sous ma jupe, la mienne se pose sur sa cuisse. Avec malice, je laisse trainer mes lèvres dans son cou. Je le dévore de quelque baiser humide, avant de relever un peu la tête pour le regarder dans les yeux.

Mes hanches s’amusent à se livrer à de légers mouvements gauches, droite, provoquant entre nous un frottement aussi léger qu’une aile de papillon. Ma bouche s’approche de son oreille à laquelle je susurre.

-tout bien réfléchit, je pense qu’il me faut te laver complètement. Je pourrais commencer par les pieds…monter le long de tes jambes, savonner tes cuisses et puis…me perdre un instant sur la courbe de ton fessier.

Tout en parlant, je laisse mes doigts de ma main libre se promener le long de sa cuisse. Il n’y a plus de limite, il n’y a plus non plus de chose non conventionnel entre nous. A ce stade, il serait bien naïf de croire qu’il puisse encore avoir un retour en arrière possible.

-Mais avant de te laver…Je crois qu’il y à un endroit qui à besoin de recevoir mes soins d’urgence.

Phrase pour le moins tendancieuse et pouvant conduire à un quiproquo. D’autans plus que je déplace lentement mes doigts sur sa cuisse, remontant de quelques millimètre.

Mais non…Jordy, Jordy, Jordy…y as-tu cru ? Dommage…car ce sont de tes levres que je parlais ! D’ailleurs, je mets fin au questionnement muet en posant mes levres sur les tiennes. Je les mordille délicatement, passant le bout de ma langue sur ta lèvre supérieur.

Qui a dit qu’Elisabeth Winster, ne savait pas jouer ?