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 Funambule ? Non... (Elisa )

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Richard Drack
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Richard Drack

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MessageSujet: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyLun 13 Avr - 16:22

Les cours avait repris depuis un bon mois et les élèves croulaient déjà sous la masse de travail. Cette année pour les septième années, était l'année des ASPIC, une sorte de diplôme pour les sorciers de Second Cycle. Un diplôme particulièrement ardue à obtenir sans un travail régulier.
Richard avait comprit cela en sept ans d'étude dans la prestigieuse école de sorcellerie, Poudlard. Non pas qu'il soit idiot ou lent à la détente, c'était seulement qu'il était particulièrement flemmard. Mais cela avait changer, et cette année il avait commencé à travailler dur. Cependant les lacunes qu'il avait suites à cinq années de glandages intensifs ne l'aider pas. Il devait travailler trois fois plus la pratique que tout le monde, car la pratique était son point faible, alors que la théorie était son point fort.
Il était à présent dix-neuf heures, cela faisait deux heures que Richard travaillait, et il prenait une petite pause avant de diner. Ne voulant pas aller au Parc, il décida d'aller sur la tour d'astronomie. Voir les étoiles le rassérènerait, il sentait que tout ces soucis s'envoler devant l'immensité de la Voute Céleste.
Respirant l'air vivifiant, Richard posa ses bras sur le bords du balcon et leva la tête vers les cieux. Laissant le vent lui effleurait doucement le visage comme une amante tant attedu le jeune homme poussa un sourire d'aise. La vision de ce jeune étudiant, le regard vers le ciel et les cheveux volant aux grès du vent avait quoi d'être poétique...

Richard rouvrit ses yeux, qu'était il devant l'immensité du monde ? Les soucis qu'il avait n'était rien face à la marche implacable de l'univers. Pris par un instant de vertige il chancela devant l'énormité de la Nature. Secouant la tête comme pour se réveiller, Richard regarda vers le bas. S'il n'était rien qu'un petit rouages dans la grande machine de l'histoire alors s'il mourrait, il ne laisserai rien, aucune trace. Il n'aurait pas d'amis qui pleurerai sa mort, sa famille l'aurait vite oublier.

Sans comprendre se qu'il se passait, le Serpentard se retrouva sur le parapet, il marchait tel un funambule les bars écarté pour avoir un meilleur équilibre. Richard n'avait pas le vertige, le Quidditch lui avait enlevé cette peur. Les jambes écarté il se mit en face de la lune comme pour sauter et l'atteindre. Le septième année avait l'impression qu'il serai facile de l'atteindre avec une simple poussé. Tendant les bras vers elle comme pour l'attraper, il resta dans cette position pendant plusieurs minutes.
En le voyant ainsi, certain penserait que ce jeune homme était fou, mais était-il vraiment fou ? On appelait aussi le parapet sur lequel il était debout un garde-fou. Mais ce n'était pas ça qui retiendrait une personne déterminé à sauter.

Le jeune homme regardait vers le bas, pourquoi risquait-il ainsi sa vie, voulait-il vraiment se suicider ? Non il ne voulait pas, mais alors pourquoi il était debout sur le rebord du parapet les bras le long du corps à regarder calmement vers le bas ? Un coup de vent un peu plus violent suffirai à le faire tomber. Les questions se bousculait dans la tête du jeune homme, le regard vers le bas, il respirait paisiblement l'air frais du soir.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyLun 13 Avr - 18:26

Pourquoi est ce que tout le monde lui cassait les pieds aujourd’hui ? Pourquoi est ce que même le calme du dortoir ne lui permettait pas de se vider la tête ? Elle se souvenait encore de toutes ces fois ou Lin, rien qu’avec un sourire avait réussi à lui remonter le moral, mais aujourd’hui non, rien à faire. Elle avait l’impression de ne plus être bien partout ou elle allait…Quant elle était dehors elle voulait être dedans, quant elle était dedans elle voulait être dehors. Contradictoire, compliquée ? Oui peut être..Mais finalement terriblement Elisa. Elle avait passé les deux dernières heures allongées sur son lit à fixer le plafond, puis Lindsay était entré.

-Elisa ? Ça ne va pas ?
-Si…Enfin nan…Enfin j’en sais rien…
-Allen encore ? Pas Potter j’espère hein ?!
-Nan…Enfin oui Allen bien sur..Toujours lui…ra j’en ai marre !

Elle c’était levée, inutile de chercher à parler, elle ne se sentait pas d’humeur a entrée dans les méandres de sa vie privée. Attrapant sa cape, elle avait fait un pâle sourire à Lin

-Je sors
-OK…mais pour une fois, évites de faire des conneries !

En d’autre temps, Elisa aurait rit devant une telle phrase, mais là elle savait bien pourquoi la jeune fille lui disait cela. Depuis quelques temps Elisa était abonnée aux erreurs, abonnées aux problèmes qui lui sautaient dans les bras sans même qu’elle comprenne comment ou pourquoi. Peut être bien que c’était pas la bonne période, ou alors peut être aussi que c’était simplement qu’elle se renfermait sur elle, avec l’envie parfois de voir autre chose que ce château.

Elle chassa de sa tête, l’idée d’une ballade dans le parc. Trop de monde encore a une telle heure. Oubliez aussi le lac, oubliez la grande salle, oubliez tout ces endroits ou le monde pullulait. Elle voulait simplement être seule, et voir devant elle l’étendu du monde. Une illusion de liberté qui peut être lui redonnerait l’envie de vivre et chasserait de son visage cette petite mine de papier mâché.

Dans ces moments là, Elisa avait un lieu de prédilection. La plus haute tour de Poudlard, un lieu ou personne ne venait jamais..Un lieu ou pourtant par deux fois elle avait fait des rencontres inoubliables. Il y avait d’abor eut Jagg, avec qui elle avait refait le monde a cou de bouteille de Vodka, et puis Sébastien qui l’avait aidé à combattre son vertige et qui l’espace d’un soir avait réussi à lui faire croire que la vie, c’est beau.
Tout en montant les escaliers elle repensait à tout ça avec un léger sourire aux lèvres. Depuis, Poudlard avait changé. Jagg était mort, il n’y aurait plus jamais de discutions philosophiquement alcoolique, quant a Seb, il avait tellement d’amie qu’elle doutait qu’il passe beaucoup de temps à se balader en haut de cette tour. Non, il n’y aurait sans doute personne, mais finalement est ce que tout cela ne valait il pas mieux ? A quoi bon imposer aux autres sa mauvaise humeur, ses états d’âmes ou encore son visage défait par les événements ? A rien…

La porte de la grande tour grinça sur ses gons et Elisa inspira une grande bouffée d’air. Il faisait encore bon, bien que le ciel déjà se parsème de petites étoiles. Elle leva les yeux vers elle, se demandant si toutes ces légendes à leur sujet pouvaient être vraies. La jeune fille s’approcha tranquillement. Elle n’avait plus peur de la hauteur. Balayant le parapet du regard, elle y distingua une silhouette, elle amorça un sourire en pensant à Sébastien. Mais très vite l’attitude de la forme lui enleva l’idée que cela puisse être lui. Trop d’imprudence.

Elle sentit son cœur s’emballer. Si cette tour était autant connu ce n’était pas uniquement pour sa vue, mais aussi pour le nombre de désespéré qui un jour c’était jeté en bas dans un moment de désespoir. Elle en savait large sur le sujet, elle-même y ayant jadis songé. Elle ne savait quelle attitude avoir…Si elle se montrait, est ce que cela ne risquait pas d’affoler l’imprudent et au final le faire plonger plus vite que prévu ? Et si elle allait chercher quelqu’un le temps de revenir ne serait il pas trop tard ? Et si au final, elle s’affolait pour rien comme la dernière fois avec Seb ? Et si c’était juste un imprudent, inconscient du danger ? Elle ne pouvait le savoir, mais elle devinait qu’il fallait agir avec prudence et rapidité. Elle s’avança dans la lumière des étoiles afin de paraitre à découvert. Il ne fallait surtout pas le faire sursauter. Elle sortie sa baguette, juste au cas où.

Avançant à pas lent pour arriver a la hauteur de la silhouette, elle découvrit petit a petit qu’il s’agissait d’un jeune homme…jeune oui…mais au moins aussi vieux qu’elle. Elle le fixa un instant. Son visage lui rappelait quelqu’un. Il ne fallut pas longtemps avant qu’elle se repasse mentalement la tête des serpy mentalement. Un tilt s’alluma…Elle venait de le reconnaitre. Richard Drake…Bien qu’elle n’ait jamais eut le loisir de converser avec lui, elle le connaissait de vue. Arriver enfin a sa hauteur, elle posa sa main sur son épaule


-Si tu voulais sauter en toute tranquillité, je crois que c’est compromis. Je sais que la vue est magnifique de là ou tu es, mais par contre je ne suis pas certaine qu’il soit très prudent de se pencher autant pour l’admirer.

Elle avait du mal à sourire, mais elle essaya tout de même de ne pas paraitre froide.

-T’es pas le premier a te demander si sauter ou bien rester ferait une grande différence tu sais…mais tout se que je peux te dire c’est que si tu sautes, tu sauras jamais comment sa aurait put être si tu étais resté…je connais pas tes problèmes Richard, mais je pense pas que la solution soit celle là.

Sa main était toujours posée sur l’épaule de Richard. Elle s’en servit comme léger appuie pour a son tour passer de l’autre coté du garde fou. Elle fixa l’horizon au loin et laissa son regard dérivé vers le bas…ce bas si loin et si minuscule.

-La liberté commence ici…Dans ce jeu que l’on livre avec la mort, dans ce défit mentale qu’on lui lance…Sauterons nous ou bien resterons nous ? Tel est le pacte qui nous uni a elle…

Elle tourna la tête vers Richard et chercha son regard. Dans son sac, comme d’habitude une bouteille et quelques biscuits…A croire que les tours invitaient autant à sauter qu’a pic niquer. Elle sortie la bouteille et métamorphosa en verres deux pierres qui se trouvaient là. Elle en tendit un à Richard après l’avoir rempli

-Mais quelque soit le choix…on ne peut partir d’ici sans avoir avant tout trinqué a la vie justement.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyLun 13 Avr - 21:44

Richard avait entendu les gonds de la porte grincer mais ne s'était pas retourné, il regardait tantôt vers le bas, tantôt vers les étoiles. Il entendait la personne s'approchait tout doucement, comme le ferai quelqu'un qui ne voudrait pas effarouché un petit oiseau. Peut être avait-elle peur qu'il prenne son envol ? Cette pensée fit sourire Richard qui sentit une main douce lui prendre la main pour l'empêcher de « sauter » dans le vide. Elle lui parlait sur le fait qu'il ne fallait pas se suicider, et en même temps elle montait en s'aidant de la main de Richard comme appuie.
Richard prit le verre qu'elle lui tendait, il était remplit d'un liquide ambré, Richard sentit l'odeur caractéristique de la bièrabeurre, il porta le verre à ses lèvres mais ne le bu pas. Il secoua la tête et jeta le contenu du verre dans le vide. Lâchant enfin la main de la jeune fille il se tourna vers elle et la vit pour la première fois. C'était une jeune fille de taille moyenne, assez mignonne, elle avait les yeux verts et un regard et un sourire qui essayaient de se faire amicale même si on sentait que cela était forcé.
Le jeune homme regarda d'un air triste mais souriant la jeune fille, il ne disait rien mais on sentait qu'il n'allait pas tarder à parler. S'asseyant sur le rebord, il invita d'un geste Elisabeth à faire de même.


_Tu as raison, si j'avais voulu sauter discrètement, c'est raté...

Le jeune homme se tut et écouta les bruits ambiants, les oiseaux qui piaillaient, les arbres dont la cime bougeait avec le vent. Il prit une longue inspiration comme s'il allait plonger et se pencha en avant en expulsant l'air de ses poumons.
Richard éclata de rire. Pourquoi ? Lui même ne le savait pas, il riait face à l'absurdité de la vie, et aussi sur l'absurdité de la mort. Il riait tout simplement pour rire !


_Elisabeth... Je ne suis surement pas le premiers à me demander si la vie vaut la peine d'être vécu et je ne serai surement pas le dernier.

Il souriait en disant cela comme s'il parlait d'un match de Quidditch, le ton était léger, mais son visage restait sérieux.

_Certains disent qu'il n'y a rien après la mort, d'autres disent qu'il y a la félicité éternelle ou un châtiment éternel... Moi je pense qu'il y a quelques choses après ça,
dit il en désignant d'un geste de la main ce qui les englobaient.
Tu appelles ça un jeu entre nous et la mort ? Mais ce jeu est déjà perdu, notre condition et définit par notre finition. Tout ce qui ont tenté d'être immortel ont été soit « châtié » par la mort, soit ils ont en conclu que leur désir de vaincre la Mort était vain.

Un silence pesant vint après cette déclaration, Richard regarda Elisabeth de ses yeux bleu-vert, il avait un regard profonds, mais ce contacte visuelle fut très brève.

_Mais il y a du vrai dans ce que tu dis, pour moi c'est le jeu de la vie. Un jeu où on en sort tous un jour perdant. Cependant je fais parti de ces personnes qui ne se sentent en vie que quand ils côtoient Tanathos. Je me sens en vie quand je risque de mourir. C'est assez paradoxale...

Le derniers mots étaient dit à voix basses, Richard prit enfin une gorgé d'alcool qui restait dans la bouteille. Le visage mélancolique et triste mais non malheureux, ce que certains appelleraient un petit coup de blues.
Le sourire revint au lèvres de Richard et il lança un regard amusé à la jeune fille.

_Et toi qu'est ce que tu fais là ? Tu viens trinquer avec des suicidaire ? =)

Richard avait entendu qu'il y avait des beuveries sur cette tour, les tableaux et les fantômes avaient la langue bien pendu et il ne fallait pas beaucoup les presser pour recevoir des informations. Il s'était levé sur ces derniers mots et avait recommencé à marcher sur le bord comme si s'était un jeu.
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyMar 14 Avr - 1:31

Il avait dit « si »..Le mot « si » incluant une hypothèse, elle en déduisit que sauter n’était pas forcement son choix final. Elle aurait put s’excuser de l’avoir interrompu, lui dire « oh mais écoute vas y saute, te dérange pas pour moi », et sans doute que n’importe quelle serpy aurait dit cela, mais Elisa n’était pas n’importe quel serpy justement. Elle l’observa un moment interdite, se demandant pourquoi autant de personne avait le besoin de venir ici, pourquoi chaque fois qu’elle recherchait la solitude, elle se retrouvait involontairement a jouer les saint Bernard et a philosophé sur la mort et la vie. Peut être que c’était un signe quelconque..Aller savoir. En même temps, peut être aussi que la plupart des gens étaient comme elle et voyait dans cette tour une zone de tranquillité…peut être que tout ceux qui cherchaient des réponses venaient les chercher ici…Difficile a dire…

-ha. ..Que veux tu…je crois que c’est inscrit dans mes gènes..Dés que quelqu’un a dans l’idée de sauter de cette tour, y’a comme une alarme qui s’allume et je débarque..Je suis une empêcheuse de se suicider en paix..Mais en même temps pourquoi vouloir mourir en paix ? Avoir un spectateur finalement ce n’est pas si mal…peut être que ça donne l’illusion de ne pas mourir seul…

Très gaie comme conversation..Vraiment, on ne pourrait pas mieux faire. Il venait de l’inviter à s’assoir a ses cotés et elle y prit place. Elle écoutait le bruit de la nuit…le vol d’un hibou, le crie d’un animal et puis toutes ces ombres qui se dessinaient progressivement. Elle leva les yeux vers les étoiles…Il n’avait surement pas tord…peut être que tout le monde un jour c’était posé cette question fatal de « a quoi bon la vie ? »…Elle ne c(était pas offusqué de le voir vider son verre plutôt que le boire…peut être qu’il n’aimait pas la biereaubeurre ou bien qu’il ne voyait pas l’utilité de boire en l’honneur d’une chose aussi indécise que la vie…Finalement…Qui décide de se que nous vivons ? tout était il déjà écrit a l’avance ou bien avait il un minimum de choix ?

Le vent souleva ses cheveux, elle se tourna vers lui…Elle le voyait mieux, ainsi toute proche. Il n’était pas vilain garçon et avait ce regard profond propre à ceux qui savent vous noyer en un seul cou d’œil. Elle haussa les épaules, comme fataliste


-Peut être…mais a quoi bon ce poser une question qui n’aura jamais de réponse ? A moins de croire qu’on peut vraiment lire se qui nous attend et ainsi décider si sa vaut ou non le cou de le vivre..Je ne vois pas comment on peut trouver une réponse valable…Après tout même si tu vies des choses difficiles aujourd’hui qu’est ce qui prouve que demain sera pire ? Rien…Absolument rien…je ne crois pas au azard, je ne crois pas en la vie…je crois juste au destin…Pour moi, nous ne sommes jamais que des pions sur un échiquier.

Elle avait dit cela sur un don détaché, sans aucune émotion. Si demain on avait annoncé a Elisa qu’il lui restait un an, un mois ou une semaine à vivre, elle aurait prit la chose avec la même neutralité que si on lui avait dit bonjour.
Elle n’avait jamais vraiment réfléchit a se qu’il pouvait y avoir après la mort…Elle avait bien interrogé le baron sanglant, mais celui-ci c’était montré fort peu bavard sur la question.


-Moi, je pense qu’après la mort il n’y a pas d’enfer car l’enfer c’est justement sur terre…j’imagine qu’après la mort il y aura ka délivrance, la liberté…Tout ça n’est rien finalement..Tout ça n’est qu’une vaste illusion, une plaisanterie..On nous parle de la beauté de la nature, de l’intérêt de s’aimer les uns les autres..Mais je crois qu’en faite on n’a pas de véritable droit sur sa propre vie.

Elle laissa son regard dériver sur la cime des arbres. Le vent semblait un doux murmure, elle suivit un animal qui effectuait une plongé vers le sol…encore un prédateur qui avait repéré sa proie…Elle frissonna…

Elle admira un petit moment un oiseau qui là haut semblait s entraîner a voler quant soudain ,surgit de nul par , une sorte de gros vautour fonça sur lui et le goba sans aucune sommation.
Elisabeth resta bouche ouverte devant le spectacle sanguinaire . La nature comme la vie pouvait se montrer bien cruel. Dans une sorte de sarcasme Elisa murmura


-Paix a son âme..Les plus fort bouffent les plus faibles..Ainsi va la vie… Bats toi avec les meilleures ou crèvent avec les autres. Apparemment lui, ne l avait pas compris.

Quant Elisabeth se mettait a parler avec cette sorte de fatalisme blasée cela n annonçait en règle général rien de bien bon. Elle tacha quant même de remettre un peu de bonne humeur dans sa voix par égard pour le garçon qui n avait pas a supporter « la complainte de la solitaire déprimé » .

-La mort n’est que le commencement…Je ne voudrais pas de l’immortalité…bien sur que ce jeu est perdu d’avance car à la fin la mort gagne toujours..Mais au cours d’une vie, on peut défier la mort plus d’une fois…Jusqu’au jour ou celle-ci remporte la partie.

Quel que soit la mort, on finissait toujours par y passer de toute façon…Alors a quoi bon lutter sans arrêt ? Pourquoi ne pas bruler la vie par les deux bouts ? Accumuler les plaisirs et vivre à cent à l’heure…la vie n’attend jamais les retardataires.

Son regard croisa le sien, Elisa en fut vaguement troublé. Comme toutes les serpy, elle aimait regarder les gens dans les yeux, mais certain regard vous donnait tellement l’impression de fondre en vous, qu’on se sentait comme violer dans son être le plus profond. Elle frissonna encore…pensant surtout à ses gens capables de lire en vous…


-peut être…ou peut être que tu a besoin de te sentir en danger pour te rappeler combien la vie est importante…peut être que si tout basculait là maintenant tu pourrais partir en te disant que tu as vécu essentiellement comme tu le voulais…ou alors peut être tout simplement que la vie n’est pour toi qu’un terrain de jeux…un terrain sur lequel tu ne partages avec personne…un besoin de maitriser tout…

Il prit une gorgée d’alcool et se remit à jouer sa vie, comme d’autre joue au poker. Un cou de vent, un tremblement, il pouvait tomber d’un moment à l’autre…Et après ? En quoi devait-elle se sentir concerner ? Chacun était libre de sa façon de choisir comment gérer sa vie..Libre de ses choix jusque dans la mort…Elle suivait des yeux les mouvements du garçon et eut un léger rire devant sa question

-je vois que décidément, quoi que je fasse y’a toujours une réputation qui me court après.

Elisa…c’était ça Elisa…une suite d’événement…une suite de murmure…un tas de choses vraies ou fausse ou chacun prenait se que bon lui semblait…

-Et bien j’aime ce lieux parce qu’ici, c’est ma façon a moi de dominer le monde…je suis maitre du monde sans marché sur personne..Je suis seule face à l’immensité du ciel !
Quant au suicidaire..Nan, j’en croise pas tant que ça…en générale, je crois plutôt des gens en manquent d’adrénaline…des gens qui comme moi veulent voir la vie d’en haut..


Elle se leva, et debout sur le parapet fit quelque pas un pied devant l’autre…

-Et puis si je bascule..C’est que c’était mon heure non ? Quelle importance ?

Oui quelle importance au final ? Qui viendrait la pleurer ? Elynn…Lindsay…mais sinon ? Elle leva les yeux vers les étoiles et ouvre les bras, le vent entra dans sa cape la soulevant doucement

-ici, on peut se prendre pour un oiseau l’espace de quelques seconde…Et tant pis si la minute d’après nous ne sommes plus que crêpe au pied de la tour….Je suis ici pour oublier la vie justement…oublier tout se qui se murmure dans ce château…oublier…

Elle posa son regard sur Richard et avança jusqu'à lui de manière a lui faire front. Elle plongea son regard dans le sien

-La vie c’est aussi ça..Une rencontre inattendu…un chemin qui en croise un autre…un lien qui se tisse le temps de quelques heures et qui ensuite s’efface…Et toi Richard, tu crois au destin ? Tu crois en toutes ces choses ?

Elle avança encore un peu , ils étaient a présent au dessus du monde , face a face.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyDim 19 Avr - 12:19

Que faisaient-ils face à face à se regarder ? Jusque là Richard avait évité de la regarder droit dans les yeux ou le moins possible. Il avait senti que son regarde ne laisser pas indifférent Elisabeth, et il ne voulait pas la gêner. Il y avait parfois des personnes qui ne supportaient pas qu'on les fixe, de plus certaines personnes ne supportaient le regard profond ou clair de Richard.
Un silence vint se posait petit à petit comme une chape de brume, avec douceur et légèreté. Certaines personnes ne supportaient pas le silence, alors ils parlaient pour meubler le vide. Mais Richard lui pensait que le silence nous donnait le temps de réfléchir, écoutait ses propres paroles et celles des autres, et surtout s'écoutait soit même. Les aléas du cœur ne sont susceptible d'être entendue que dans le silence. C'est ainsi que Richard écouta ce que venait de dire Elisabeth, écouter plus que parler, était un des principes du jeune homme. Il faisait un très bon auditeur et retenait particulièrement bien ce que disait l'autre.

*Se donner l'illusion de ne pas mourir seul ? Quelle bêtise...*

En y réfléchissant un peu Richard n'était pas venu pour se suicider, non il était venu en haut de cette tour car il savait qu'il pourrait écouter le silence tranquillement sans être déranger par les autres élèves. Une sorte de monde intérieur où il mettait en repos ses responsabilités et pouvait écouter ses propres besoins. Pour Richard ne pas mourir seul ne voulait rien dire, dans la mort il ne resta plus rien peut être une âme ou un esprit mais rien de tangible et de concret. Le monde magique n'était pas très porté sur la spiritualité et peu de sorciers se posaient ce genre de question avec moult considération philosophique.
Le vent souleva délicatement les cheveux de la jeune femme, et Richard trouva que cela accentuait la beauté de la Serpentarde. Il lui fit un sourire à faire fondre une glace mais ne dis toujours rien.
Quand elle reprit la parole, Richard écouta attentivement toutes les paroles qu'elle disait. Ainsi la jeune fille pensait que l'Enfer se trouvait sur Terre. Quelle ironie, l'Enfer était sur Terre, mais Richard se demandait si elle avait vraiment connu l'Enfer ? Oh il ne doutait pas que la Serpentarde ait vécu des choses peu recommandable même à ces ennemis, quoique... Non si l'Enfer était sur Terre, autant en finir avec la vie, et voir si l'herbe n'est pas plus verte vers le côté de la Mort.


« La mort n’est que le commencement… »

Cette phrase donnait matière à réfléchir, ainsi pour cette jeune femme, la mort n'était que le début. Mais le début de quoi ? D'une aventure ? D'une vie meilleur ? Richard pensait qu'elle ne devait pas le savoir elle même et après tout c'était normal, le contraire aurait étonné le Septième année. La dernière phrase d'Elisabeth fit rire intérieurement Richard, défier la mort était absurde ? L'instinct de survie pousser les animaux à se protéger du danger. Mais l'homme n'était pas un animal, chaque homme est unique avec ses différences, sa propre perception du monde. Et la perception du monde par Richard lui appartenait, il avait sa propre vision des choses, de sa propre expérience. Voilà ce qui est intéressant avec l'homme, sa vision du monde évolué alors que lui même évolué aussi. Secouant la tête pour se reprendre il faillit perdre l'équilibre, mais il se reprit bien vite et resta en face d'Elisabeth pour mieux l'écouter.

*Humm... La vie, un terrain de jeu ? Non la vie n'est pas un jeu*

Son père lui avait bien inculquer ce précepte, la vie n'était pas un jeu, et on avait qu'une vie. La jouer dans un paris où pour quelques choses de trivial n'était pas correcte en vers soit même. La vie était sacré, prendre une vie n'était pas en autre pouvoirs. Qu'avait lu Richard une fois ? « Il y a des personnes en vie qui ne le méritent pas et d'autres qui sont morts qui le méritent. Alors qui sommes-nous pour juger si quelqu'un doit vivre ou mourir ».
Mais cette vénération du sacré de la vie avait toujours retourné Richard, il détestait ne pas avoir son destin en main. Les cours de divination l'avait fait gerber et depuis qu'il suivait ces cours il n'avait pas eut une note au dessus de Piètre. Heureusement qu'il avait arrêté les cours car sinon il ne savait pas s'il aurait continué à y assister. Quand il avait entendu la première l'histoire de l'élu, Harry Potter. Il s'était senti triste envers ce jeune homme qui devait affronter le Seigneur des Ténèbres. Richard avait trouvé cela injuste qu'un jeune homme, à cause d'une prophétie soit obligé de se sacrifié. Secouant la tête encore une fois, il reprit le fil de la conversation et fit un sourire à Elisabeth comme pour lui demander de continuer.
Quand il entendit la question d'Elisabeth, s'il croyait au destin, Richard faillit éclater de rire. Il reprit contenance et répondit d'une voix malicieuse ceci.

_Si je crois au destin ? Non le simple concept de destin me fait vomir, savoir que tout ces faits et gestes sont déjà consigné quelques parts et que nous jouons simplement notre rôle en répétant des paroles et des actes déjà écrit. C'est comme si je jouai une farce pour le bon plaisir d'une puissance supérieur.
As-tu déjà fais des rêves où tu te vois faire ou entendre dire quelques choses, sans que tu le comprennes, et des jours après dans la vrai vie, dans le même moment au même endroit avec les même personnes tu comprends que ce moment tu l'as vu dans ton rêve. Et là tu as le choix de faire comme dans ton rêve ou de changer le cours des choses. Moi je ne fais jamais ce que je me suis vu faire dans mon rêve mais comme je l'entends et pourtant et je dois résister à l'envie de faire comme dans mon rêve.
Je sais que je m'embrouille un peu en te parlant de ça et que tu demandes surement de quoi je parle, mais moi, le destin, je n'y crois pas et je pense que l'on se forge notre propre destin.
Maintenant Elisabeth, peut être qu'il fallait que nous nous rencontrions, ou peut être n'est-ce seulement le fruit du hasard. Mais quand tu étais venu ici, c'était pour suivre ton destin et me rencontrer ? Non je ne pense pas.


Richard se tut et laissa son regard aller vers le bas, il avait des choix à faire, il y avait toujours des choix à faire. En ce moment il s'approcha d'Elisabeth doucement et s'arrêta tout près d'elle. Son regard était clair et lucide et ses yeux étaient plongé dans ce de sa camarade. S'approchant doucement de son oreille il lui chuchota ces quelques mots.

_Regarde, je vais sauter alors qu'en venant ici, je ne voulais que me reposer avant d'aller diner. Le destin n'est qu'un concept pour ceux qui ne peuvent changer leur condition. On nous bassine ces idées de sang et de pureté, de rang social et de mode de penser. Mais...


Il ne continua pas sa phrase et déposa un doux baiser sur les lèvres d'Elisabeth. Richard avait donner ce baiser comme s'il baiser la joue d'une camarade. Il ne le lui avait pas voler de force, c'était plus un don qu'autre chose. Le baiser se prolongea quelques peu et Richard l'arrêta.

_Je... Ne le prends pas mal... S'il te plaît.

Il lui fait un de ces sourires tristes mais non malheureux dont il avait le secret. Aucune malice n'était visible dans ces yeux, on ne voyait qu'un jeune homme et non un Serpentard.
Richard recula de deux pas et ouvrit les bras en croix comme une fameuse icône moldu, il se laissa tomber en arrière.
Cependant, avant de tomber on entendit cette dernière phrase avec un petit sourire moqueur et malicieux.

_Maintenant à nous deux la Mort. Je vais enfin voir ton vrai visage.
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyMer 22 Avr - 23:39

Elisa avait toujours cru au destin et y croirait sans doute encore demain et les jours suivant. Contrairement à Richard qui semblait croire que chacun est libre de sa vie et de ses choix, elle voyait les choses différemment. Pour elle la vie commençait sur une case « départ » et devait se finir sur une case « arrivé » dont quelqu’un avait déjà dessiné les contours. Il y avait le début et la fin. Entre ces deux cases subsistait la vie. On avançait de case en case aux grés de ses envies et de ses choix. Parfois on se plantait, on hésitait, mais comme sur un échiquier jamais de retour en arrière possible. On pouvait passer sa vie à essayer d’échapper a ce pour quoi on était fait, se révolter…Mais au final on finissait alors perdant et le plus souvent malheureux.

Elle aurait bien eut envie de lui dire a ce donneur de leçon moraliste que la vie est un jeu, un simple jeu. Nous ne sommes que des pions et quoi qu’on en dise il est toujours des personnes pour nous remettre dans le droit chemin…la preuve, Elisa a cette heure devrait être mangemorts, entouré de ces amis, vénéré par son père et prête a suivre le même chemin que depuis des années sa famille avait suivie. Mais elle n’avait pas voulu de cette vie là, elle n’avait pas voulu être se que l’on attendait qu’elle soit. Le résultat ? Aujourd’hui elle n’était plus rien, entouré de gens qui ne demanderait pas mieux que de la faire souffrir, sans plus aucun espoir aucun d’être heureuse. Elle avait voulu cette liberté, connaitre le gout de l’amour, effleuré du bout des doigts ce bonheur qui lui semblait si intouchable, et au final elle n’avait rien eut de tout cela. On lui avait volé son cœur, on l’avait fait souffrir, on avait abusé d’elle et de ses amis d’entent il ne subsistait qu’Elynn et Lindsay.

Elle secoua la tête. Oh oui, elle connaissait ses rêves qui un jour reflétait la vérité. Elle avait déjà eut ses impressions de déjà vue, ce malaise que l’on ressent en ce demandant si l’on n’est pas en train de devenir fou. Jamais elle ne c’était posé la question de savoir si elle agissait en reproduisant les gestes que lui dictait ces rêves là. Elle faisait les choses par automatisme, sans jamais chercher à comprendre.

Pourquoi était elle venue ici ? Pour être seule…par conséquent surement pas pour le rencontrer. Alors pourquoi cette rencontre ? Que pouvait-elle lui apporter dans la vie ? Ce pouvait il qu’il est effroyablement raison et qu’au final, il n’y avait pas de destin…Ou alors peut être qu’il fallait qu’elle le rencontre, pour avoir cette discutions, pour se poser les bonnes questions. Qu’importe le pourquoi du comment. Il y avait eut un début, il y aurait une fin…la fin de toute chose, cette mort qui nous guette chacun. Elle savait que de toute façon, pour elle, il n’y avait plus d’issue possible. Sa case d’arrivée avait été tronquée selon ses propres volontés.


-Je ne sais pas…J’ai déjà fait ces rêves étranges et pénétrant, mais je ne me suis jamais demandé si j’agissais dans leur sens ou bien contre eux. Mais qu’importe, qu’il y ait ou non un destin, je sais qu’au final ma vie ne se finira pas comme elle aurait dut le faire. Je crois au destin oui, pas aux choses immuables. Nous écrivons notre propre histoire en fonction de nos choix. Au final ce n’est jamais que nos choix qui nous conduisent là ou nous allons…Bon ou mauvais, il n’en reste pas moins qu’une fois engagé sur une voie, il n’y a pas de retour possible. Et a la fin ? Sommes-nous vainqueur ou perdant ? Y a-t-il quelqu’un ou quelque chose là haut qui pointera du doigt nos propres erreurs en nous montrant alors se que nous aurions du devenir ? Possible…

Pour moi rien n’est jamais azard. J’étais venue pour y rencontrer le calme et la solitude et au final j’y ai trouvé toi. Je ne pense pas être venue ici dans l’optique de te rencontrer, je pense juste que notre rencontre aura forcement une quelconque incidence dans le courant de nos vies…Parce que nul ne peux ignorer une personne qu’il a rencontré. Peut être feront nous demain des gestes que jamais avant nous ne faisions. Comme simplement ce saluer a la grande table ou partager un quelconque moment de discussion. Ou alors peut être que nous ne feront jamais que nous dire « tien je le connais » en ce croisant.

Une chose accrocha Elisa bien d’avantage que le reste. Il avait dit « je vais sauter »…Comment cela il allait sauter ? N’était ce pas pousser trop loin sa propre volonté de vouloir démontrer qu’il n’y avait pas de destin, juste l’homme et ses choix ? Elle le fixa intensément. Alors lui non plus n’était pas comme eux…lui non plus ne voulait plus de ce monde puéril dans lequel ils vivaient…Lui non plus ne voulait plus entendre parler de sang pure et de tradition…Elle eut un léger sourire. Il était le premier serpentard qu’elle rencontrait à partager ses impressions à ce sujet. Elle soupira. Pouvait-elle changer sa condition ? Oui…Ou plutôt non…Elle ne pouvait pas, elle l’avait déjà fait. Voué à un devenir dont elle ne voulait pas, elle avait choisie de se rebeller. Qu’importe le prix de cette décision, tout se qu’il importait était là…Aujourd’hui, elle ne devait rien a personne.

-Il n’y a pas de sang plus noble qu’un autre. Nous devrions tous être égaux et non jugé sur nos caractères. L’homme change, il se modèle. Sommes nous là les mêmes que nous étions en arrivant a Poudlard le jour de nos onze ans ? Je ne crois pas…Et pourtant, la vision des autres est toujours la même sur nous, simplement a cause de notre blason.

Elle ne comprit pas…Elisabeth Winster, celle qui pensait que plus rien ne pouvait la surprendre venait précisément de l’être de part le geste de Richard. Il venait de déposer ses lèvres sur les siennes, un doux baiser comme la caresse des ailes d’un papillon. Elle ne recula pas, elle ne bougea pas….Son regard se perdait dans le sien. Elle ferma les yeux, goutant à ce baiser comme si quelque part elle savait que ce geste tendre annonçait une issue fatale. Il ouvrit les yeux interrompant le baiser et elle ouvra les siens pour se plonger dans son regard. « Ne le prend pas mal »…Comme si ce baiser pouvait être vue comme quelque chose d’impure ou de voler a la bienséance. Elle lui adressa un sourire et délicatement caressa sa joue

-Non…

Un simple mot, un simple geste. « Non »…Non, elle ne le prenait pas mal, non elle n’y voyait rien de mauvais. Il lui adressa un sourire et sans savoir pourquoi, Elisa fut prise d’une envie de pleurer. Qu’avait il donc réveiller en elle qui sommeillait jusqu’alors ?

Elle ne comprit que trop tard se qu’il allait faire, bien trop tard. Le temps de réaliser et déjà la place devant elle était vide. Comme voulant être maitre de son destin jusqu’au bout, comme voulant prouver que la mort n’arrive parfois que parce qu’on le lui demande, il venait tout bonnement de se laisser tomber dans le vide. Elle avait perçut ses derniers mots, comme un murmure, comme un témoignage que nul sans doute ne saurait jamais. La verte eut à peine le reflexe de crier un


-NON !!!!!!!!!!

Un hurlement de rage autant que d’impuissance. Un hurlement qui perça le silence du soir. Et puis comme si le temps c’était arrêter, elle se pencha en avant et le vit là, en bas, tombant en chute libre. Elle aurait put simplement sortir sa baguette, tenter de le sauver…Etait ce se que l’on attendait d’elle ? Si elle n’était pas montée, il n’aurait pas sauté. C’était un fait inéluctable. Elle avait encore sur ses lèvres le gout amer de ce dernier baisé, qu’elle ne pourrait jamais lui rendre.

La verte fixa le vide, regarda le sol, pensa un instant a Sébastien qui lui avait appris a ne plus en avoir peur. Elle pensa aussi a sa vie, a son devenir…Le temps repris son court. La verte inspira puis comme voulant a son tour défier la vie, défier ce chemin qu’elle n’avait pas voulu prendre elle se laissa simplement tombé.

Le vide l’aspira, elle ferma les yeux. Un sourire se posa sur ses lèvres. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait libre…Et pour la dernière fois de sa vie, elle allait mourir. La mort ne lui faisait plus peur. Elle se sentait flotter en même temps qu’inexorablement le sol la rappelait à lui. Elle rouvre les yeux, cherchant la silhouette de Richard, et soudain la nuit s’embrasa du son de son rire.


-je suis libre !!!!!
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyLun 27 Avr - 0:23

    Un crac sonore résonne. Une ombre se profile dans un quartier résidentiel, quelque part en Espagne. Ca pue le luxe et l’argent, ça pue la fausse petite vie rangée, l'hypocrisie et la fourberie. L’ombre avance doucement, silencieusement. Si quelqu’un avait regardé par la fenêtre à ce moment là, il aurait vu une petite forme noire et étrange avancer avec souplesse en longeant les murs. Impossible de savoir si c’est un homme ou une femme, un adulte ou pas. Impossible de voir son visage. De toute façon, le sort qui entourait la forme aurait fait oublier à quiconque qu’il avait vu quelqu’un au moment même où il l’aurait quitté des yeux. La forme semble savoir où elle va, elle s’arrête devant une maison, ouvre le portail de bois sans un bruit, remonte la petite allée qui mène la porte. Un geste de la main et celle ci s’ouvre sans bruit.

    Inwë entre dans la maison plongée dans le noir. Elle sait ce qu’elle doit faire, elle sait où elle doit aller et elle sait pourquoi. Sans un bruit, elle monte à l’étage et longe le couloir plongé dans la pénombre. Elle passe devant une porte qui semblait mener à une chambre d’enfant, devant une salle de bain pour arriver devant une porte. On peut voir un filet de lumière filtrer par dessous elle. Elle lance un sort qui étouffe les bruits et pénètre dans la pièce. Un homme est là là, dos à elle. Il semble travailler. Semble. Il se retourne vers elle est la fixe quelques instants. Un reflet de peur traverse ses yeux. Une si jeune fille. Alors c’est elle qui allait mettre fin à ses jours ? Quelles épreuves avait-elle donc traversée pour se retrouver à cette tâche ?

      -Je savais que l’un des vôtres allait venir un jour ou l’autre, dit-il d’une voix étrangement sereine. Mais je ne m’attendais pas à voir une aussi jeune fille faire ce sale boulot. Tu peux toujours revenir en arrière tu sais.


    La jeune fille le regarde indifféremment, et lève sa baguette. L’homme hoche la tête. Puis tout s’enchaîne très vite, la porte du bureau s’ouvre, l’homme regarde quelque chose derrière la jeune fille d’un air horrifié, elle lance son sort et il tombe. Mort avant d’avoir touché le sol. Mort sans souffrance. Mort proprement. La jeune Ombre se retourne pour voir ce qu’il avait vu et tombe nez à nez avec une petite filles, âgée de cinq ou six ans tout au plus, le regard fixé sur le cadavre. Elle avait tout vu ? Un sort d’amnésie et sa mémoire est modifiée. Après, ce n’est plus de son ressort. Elle quitte la maison, comme elle est venue, laissant la gamine derrière elle. Romuald Garcia, mangemort accompli, meurtrier en puissance, assassin accompli venait de rendre son dernier souffle.

    Un crac.
    Des grilles.
    Un parc.
    Poudlard.

    Inwë me laisse la place. Je redeviens April Winston, dix-huit ans, professeur de Sortilèges et Enchantements à l’Ecole de magie de Pouldard. Je laisse derrière moi l’Ombre et la tueuse. Je pénètre dans le parc. Je n’ai pas sommeil, il est tôt. Je respire l’air frais de la nuit, plongée dans mes pensées, me laissant redevenir moi. L’un des mes rares missions en tant qu’Ombres. J’ai eu du mal à le retrouver lui. Il avait assuré ses arrières. Mais la dernière petite « fête » qui a fait a laissé des traces. Méthodiquement, j’ai éliminé les salopards qui avait détruit la vie de cette jeune fille moldu. Ca a fait les gros titre dans tous les journaux moldus « Un acte digne d’un monstre, une jeune fille massacrée. ». Ouais. Vous aviez laissé des traces les gars. Well done. Comment tu pouvais encore regarder ta fille après ça ? Et comment tu pouvais encore baiser ta femme ? Hum ? Et te regarder dans un miroir ? Tu faisais comment

    Une promenade dans le parc me calmera. Je baisse mon capuchon, pas besoin de dissimuler mon visage ici. Pas besoin d’afficher qui je suis. Personne ne le sait. Personne ne saura. Mes pas me mènent vers la tour Est. Celle où j’ai rencontré Léane. Celle où, quelques années plus tôt, a failli voir ma mort arrivée. Si Sand n’avait pas été là par hasard ce jour là, je ne serai plus de ce monde. J’avais tout prévu. Veines tranchées au niveau des poignets, j’ai sauté. J’avais déjà à moitié perdu connaissance quand il m’a sauvé. Suite à ça, j’ai passé quelques temps à Ste Mangouste, une fois par semaine, il venait me rendre visite. C’était d’ailleurs la seule personne qui venait. On peut en penser ce qu’on veut, moi même je lui en ai fait voir de toutes les couleurs, mais Sand Unless, c’est quelqu’un de bien.

    Alors que je m’en approche, je vois deux masses qui tombe à une vitesse folle vers le sol. Mon sang ne fait qu’un tour. Je sors ma baguette et lance un sort qui les laisse en apesanteur. Tout en m’approchant, je les guide avec pour les poser au sol. Je contiens ma rage à grand peine. A quoi pensaient-il ? Hein ? Parce que là, vu les cris qu’ils ont poussé « Je suis libre », ce n’était pas pour mourir. Je marche à grands pas et arrive devant eux. Je reconnais Richard Drack et Elisabeth Winster. Je plante un regard noir dans les yeux. Je me retiens pour ne pas exploser. Je respire un bon coup et prend la parole, sans même crier. Un murmure colérique.

      -A quoi pensiez-vous ? Bandes d'inconscients !


    Je suis étonnée par Elisabeth. Après l’échange que nous avons eu lorsque j’étais encore élève, il m’avait semblait qu’elle était plus mature et plus responsable que ça. Richard, je ne sais pas, je ne le connais pas. Mais de toute façon, je serait intransigeante, pour les deux.

      -J’attends des réponse, dis-je d’une voix froide, et des justifications. J’espère pour vous qu’elles seront bonnes. N’espérez pas vous en tirer à si bon compte. 30 points en moins pour Serpentard. Et pour vous deux.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyLun 27 Avr - 15:20

Une chute. Pas un bruit seulement Richard Drack et la mort qui l'attendait en bas. Quand il avait sauter le temps semblait s'être ralentie, les sens de Richard exacerbé par la mort sentait, voyait et écoutait ce qu'il y avait autour de lui. Un sourire percé les lèvres de Richard, comment dire cela, il se sentait en vie, il savait qu'il était en vie grâce à la perspective d'une mort certaine.
Le cœur de Richard battait à la chamade, presque douloureusement comme si son corps savait qu'il ne lui restait que peu de temps à vivre et profitait de ces derniers battements. Le sol se rapprochait, la peur s'insinuait dans les veines du Serpentard bien vite réprimé par l'endorphine que lui procurait le plaisir de se sentir en vie.
On pouvait relativiser dans ces moments là, et la perspective de se retrouver écrasé pouvait apporté un certain changement de point de vue.

* La prochaine je ressauterai pas... Oh shit y'aura pas de prochaine fois >< *

On aurai put croire que Richard regretterai son geste, et bien au début oui mais après un haussement d'épaules intérieurs voilà ce qu'il se dit :

* Ce qui est fait est fait et je ne peux rien changer. Je vais pas passer le restant de ma vie à ruminer ce mauvais choix ! *

Le sourire de Richard s'élargit, il prenait de plus en plus de vitesse, il devait avoir à présent la vitesse d'un cognard lancé à plein puissance. Plus il descendait, plus son taux d'adrénaline augmentait, et plus il ressentait qu'il était en vie. Paradoxale peut être mais normal pour quelqu'un comme Richard. Il jeta un dernier coup d'œil en bas et vis une forme noir se rapprochait... Où plus tôt il se rapprochait de cette forme. Un éclair de lumière et sa chute s'était ralentie puis complétement arrêté. C'était leur professeur de sortilèges qui l'avait sauvé. Tournant sa tête, il vit Elisabeth atterrir à ces côtés. Ainsi la jeune Serpentarde avait sauté à sa suite, il lui semblait bien avoir entendu sa voix.

Les foudres ne tardèrent pas à venir ses sens encore exacerbé les hurlement de sa professeur arrachèrent une grimace sur le visage de Richard. Le jeune homme ne tenait plus sur ses jambes, il tomba sur ses fesses plus qu'il ne s'assit et reprit haleine. Son cœur en mettait du temps pour se stabilisait, Richard était heureux de ne pas avoir eu une crise cardiaque. Les propos pleins de colère de sa professeur sonnaient étrangement aux oreilles de Richard. Elle qui était toujours calme était à présent dans tout ces états.


[Début du délire]


_Chuut !

C'était sortie tout seul. Richard voulait à présent écoutait le silence, le silence stable et bienfaisant après le chaos douloureux de la chute.

_Enlevez des points tant que cela vous chante Professeur, on vient de sauter du haut de la tour, et ce n'est pas les points que vous enlevez qui vont me culpabiliser.

Richard avait parfois un certain franc parler, mais à ce moment là on ne sentait nullement une trace de défi quelconque. Il avait dit cela d'une voix calme et posé et regardé son professeur avec un peu d'insistance.
Le cerveau de Richard fonctionnait un peu au ralentit, l'endorphine et l'adrénaline le faisait un peu planer, et un éclat de rire sortit sans qu'il le veuille de sa gorge. Il le réprima bien vite sous le regard noir du professeur, même si un éclair malicieux transparaissait dans les yeux verts de Richard.

_Excusez moi professeur mais vous voulez des réponses ? Des justifications ?

Un autre éclat de rire aussi vite réprimé se fit entendre.

_J'ai humm... J'ai voulu démontré que le destin n'existait pas à Elisabeth, mais cela n'est pas la vrai raison de mon grand plongeon. La vrai raison c'est que j'en ai marre, marre des Serpentards, marre de Poudlard, marre de cette vie ! J'ai sauté sans réfléchir au conséquence, mais bon sang je ne le regrette pas !

[Fin du délire]


Quoi ? Que faisait il allonger ? Le jeune homme avait perdu connaissance. Tout ce qu'il croyait avoir dit n'était que le fruit imaginaire de son esprit brumeux. Le vrai Richard n'aurait jamais dit cela, il aurait contenu tout cela en lui et l'aurait réprimé. Le jeune Serpentard se sentait frustré, il devait toujours garder ce qu'il avait en lui, se taire et faire comme si de rien n'était. Se persuader et se mentir à soit même que plus rien ne le toucher, qu'il ne ressentait rien. Jusqu'à croire que RIEN ne l'affectait et que PERSONNE ne le troublait. Voilà ce que Richard était devenu un coeur froid, indifférent de ce que les autres ressentait pour pouvoir protéger sa petite vie. Une sorte de mode de fonctionnement qui le faisait se comportait ainsi: méprisant envers les Gryffondor, indifférent envers Poufsouffle et Serdaigle, et enfin uni à la cause des Serpentard.
Il avait envie de crier, de pleurer et surtout de s'enfuir, mais une petite voix désagréable lui disait que seul les lâches s'enfuyaient et que sa tentative de mettre fin à ces jours était lâche.


* Je ne suis pas un lâche ! *

Richard se releva tant bien que mal, dans son délire il était plein d'assurance, il ne craignait rien ni personnes. Mais maintenant qu'il avait recouvert ses esprits, il se tenait silencieux, le visage de marbre, les yeux secs mais déterminés.
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MessageSujet: Re: Funambule ? Non... (Elisa )   Funambule ? Non... (Elisa ) EmptyDim 3 Mai - 16:58

Il n’y a pas d’issue, plus aucune porte de sortie. Le temps semble s’être suspendue comme s’il cherchait a être le témoin des événements. Elisa ne se souvenait pas d’avoir sauté, elle c’était simplement laissé tomber, attiré par le vide. Elle c’était laissé tombée sans plus chercher à comprendre. La vie, la mort et au milieu un fil invisible qui tisse ses liens. Elle avait vécu tellement de chose, de désespoir en moment de tristesse, tellement de chose qui donne envie de ne plus vivre. Coquille vide, âme en déroute. Elle c’était laissé tomber sans y réfléchir, accueillant à bras ouvert cette mort certaine au bout. Ainsi s’achève l’histoire. Demain, ce soir peut être quelqu’un passerait par là et découvrirait deux corps en bas de cette tour. Elle ne serait plus là pour entendre les cries, pour essuyer les rires. Le vent siffle à ses oreilles comme un doux murmure. Elle a les yeux obstinément ouvert, elle n’aura pas la lâcheté de ne pas regarder la grande faucheuse en face. Juste en dessous d’elle, Richard sombre lui aussi dans le gouffre béant. L’histoire s’achève.

Un dernier baiser, un dernier souffle, plus aucune pensée pour personne, a quoi bon. La liberté est là au bout du chemin. Les masques tombent, adieu monde imparfait et cruel. Pour la première fois depuis longtemps Elisa se sent le cœur léger, elle n’a pas peur. La mort est réconfortante. Dans sa chute, elle imagine le bruit sourd de son corps qui rencontrera le sol. Un craquement sonore, une douleur et puis, plus rien. La vie est un livre, elle tien entre ses mains la plume qui tracera les lettre du mot « fin ». Ne plus être quelqu’un d’autre, ne plus avoir mal, ne plus souffrir. Richard avait sauté pour lui prouver que chacun pouvait être maitre de son destin, elle avait sauté pour se prouver qu’elle avait réellement le choix. Qu’importe les conséquences, certain choix ont d’inéluctable que le seul fait de ne pouvoir avoir d’autre issu que celle pour laquelle on les réalise. Nul retour en arrière possible, nul rattrapage. Elle aurait put tirer sa baguette, amortir le choc, sauver sa vie en même temps que celle de Richard…Mais cette idée même lui semble insupportable, douloureuse. Vivre…encore…Le sol se rapproche à une vitesse vertigineuse, elle écarte les bras, fataliste. Encore quelques minutes et plus rien n’existera. Dernière vision, cette forme qui en dessous d’elle embrassera la mort en premier.

Un bruit, un éclair, et le temps semble reprendre ses droit au ralentie. La chute s’arrête, le sol ne défile plus sous ses yeux. Elle ne vole plus, elle flotte. Vague de douceur. Une ombre s’éloigne, elle plisse les yeux. Serait ce l’ombre de la mort qui quitte les sous bois ? La vie est un livre…une nouvelle page vient de se tourner sous ses doigts. Elle ne comprend pas, elle refuse de comprendre. Le bruit, la chute, l’éclaire et soudain son corps qui rencontre le sol avec une certaine brusquerie.

Pas de craquement, pas d’autre douleur que celle de se rendre compte que la vie est toujours là. Elle se relève, amer, un gout de sang dans la bouche. Dans sa chute, elle a dut se mordre une lèvre ou la langue. Elle lève les yeux vers cette forme qui se tient devant elle et qui déjà s’adresse à eux. Richard est a ses cotés, indemne lui aussi. Il est le premier a osé ces mots, a laisser parler la douleur. Son regard à elle est vide d’expression. Elle reconnait dans cette forme April, son professeur de sortilège, ancienne élève de sa maison. Lentement les pièces s’emboitent dans sa tête. Rien n’est dut a la fatalité, simplement au azard du passage de leur professeur sous la tour au moment ou ils embrasaient le ciel. Elle comprend, l’éclaire, sans doute un sortilège quelconque.

Elisa reste silencieuse, le regard toujours étend. Nul honte, aucune trace d’humiliation, simplement un long regret chargé d’amertume. La liberté s’arrête là, la vie reprend ses droits. Qu’importe les points en moins, la blessure est ailleurs. Enfin, elle arrive à desserrer les dents, oubliant ce gout ferreux qui lui soulève le cœur.


-Les points en moins n’effaceront pas l’amère déception d’avoir raté la rencontre avec la mort.

Son regard est noir, dénué de tout sentiment. Elle a le visage froid et fermé de la plupart des serpentards de renom. Elisa fixe April

-Vous voulez savoir pourquoi ? Au départ c’était simplement une façon comme une autre de joué sa vie a la roulette, a la fin c’est devenu le seul échappatoire. A quoi bon vivre ? A quoi bon si c’est pour aller là ou l’on ne veut pas aller ? La vérité mademoiselle Winston ? La vérité est là sous vos yeux tout simplement…la vérité c’est que j’ai eut 17 ans il y a quelque jours et que selon mon père je suis arrivé a maturité pour embrasser un destin qui me donne envie de vomir. La vérité c’est aussi qu’il n’y a plus rien qui me donne encore l’envie de me battre, l’envie de continuer une lutte qui au final sera veine. Je ne veux pas me battre ni pour le bien ni pour le mal parce que je ne crois ni a l’un ni a l’autre ! J’étouffe ici, je suis prisonnière de ma maison, prisonnière de cette seconde famille que je déteste au moins autant que la première ! Comme Richard j’ai sauté pour me prouver que je pouvais être maitresse de ma propre vie, et comme lui je n’en ai aucun regret.

Tout comme elle, April ne laisse transparaitre aucune émotion. On ne lie aucune trace de colère ou de peur dans sa voix. Elle veut simplement comprendre, savoir pourquoi, pour qui elle a usé de sa baguette. Quelle vie elle a sauvé. Elisa tourne vers la tête vers le serpentard qui semble revenir doucement à la vie. Il y aura bien des choses à revoir.Elle se moque bien qu'il ait put entendre ses explication, qu'il est été le témoin de son épenchement personnel

-J’ignorait qu’il y avait un autre serpentard qui me ressemblait autant…

Ce fut là ses dernières paroles. Elle se mura ensuite dans une sorte de silence. Elle repense à sa chute, a ce moment ou elle a basculé vers le vide. C’était à la fois étrange et grisant. Peut être que c’était lâche, peut être qu’on n’a pas le droit de décider ainsi de l’heure de sa propre fin. Mais la vie est un livre, comment reprocher a quelqu’un de vouloir arriver plus vite que prévu a la dernière page ?
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